Accueil |  Contact |  Livre d'or
 [MT] Team |  [MT] Pratique |  [MT] Culture |  Forum |  Calendrier |  Photos |  Videos |  Liens |  BDD
Connexion 
Balade "Restauratoire" à Luchon le 27/10/02

Voilà, tout est parti de là... (message sur le forum)

Posté le: Jeu 24 Oct 2002 9:25 Sujet du message: Chti resto dimanche midi 27/10

B'jour
Je vous propose un petit repas de midi dimanche à Luchon (31). Pô besoin de partir de bonne heure, on ira par Saint Gaudens. Si le temps le permet bien-sur quoique si seulement 3 gouttes d'eau cela ne devrait pas nous arréter. Bref un petit repas tranquille puis un petit retour tranquille histore de bien terminer le week-end.
La famille en cas de pb pourrait suivre en voiture, enfin ce que j'en dis.
Bref donnez moi vos réponse, de toute façon j'y vais
 
Vtux

Ainsi, le Vince nous proposait de se retrouver à Candie à 10h le matin du 27/10 pour aller jusqu'à Luchon, manger un bout et se faire une ptite roulade sympatoche dans le coin.

La météo de ce jour donnait à peu près ça :

» Le récit de la journée par Bilou
Salut les djeunzs,

Boudiou, nous étions bien nombreux en ce dernier dimanche du mois d'octobre :

Vincent et Carole en B12S
Franck en B6
Fabrice et Mag en ZXR750
Damien et Julie en TRX850
Olivier en CBR900
Yann en Fazouille 600
Tonio en GPZ500
Jacques en GSX1400
Jul en Mostro dark 600
Vincent (narrateur) en SV650S
Et la famille de Franck qui nous a rejoint à Luchon en 306 (bêêêêh, une voiture!!!!)


Nous nous étions donné rendez-vous à 10 heures au pays de Candie. Tout le monde était là à peu près à l'heure, exceptés Jacques que nous devions rejoindre à Martres-Tolosane et Jul qui nous a rattrapé à Luchon, mais c'était prévu.
Nous sommes partis un peu en vrac sur l'autoroute jusqu'à Martres-Tolosane. Je fermais la route et loin devant, à l'ouverture, ça zigzaguait sans arrêt, doublant et se rabattant devant chaque voiture sur la 2 voies, ce qui obligeait le peloton à faire de même et tout ce qui en résultait c'était un serpent insensé qui ondulait et accordéonnait à un rythme bizarre. Franchement, on aurait pu rester sur la voie de gauche, à la vitesse où l'on roulait ça n'aurait gêné personne. M'enfin bon.
On a suivi l'autobeurk jusqu'à la sortie de Martres-Tolosane où Jacques nous attendait depuis environ un quart d'heure. On a discuté quelques minutes et on est reparti sur les petites routes, laissant derrière nous la monotonie de l'autobeurk. Damien a insisté pour qu'on s'arrête à la première pompe venue, sans quoi il allait tomber en rade en peu de temps. On a finit par trouver une station au bout de 15 ou 20 bornes un peu avant St-Gaudens, Damien s'y est précipité (l'avait soif la Trixie !!!) et d'autres en ont profité pour abreuver leurs montures. Après ça, les premiers virons sont arrivés. Devant, le groupe de tête ouvrait la route à un rythme soutenu mais on essayait quand même de rester groupés et on avait vite fait de taper des vitesses pas franchement homologuées sur la nationale heureusement bien roulante qui nous menait à Luchon : par moments, je jetais un coup d'oeil au compteur pour constater qu'on pointait à 170 km/h. Jul nous a rattrapés juste avant d'arriver à Luchon et a consciencieusement remonté le convoi jusqu'à l'ouvreur sans oublier de saluer tout le monde au passage. On s'est arrêté quelques minutes sur un petit parking juste en entrée de Luchon. Pause clope.
A peine avais-je posé le pied par terre que j'ai demandé sur un ton à peine ironique "C'est mon compteur qui est largement optimiste ou on était vraiment à 170 ????". Consternation dans les rangs, j'ai eu l'impression d'avoir dit une grosse connerie... "bah quoi, on roulait pas vite" me suis-je entendu dire, même si 2 ou 3 ont quand même admis que par moments c'était limite. Qu'est-ce que c'est que cette bande de malades, me suis-je demandé...
Bon, à midi passé, il était plus que temps de poser les brêles et de trouver un resto. La famille de Franck venait de nous rejoindre en voiture et on a garé les bécanes en vrac sur un grand trottoir pas très loin du resto sans que ça gêne trop le passage. Au resto, on a demandé une table de 16 personnes en terrasse... Pas jouable d'un morceau, il a fallu faire deux groupes. Le repas s'est très bien passé, l'ambiance était excellente et conviviale. Mon voisin Yann a mangé comme quatre : sans doute voulait-il être en forme pour s'exprimer pleinement dans la montée du col de Peyresourde qui était au programme juste après le repas.

