J'ai peur ! Comment Faire ?

[quote="PHILOU"]Alors, mister YOYORF, tu en es où de ta confiance? ça revient?

Ca revient doucement, grace à votre aide à tous, et puis aussi grâce à Gordoracing avec je fiabilise ma moto sur divers points. Mais pour l'instant et je crois pour longtemps je resterais en mode lopette "on", ce qui me va bien, mais avec le plaisir de rouler qui revient, et je pense que c'est cela le plus important. Et puis avecle printemps et l'été qui arrive, la qualité des routes va me permettre de consolider une partie de cette confiance.

Pour la bière, c'est quand tu veux...........................

on fait un cortege? oups pardon deformation professionnelle...

Ma chère twinette,

Pourrir mon post de cette façon..............tu recommences quand tu veux

Donc SVP Admin' et Modo, laissez comme ça.

Pour commencer, loin de mois l'idée de vouloir donner des conseils car en ce moment j'ai un peu le même problème que toi.

Donc, pour revenir sur le sujet

, tu peux aller acheter le hors série du magazine "sport bikes" sur "les secrets du pilotage".

Ça peut paraître bizarre de se lancer dans la lecture d'un cours de pilotage quand on est pas trés à l'aise sur route

, mais ce bouquin a le mérite :
- de reprendre certains concepts à la base : "comment lire la route", "comment négocier un virage", "comment freiner" ...
- de démystifier un certain nombre de trucs, car finalement une moto ne fait pas ce qu'elle veut, mais c'est bien un objet comme les autres qui subit les mêmes lois de physique que n'importe qui / quoi.

En plus, c'est pas rédigé par des manchots ou des mecs en mal de pub (Arnaud Vincent a participé à la rédaction).

Comme dit l'adage "on a peur de ce qu'on ne comprend pas".

Prendre du recul, revenir aux fondamentaux (comme disent les rugbyman) et avoir des informations objectives et factuelles permettent de comprendre comment ça marche et donc de faire disparaître (ou réduire) la peur.

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Merci pour le tuyau Yoyorf!!

Effectivement, je vais faire ressortir un vieux post de derriere les fagots, qui est pour moi d'actualité et le restera toujours à un moment donné chez un motard!!

Je suis en ce moment en pleine remise en question: doute, réflextions...

Pour vous situer, je vais vous raconter mes dernieres chutes:

La premiere fut trés classique: de la pluie, de la fatigue, un rond point, et un freinage sur l'angle plus loin, me voila au tas!!
C'été un matin vers 09H30, à St orens sur la route qui va à labège. Je travaille une semaine sur deux de nuit c'est à dire une semaine 07h 16h30 et l'autre 16h30 01h00 du mat.
Cette Semaine là, j'étais de nuit, et le matin je me levais de bonne heure car nous cherchions avec ma cherie une voiture.
J'arrive sur ce petit rond point (celui du nouveau bowling), à vitesse modéré, et une voiture venant de droite ne me voit pas.
J'étais déjà dans le rond point, je freine, j'essaye d'éviter mais c'est trop tard, j'ai déjà le pneu de ma roue avant qui est en glissade et qui m'amène au tas sur le coté gauche.
Dans la voiture: un jeune conducteur avec un A, il ne m'a pas vu.
Bilan: un selecteur, et quelques petites rayures mais heureusement j'avais des roulettes de protections
Physiquement rien du tout, une petite erraflure sur mon cuir mais pas de laision.

Je repart dessuite car je n'ai pas le choix, je suis tout seul et avec un selecteur cassé, je vais chez Echap moto.

A Chaud ma premiere analyse: putain fait chier ce jeune, c'est de ca faute, il ne m'a pas vu, je roulais doucement....

La deuxieme:

C'est arrivé le 01/02 vers 11h30 avenue Grande Bretagne. J'étais également de nuit cette semaine là.
Nous devions partir en vacances dans les Alpes avec ma cherie le lendemain, il fallait donc que je prépare pas mal de truc.
Je me gare à la poste, pour cela je monte le trottoir avec ma roue avant pendant que ma roue arriere fait un petit burn sur une place d'handicapé avec de la peinture bleu.Sans le faire expret, j'ai mon pneu arriere qui c'est chargé de cette peinture.

Bref, je fais ce que j'ai à faire à la poste, je m'équipe, je descend du trottoir et me voila fin prés à repartir.
Je regarde à gauche: rien et à droite un bus qui arrive, mais je me dis ça va, tu as le temps de passer.
Je met les gaz, peut etre un poil plus fort que d'habitude avec mon SV...