M'ouaip.

Une fois l'opération resto pliée, on a repris les bécanes pour la montée du col de Peyresourde. Je l'avais déjà fait par deux fois et même si je me souvenais que ce col n'était pas piégeux, je décidais de rester un peu en retrait pour monter avec un groupe un peu moins démonstratif que les arsouilleurs déjà loin devant. ça n'empêche qu'on s'est bien amusé : je talonnais Franck de près dans les épingles alors que Damien était tout juste derrière moi... je crois même que je le bouchonnais un peu dans les épingles, vu que je les abordais en grande partie sur le frein moteur (les freinages de trappeur, c'est pas mon truc) et qu'une fois engagé, je tournais pas vraiment à bloc : sans doute pour ça qu'il me collait le train. Le B6 de Franck dépotait un max et le son de Yosh m'a accompagné toute la montée, c'était assourdissant, tandis que j'entendais les wabros wabros des migs de la TRX juste derrière moi. Quand on est enfin arrivés en haut, j'étais à moitié sourd... tous ces pots full-baroufs, ça devrait être interdit... d'ailleurs c'est interdit.
Jacques est resté derrière pour accompagner Tonio dont c'était la première sortie sur une telle distance et qui bataillait un peu dans les virolos.
Un peu avant Arreau, dans la descente du col, on a bifurqué à gauche pour aller se poser près d'un petit lac, et on a profité de passer devant une pompe pour faire quelques pleins pendant que Jul resserrait quelques vis et écrous sur la Ducati. Comme le premier lac était à sec, on a poussé jusqu'au suivant, beaucoup plus petit, limite étang... Au lac, on a posé les brêles sur le bas côté du chemin, à moitié dans l'herbe et en manoeuvrant pour se faufiler entre deux bécanes, Franck a posé sa roue avant dans une flaque d'eau, la roue a glissé et le B6 est tombé sur le côté droit dans l'herbe un peu gadouilleuse qui heureusement a amorti la chute : de cette petite séance de jardinage on n'aura à déplorer qu'une pédale de frein un peu tordue.
On a passé une vingtaine de minutes allongés dans l'herbe au bord du lac, on y serait bien restés plus longtemps mais le ciel était couvert et le vent froid qui soufflait alors en fond de vallée n'incitait pas au farniente. Yann a quitté le groupe et est reparti seul : probablement à cause du rythme trop pépère du groupe ou des nombreuses pauses, il a préféré rentrer seul à son propre rythme. On est parti quelques minutes après lui et on est remonté sur Arreau, pour attaquer la vallée vers le nord. A l'horizon de gros nuages gris n'annonçaient rien de bien folichon et on s'est arrêté dans un troquet pour une petite pause café et aussi pour passer les combis pluie : allez zou, tout le monde déguisé en cosmonautes !!!

C'est sous une sorte de crachin même pas mouillant qu'on est remonté jusqu'à l'autoroute à Lannemezan, tout en doublant une procession de Porsche (il devait y avoir une concentre pas loin). Comme la météo n'incitait pas vraiment à l'égarement sur les petites routes et comme l'air de rien, il n'allait pas tarder à faire nuit (c'est nul l'hiver !!!), on a décidé de rentrer sur Toulouse par l'autobeurk. Jacques a pris la direction opposée à la nôtre pour rentrer sur Pau... Bah tiens, pour une fois il allait sûrement être chez lui avant nous !!!
Sur l'autoroute, on a gazé un poil, par moment le compteur du SV allait titiller les 200 mais là j'm'en foutais, c'est beaucoup moins risqué que sur nationale. Juste après le péage, petit arrêt mécanique pour Vtux qui se battait avec une des ampoules de son feu de position arrière. Certains ont vu un radar planqué dans une bagnole un peu plus haut, ha bon ? pas moi (j'suis passé trop vite, c'est pour ça). Vtux ayant fini de réparer son feu (un bon coup de massue), on est reparti. Au fur et à mesure qu'on se rapprochait de Toulouse, la circulation devenait plus dense mais la majorité des voitures se poussaient pour nous faciliter le passage : y'a pas à dire, les caisseux de la région sont quand même sympa... c'est pas partout pareil.
Il faisait bien nuit en arrivant sur Toulouse. Le convoi s'éclatait au rythme des sorties que chacun prenait à son tour pour rentrer chez lui... Grand Véééé, on se retrouvera pour une prochaine balade, ou pour boire un coup, tiens !