Me voila parti, sauf que pendant la phase d'accélération je sens mon pneu arriere qui est en train de glisser completement et qui veux me passer devant. Je décélere et c'est déja trop tard, la moto m'ammene au sol coté droit.
Je n'ai pas eu le temps de lacher le guidon, j'ai essayé de retenir la moto jusqu'au dernier moment.
Et paff je percute le sol de tout mon poid sur l'épaule droite.
Je me releve vite, le bus qui arrive: " ca va??" " oué oué ca va, un peu mal à l'épaule quand meme..."
je vais pour relever la moto et là j'ai compris que ça n'allais pas, j'ai l'épaule qui est resté en bas. J'avais une douleur!!!
Bref les pompiers arrivent, super sympa, ils me proposent de me ramener la moto chez moi car je suis à 400 mètres de là. ( merci les gas, je viendrais vous voir pour vous remercier à la caserne de Vion)
Diagnostic: 4 fractures à l'épaule+clavicule+cromio.Ben oué je suis un beau Bébé de 90 kg + les 180kg du SV ça fesait beaucoup pour ma petite épaule.

Je me suis fait opérer ,j'ai donc deux broches dans l'épaule+ un cerclage sur des fragments d'os.
Je me fait enlever les broches le 15 mars: il me tarde et aprés réeducation assez rapide d'aprés le chriurgien.

Voila en gros pourquoi maintenant, je me pose pas mal de question,et pourquoi j'ai peur.

L'accident en lui meme, c'est une chose qui arrive. je ne suis pas vachement traumatisé par cela (quoique ).
En revanche ce qui m'a fait mal c'est le souci que j'ai fait faire et la réaction de la famille. Ca c'est pas évident à gerer, surtout que le 2ème c'est vraiment un accident à la con!! Mais bon c'est toujours comme ca...

Dans ma tête aujourd'hui je ne sais pas quoi faire, biensur je n'ai pas envie d'arrêter la moto. Mais dans tout les cas ce qui est sur c'est que je veux plus en faire comme j'en fesais. C'est à dire la prendre tout les jours pour aller bosser, n'avoir que ca, et pas une voiture à coté quand y a des jours ou je suis plus fatigué ou quand les conditions climatiques sont vraiment pas bonnes.

Et à coté de ca, je suis quelqu'un de trés généreux, et quand je vois les miens qui me poussent indirectement à arreter parceque Ils se font beaucoup de souci, je les comprend à 100%.

Ensuite, avec du recul, je m'appercois que si j'avais été plus vigilent, je l'aurais vu arriver avant cette voiture dans le rond point. Sur la route je fais trop confiance aux autres. Je me dis c'est bon je suis dans mes droits il ne va pas couper la route, freiner ou autre...
Ca c'est sur ça va changer!
Si j'avais fait attention, je n'aurais surement pas glissé en étant plus cool et en laissant passer ce bus.
Mais bon maintenant c'est fait! ça s'appele également l'experience

Je pense que c'est mon physique qui va parler, j'espere ne pas avoir trop de douleur dans mon épaule en moto. on verra bien

Ahhh!! hé bien je m'escuse par avance de la longueur du post, mais ca m'aide à avancer, ca me soulage un peu de partager ca avec vous et de voir qu'au fond, on est tous + ou moins sensible aux même choses et aux même difficultés.

Je suis toute surprise en lisant ce post et merci à toi Yoyo.

Je pensais que j'étais plus ou moins la seule à avoir cette trouille de la route et non de la moto.
J'ai passé mon permis moto en aout 2006. Je dois avoir tout au plus 3 000 km.
J'ai peur de la route et des autres, car en juillet 2005, j'ai eu un accident de moto comme passagère contre un scooter qui nous a coupé la route. Mon permis moto a été fortement compromis, et grâce à mon amoureux, j'ai pu le reprendre et surtout grâce à l'auto-école Ecole de Conduite Toulousaine au Port Saint Sauveur.