Bilou. (Toute ressemblance avec un groupe de motards bien connu serait une pure coïncidence)

» Le récit de la journée par Tonio

Ah qu'est-ce qu'on ferait pas pour faire plaisir aux demoiselles hein ? Hé oui, j'ai promis à Skyfille et Petit Ange que je leur ferait mon récit de la ballade du 27/10. Donc voilà, je m'y colle enfin, pour vous raconter ma première ballade vue de mon casque (va falloir l'agrandir pour que vous y rentriez tous !) et je vais essayer de vous faire un petit CR dont vous direz des nouvelles. Oui parce qu'il m'arrive d'écrire à mes heures (qui a dit perdues ?).

Donc voilà, nous sommes le dimanche 27/10, il est 8 heures, le réveil s'allume et me voilà assailli par les news de France Info, d'habitude ça me fait redormir mais là je me sens motivé pour me lever... enfin, 20 bonnes minutes plus tard ! J'en profite pour bénir le changement d'heure, une fois n'est pas coutume, de m'avoir offert une heure de sommeil en plus car l'ennemi principal du Tonio le matin c'est la léthargie, il faut le savoir... De toute façon, j'ai le temps, on a RDV à Candie à 10H, j'ai fait le plein hier soir et j'ai même passé l'éponge sur la tête de fourche de la moto et sur mon casque pour y voir clair. Ahhhh pour une fois je vais être à l'heure. Hop une petite douche, petit déj, et c'est parti. Arf, finalement je suis pas en avance tiens... Heureusement après avoir passé les travaux à l'entrée de la voie rapide de Colomiers, ça roule, surtout sur la rocade Arc en Ciel. D'ailleurs en parlant d'arc en ciel il fait pas trop mauvais. Bilan, j'arrive à 10h ... 5. Mouais on a vu pire, d'autant que je suis pas le dernier, ouf, je vais pas être de corvée de croissants ! En effet, j'ai le temps de dire bonjour à tout le monde : Skyfille et Vtux (B12S), Erzatz et son camescope (" Tonio, dis bonjour à la caméra ", B6), Damien et Petit Ange qui a re-signé pour se faire meurtrir le dos sur le TRX, Néné sur son CBR et Bilou avec sa SVS rouge. Il y a aussi notre cher Jean Nono qui est venu nous saluer avec Pat pour nous porter chance et amener le beau temps, ainsi que le grand Titi avec son jouet made by Katoche. Puis arrivent Mag et Fabrice sur le ZX7R de ce dernier (chouette, une autre Kawa !) et enfin Ragoun qui a certainement hésité longtemps entre ses différentes motos avant de se décider à prendre la Fazer 600.
" Bon alors, on y va ? - Ouais allé, c'est parti ! " Je m'intercale vers le milieu entre Franck et Damien pour prendre la voie rapide direction Muret, puis un bout d'autoroute pour rejoindre Papy2Pau au croisement de la sortie de l'autoroute / nationale N117 à Martres-Tolosane. Oui bon l'autoroute c'est tout droit, on forme une file qui s'étire passant de la voie de droite à la voie de gauche au gré des dépassement de voitures. Ca fait un peu chenille qui ondule mais ça a le mérite d'éviter d'aller toujours tout droit, au moins on aura pas (trop) les pneus carrés... Le rythme est correct entre 130 et 150 avec quelques petites pointes mais dans l'ensemble on reste sages, il parait que les bleus sont de sortie... Ah enfin, on en voit le bout de cette autoroute ! On retrouve Jacques qui nous attend et on en profite pour s'arrêter 5 minutes. " Mais Tonio, il brille ce GPZ ! Tu l'as pas lavé pour la ballade au moins ??? Ca porte malheur ! - Heu non non, je l'avais lavée pendant la semaine pour prendre quelques photos... " Enfin bref, on discute et on se décide à repartir, j'espère qu'on va changer un peu de style de route...