Je roule trop tranquillement, et des voitures me coupent la route car je dois les géner. J'ai encore mes tétons sur mes deux pneus neufs sur les côtés de 300 km.
Je regarde à plusieurs reprises, les autres voitures quand je dois sortir un croisement, j'attends vraiment que les autres véhicules s'arrêtent à leur feu rouge. J'avoue que je laisse passé volontièrement un scooter qui me suit de trop prêt pour être bien sûr qu'il ne va pas me couper le route.
Quand je stresse au point de me raidir les bras et de "bloquer la directeur", je me remémore mes cours de conduite pendant mon permis, je m'imagine que mon moniteur est derrière moi, et rale de ma mauvaise conduite et j'arrive à me détendre. Surtout, avoir les bras détendu, bien respiré quand le stress arrive, quand des frissons de peur m'avahissent... Et je pense au recommendation de mon moniteur (Pierre) et ses "crises de colères" pendant mes cours, et ça passe... Mais c'est très dur. J'adore faire de la moto, j'adore ma belle GPZ500.... mais dommage que j'ai peur des autres et de la route.... Je prends tout de même plaisir quand je suis avec ma belle, et tout le reste me passe au dessus, surtout quand j'arrive saine et sauve à la maison. Et là je me dis, qu'est ce que tu as été bien bête de penser tout de suite à l'accident.

Encore merci à toi Yoyo, comme ça je m'apperçois que même des grands motards, ont cette peur.

Au fait, j'attends qu'une chose maintenant c'est que la FFMC31 réorganise un stage de perfectionnement, afin de prendre plus confiance à moi, ça sera déjà une bonne chose

Les stages de perfectionnement, ou les stages d'initiation à la conduite sur circuit, organisés fut un temps par l'ECF de Muret, sont une très bonne occasion de reprendre en main sa moto.

Je recommande moi aussi chaudement ce type de stage.

Je serais aussi aussi très intéressé malgré mon tout jeune permis par ces stages de perfectionnement mais je n'en trouve que sur bordeaux et montpellier (pour les plus proches).

Je n'ai pas encore de moto mais mes 500000 km de voiture m'ont beaucoup appris, y compris sur la fragilité des motards. Et j'aimerai ,avant que de mauvaises habitudes ne me prennent, faire un stage pour me mettre en confiance.
Car moi aussi, même si j'aime la moto, même si je révait de passer ce permis depuis 10 ans, même si dès qu'il fait beau je râle dans mon coin de ne pas pouvoir sauter sur MA moto, j'ai peur quand je roule, un peu comme la personne à l'origine de ce post. (je ne me rappelle pas du nom, désolé).

Alors si vous aviez quelques renseignements à ce propos, cela serait gentil

.

Déterrage de Topic

Merci Yoyo!
Comme je le dis dans ma présentation, je me suis inscrite sur le forum le mois dernier suite à ma première grosse chute. En un mois, mon ressenti par rapport aux faits a pas mal évolué. Au début, j'étais juste heureuse d'être vivante et entière et puis... Les choses se sont compliquées et les sentiments ont bien évolué.
Tout d'abord parlons des faits. Je suis tombée comme une grande, sans l'aide de personne. Un virage limité à 50 pris à 110 sur une rocade humide de nuit. J'ai d'abord doublé une voiture juste avant le virage, ce qui fait que j'étais non seulement mal positionnée, mais en plus au dessus de ma vitesse habituelle. Quand je m'en suis rendu compte, étant déjà engagée dans ledit virage, une seule chose à faire, pencher et accélérer en espérant que ça passe. J'ai décroché de l'arrière. Ensuite, il reste le bruit de mon casque sur le gravier, et les étincelles de ma moto au beau milieu de la nuit.
Je m'en sors avec de la peau en moins sur les genoux et une opération du tendon et de l'articulation de l'auriculaire de la main droite. Dix semaines d'arrêt de travail.
Heureusement, je n'étais pas seule.
Heureusement, l'alcootest était négatif.
Heureusement, le casque Liddl a bien tenu.
Heureusement, je n'ai rien percuté et rien de m'a percuté non plus.
Heureusement, j'ai une bonne mutuelle.
Ca fait beaucoup de "heureusement". Alors d'abord, j'ai investi dans du vrai équipement. Et puis la prochaine fois, je saurais que prendre la moto quand on a peu dormi et qu'on a passé une semaine de merde c'est pas génial. Et surtout, je saurais que si j'ai besoin de me défouler, il existe des circuits prévus à cet effet, sur lesquels on ne risque pas de croiser un gros camion pour vous écraser quand vous êtes déjà au sol.

Pour l'instant, j'ai non seulement peur; mais j'ai surtout honte. Parce que je sais que la peur ne m'empechera pas de remonter( j'aime trop rouler pour m'arrêter à cause d'un petit doigt abimé.), et parce que je sais que je suis l'unique responsable de tout l'argent dépensé et de toutes les inquiétudes causées à mes proches. Mon tort a été l'excès de confiance en soi. On nous en parle pourtant beaucoup à l'auto-école. La prochaine fois j'écouterais la maitresse!

A bientôt sur la route!

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