On y va mollo parce que le TRX a soif et qu'il est bientôt à sec. Cette fois j'ai mal calculé mon coup et je suis reparti à l'arrière (j'aime pas être derrière !), juste devant Damien. Je reste à mi distance entre lui et Bilou afin qu'on reste à peu près groupés. Mais un peu avant l'entrée d'un bled, je vois Damien s'éloigner dans mes rétros. Et merde, on dirait qu'il est en rade et les autres continuent... GAZZZ ! ! ! ! Je vais les prévenir. Je les rattrape à un cédez le passage où on demande aux locaux où on pourrait trouver une pompe. Je fais signe aux autres : " Je crois que Damien est en rade d'essence ! -- Wabro wabro -- Ah bin non, il est là finalement... j'ai pas l'air con moi... ". On continue dans notre quête de la station service. La route est déjà plus sympa mais ça reste assez droit, si bien que notre petit train train se met à osciller " Tiens, on chauffe les pneus pour préparer une séance qualif ? ". Après un essai infructueux, on trouve enfin une station automatique pour rassasier les montures qui en ont besoin (moi je m'en fiche, j'avais fait le plein avant...). Encore une pause donc. J'en profite pour jeter un oeil à la SVS de Bilou parce que je trouve que c'est quand même une jolie bécane. Le temps de m'apercevoir qu'en travaillant un poil la selle je serais pas si mal dessus mais qu'il me faudrait plutôt une version N parce que les demi guidons sont hyper bas, tout comme la bulle, et que j'ai les bras super en avant, surtout par rapport à mon GPZ. En fait, elle est bien ma bécane ! Position de conduite pas trop sport, bonne protection, assez de pêche pour moi, du pur bonheur quoi !!! Bon OK, j'arrête avec les fleurs et on continue.

On arrive dans St Gaudens, tiens je reconnais pas, ça pue pas pour une fois… On tourne à gauche sur une petite route toute pourrie sur laquelle j'ai l'impression de faire une séance de marteau piqueur... Heureusement ça dure pas, ouf ! Et là, à nous les départementales roulantes ! Je suis de nouveau au milieu de la meute. A un feu, Yann ouvre son casque et me marmonne un truc : " Tu vas voir... --- VROUMMMMM (le feu passe au vert et devant ça démarre) --- Quoi ??? " Comprends pas ce qu'il me dit... Pas grave, il a l'air tout content... La route est un peu vallonnée et je comprends rapidement ce que me disait Ragoun, ça devait ressembler à ça : " Je vais y aller comme un âne " Donc devant, les plus furieux, Yann, Olivier, et certainement Vince (et Sky) et Franck, ouvrent la route, je suis suivi de Fabrice et Mag, Jacques, Damien et Julie, et Bilou (dans l'ordre que vous voulez). Comme d'hab j'essaye de rester à mi distance entre celui de devant, Erzatz si je me souviens bien, et celui qui me suit (et qui parfois s'éloigne dans mon rétro... hé ouais !). M'enfin je mets les gazs et je dois dire que je tiens le bon rythme, si si ! Entre les quelques lignes droites et les grandes courbes, on atteint vite des vitesses comment dire... élevées ! Mon compteur indique parfois entre 160 et 170, " 'tain mais c'est qu'ils y vont devant ! ". La route devient de plus en plus vallonnée et tournante, apparemment Damien a passé Fabrice parce que maintenant j'entends les migs du TRX qui se rapprochent pas mal dans les virages un peu sérés où je suis un peu moins à l'aise sans pour autant être à la traîne. Bientôt, un fou en Mostro nous rattrape et remonte tout le monde : " Salut Jul !!! ". On a aussi droit à un gars en BM à l'entrée de Luchon mais lui il est pas avec nous... On fait une petite pause sur un parking histoire de saluer de vive voix notre hôte. Je souffle un peu en me disant que pour un rythme ballade, c'était quand même du high level ! Je croise Bilou qui fait une drôle de tête. " 'tain ça y allait quand même, dis-je - Bah ouais je trouve qu'on a roulé vite, mon compteur m'a affiché facile un 170 par moments - J'ai pas rêvé donc... " On va voir Vincent, je lui donne mes impressions en ironisant un poil : " Dis, pour ma première ballade MT tu me fais un bizutage ou quoi ? C'est la première fois que je roule en groupe pour faire une grande distance quand même. Il est pas mal le rythme ballade familiale ! Je me demande ce que ça donnera quand on fera un rythme soutenu tiens ". Et le Vince nous explique qu'il pouvait pas rouler doucement avec Sky qui lui faisait signe d'accélérer de la main... " Mais non, c'était pas pour accélérer justement ! " Mouais bon en tout cas les faits sont là : Vincent fait tout pour impressionner Carole ! wink: Après Mag me dit que le GPZ avance bien parce que le ZXR n'arrivait pas à accélérer plus fort que moi dans la partie rapide. Allé, tu charries Mag ! Non non, Fabrice me confirme que le 500 marche bien. C'est cool alors !

" Bon allé, on va manger ! " On roule un peu et on se pose en ville sur le côté d'un trottoir qui avait du être fait spécialement pour nous tellement on était bien placés. Là on voit passer un groupe de Porsche, surtout des 911, ils doivent faire une sortie aussi tiens. Oui bon, j'aime bien les Porsche moi... Puis nous sommes rejoins par la petite famille de Franck et nous allons nous poser à La Crémaillère.
" Combien de couverts ? - Bah on est 16... " On prend donc toutes les tables qui sont en bord de terrasse mais on est quand même séparés en 2 groupes. On se case comme on peut, il faut composer avec des touristes Anglais qui sont à la table de derrière. Petit apéro, on se restaure (salade, galette, ...), c'est du copieux ! Comme presque tout le monde, je m'en tiendrais au plat principal parce que j'ai déjà du mal à finir : " Heureusement que tu roules plus vite que tu manges Tonio ". Je fais ce que je peux hein ! A l'autre table, Yann mange comme un ogre et je crois qu'il est le seul à prendre un dessert. Bref, on a bien mangé, dans une bonne ambiance, c'est du High Level quoi !

Après avoir payé (quand même !) on se prépare à nouveau. " Bon on est pas pressés hein, je suis en pleine digestion moi... " Bah ouais, après le repas, c'est l'heure de la sieste et je n'ai qu'une envie c'est d'aller me poser au bord du lac. Encore une fois je pars dans les derniers, pfff ! Derrière moi y'a Jul à qui je demande de faire la route avec moi, Damien et Julie et enfin Jacques. On attaque la montée du col de Peyresourde. Rapidement, Jul viens à ma hauteur, j'ai compris, il veut pas laisser Olivier partir devant tout seul... A plus tard Julien... Damien me passe aussi, bon OK, allez-y... Ca commence à tournicoter un peu et on a de voitures à doubler, au gré des dépassements, je me retrouve un peu isolé : ceux de devant s'éloignent un peu et Jacques est un peu plus loin derrière moi car une voiture nous sépare. Je double enfin la voiture qu'il y a devant, les autres n'ont pas attendu... Bon bah je vais attendre Jacques parce que je suis pas certain de la route et que j'ai pas envie d'attaquer pour rattraper les autres, j'ai pas l'habitude des routes de montagne, des épingles, ... Bref, je dis à Jacques de passer devant pour qu'il me montre la route et qu'on roule tranquille. On aperçoit plus loin les autres qui progressent sur la route qui lézarde au soleil. C'est que ça monte et que ça tourne pas mal quand même ! Bien qu'après la route du matin je sois plus en confiance, moi qui d'habitude ne roule que pour faire maison boulot via route nationale et voie rapide, il me reste une certaine appréhension : j'essaye d'aborder les épingles en première pour voir, et puis en seconde tandis que devant moi Jacques est imperturbable et enroule comme un vieux briscard (au sens noble hein). Bon ça va pas trop mal quand même, et donc on arrive au col alors que les autres nous attendent au bord de la route. Pause ! " Alors Tonio, ça va ? Tu veux me passer le GPZ que je te montre comment faire frotter ? " Arf ça y est, on va dire que je suis à la traîne ! Bon, j'ai pas la prétention de pouvoir suivre les plus rapides, c'est clair, mais j'étais pas à la rue non plus !

Bref, la compagne de Franck nous rejoint avec la 306 et on se prépare pour aller au lac. Yann, en bon prince, me pose le GPZ pile poil comme il faut pour repartir alors qu'auparavant Jul me l'avait garé mieux parce que je devais gêner un peu visiblement. Ils sont serviables quand même ces MT ! Par contre, au moment de démarrer, quelqu'un me bloque un peu si bien que je ne peux pas démarrer dans les premiers comme j'aurais voulu et que je me retrouve derrière avec Erzatz. Et après on va dire que je suis dernier ! En plus manque de bol, la voiture redémarre devant nous. Pas grave, je vais rouler avec le Franckounet ! Ah bin il double la voiture tiens... et je peux pas en faire autant avant que ça se mette à tournicoter. ARGHHHHHHHHHH ! Alors je prends mon mal en patience, au moins elle va pas me semer avec la voiture ! Je m'applique pour essayer de bien prendre les virolos. Après une épingle à droite, la 306 s'arrête sur un chemin de terre à gauche qui descend fortement. Mais c'est pas la route ça quand même ?! Je stoppe sur le bord droit de la route, refusant de m'engager à cet endroit. La vitre s'ouvre : " Je me demande s'il fallait pas changer de route à l'intersection un peu plus haut. - Ah bin je sais pas moi, je connais pas la route... (et oui, el Tonio ne connais jamais la route, il faut le savoir, c'est pour ça qu'il aime bien rester en milieu de groupe manière à pas se paumer...) - Faudrait aller voir plus haut les panneaux... - Heu oui mais là je me sens pas de faire demi tour ici (tu parles, ça descend sec devant moi et à gauche y'a le vide, moi qui ai le vertige...) - Bon tu restes là et je vais voir. Je reviens te chercher après pour qu'on continue. - OK, pas de problème ! " La voiture s'éloigne en sens inverse et j'attends quelques temps. La voiture reviens : " Non c'est bon, on est sur la bonne voie, désolée... - Mais c'est pas grave, on est pas aux pièces ! " Un peu plus loin on croise une ou deux motos qui on fait demi tour pour nous retrouver et on rejoint les autres qui se sont arrêtés sur le bord de la route. Bon ! On en profite pour faire le plein d'essence à une station automatique en bord de route. J'en suis à 170 km donc j'ai bien de quoi faire 130 km de plus mais comme de toute façon faudra que j'en remette à un moment ou un autre... Pendant ce temps la 306 continue pour nous attendre au parking du lac. Enfin quand je dis lac, il n'y en avait que des traces. Pendant que Franck discute avec sa douce, les autres démarrent. " Qu'est-ce qu'on fait Franck ? - Allez-y je vous rejoins au prochain lac, je crois que ma compagne va rentrer, les enfants sont fatigués. - OK, dis leur de bien rentrer " Mais c'est que les autres partent déjà ! Je redémarre à peine mon moteur ! J'ai pigé GAZZZZ. Bon heureusement ça roule tranquille et j'ai pas à attaquer pour recoller au groupe. On arrive rapidement au lac. On aligne les motos sur l'herbe à droite, je vais me mettre à côté du CBR. Mouais c'est humide, je vois bien la grosse flaque vicieuse à ma droite, je vais faire gaffe quand même. Effectivement ça glisse un peu par terre. Je béquille le GPZ et Olivier le secoue un peu pour voir si c'est stable. OK c'est bon il bougera pas. Pendant ce temps Yann est impatient, on s'arrête un peu trop souvent et il veut rentrer tant qu'il fait encore beau. Tchao !!!! Tiens je vais me poser avec les autres près du lac. Chouette il reste une place à côté de Carole. Je m'affale par terre, allongé sur le dos pour regarder le ciel qui devient peu à peu menaçant et respirer pleinement l'air pur de nos Pyrénées. Aheum aheum ! Bon, qui c'est qui clope encore ? OK pour le grand air on repassera... Franck nous rejoins après avoir laissé sa petite famille : CHPLAF ! Quand je vous parlais de flaque boueuse bien vicieuse... Le bandit de notre ami, loin d'être un veau comme nous l'avons constaté, se prend plutôt pour un porcidé et décide de se prélasser dans la boue. Hé merde ! (Excusez-moi...) Tout le monde se lève pour aller aider notre ami. Certains disent que la boue ne fait pas de mal et dans le cas présent, seule la pédale de frein est un peu tordue, ouf! En chauffant un peu, on pourra redresser ça sans problème. Plus de peur que de mal donc. On retourne se détendre tandis que le vent se lève et que le ciel se couvre un peu plus, on va pas trop tarder quand même...

On repart tranquille vers Arreau pour s'arrêter prendre un petit café. Mais c'est qu'il tombe quelques petites goûtes ! Qu'est-ce que je fais, je sors le pantalon pluie comme tout le monde ou pas ? Allé ouais je vais le mettre. Mais, mais ? Où il est mon pantalon pluie?! Arf, je l'ai laissé dans le garage ce matin en partant... Quel âne je suis ! Bon heureusement que j'ai mis le cuir quand même, ça m'évitera sûrement d'être trop mouillé... On voit de nouveau passer quelques Porsche tiens, ils doivent rentrer eux aussi. On se mêle à eux pour repartir et ils nous laissent gentiment passer. Bon on roule sous un léger crachin, le cuir me protège bien, y'a plus qu'à suivre la route pour rentrer. On s'engage sur l'autoroute histoire de rentrer " plus vite " parce que la nuit va tomber. On dit au revoir à Jacques qui rentre sur Pau et continue de notre côté. Au bout de quelques kilomètres, Jul bifurque pour rentrer par les petites routes parce que l'autoroute en Mostro, c'est pas passionnant apparemment. T'aurais pas pu le dire plus tôt non ??? J'en aurais fait autant moi, surtout que le bougre arrive chez lui avant nous... Bah effectivement l'autoroute c'est pas passionnant une fois de plus. Vitesse de croisière entre 130 et 150, de temps en temps je descends à 110 histoire de passer à l'arrière, puis je remonte le groupe. Des fois ça s'énerve un peu, allé hop une petite pointe ! 210, pas mal pour un " 500 twin poussif de 60 chevaux ", et je suis pas à fond mais bon on va pas insister, y'a un peu de vent et je peux pas me caser derrière la bulle comme je veux avec la sacoche de réservoir qui en plus me renvoi quelques turbulences. Enfin, c'est quand même pratique, par exemple quand on se traîne à 140, je pose mon menton dessus, les bras un peu détendus, c'est presque reposant ! A un moment je remarque sur le bord droit de la route dans une ligne droite une camionnette DDE avec les warnings. Je parie que je sais ce qu'il y a derrière : bah ouais, une bagnole avec une boite à images ! M'en fiche on roule pas vite là.

Petite pause après le péage, on voit passer les porschistes qui sortent aussi de l'autoroute et qui nous regardes. Tandis que Vincent essaye de ne pas s'énerver sur les ampoules de son feu arrière, Olivier repart... bruyamment ! Après on rentre tranquille alors qu'il se met à faire vraiment nuit, je remonte sur Vincent et Carole pour leur faire signe avant qu'ils prennent leur sortie. On a droit à quelques bouchons mais c'est pas la mort, j'ai vu bien pire (si si, essayer de faire Léguevin - Rangueil de bon matin, vous comprendrez...). Les voitures nous laisse passer en plus en général. Bilou nous quitte un peu après Portet tandis qu'on s'arrête à Candie avec Erzatz, Damien et Julie histoire de discuter 5 minutes avant de se quitter. Je rentre donc tranquille par la rocade arc en ciel, le sourire jusqu'aux oreilles. Merci les amis, j'ai passé une super journée, avec plein de souvenir et de trucs à raconter (ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'ici peuvent le constater). En plus Vincent m'a dit que j'avais très bien roulé alors... Heu... c'est quand la prochaine ? Et pas trop de montagne hein...

» Et enfin, pour finir, La vidéo de la balade... par Sieur franck!!!

Retour en haut de page
 
Les Motards Toulousains - Contact:
Les marques citées sont déposées et appartiennent à leurs propriétaires respectifs
Nous ne sommes pas responsables du contenu des commentaires et photos, qui restent la propriété de leurs auteurs
motards-toulousains.com est déclaré à la CNIL sous le numéro 1053118
MT - Ecuming ze Net since Avril 2002