Odes, Chants et contes motardesques
Le lyrisme
est un moyen détourné de rendre hommage au Gourou
Casqué. Les facéties et les divertimentos sont
monnaie courante dans la secte et c'est pourquoi bon nombre de [MT] pratiquent
l'expression artistique par le biais de la poésie, la prose ou
même la chanson afin de traduire leur rattachement à la communauté
casquée.
Voici le [MT] Spirit Compendium®
des meilleurs contes motardesques de la confrérie, choisis dans
le forum, où s'exprime habituellement la
verve des MT inspirés.
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» Le carter |
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Adaptation de La Corrida de Francis Cabrel, par DJRidou |
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au fin fond du Gers ;
Quelqu'un m'a proposé d'y aller
Et j'ai sauté sur ma bécane
J'ai vu les routasses, les graviers
Et de l'herbe autour...
Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se détendre
Mais cette roue qui part en trav'
Je commence à comprendre
Ils ont refait toute la chaussée
Ils ont laissé plein de graviers
Ils ont bien fini par m'avoir
Ces connards de la DDE...
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
A Marciac je me souviens
Les ruelles farcies de concerts
Je n'vais pas pouvoir y'aller
A cause de ces minus !
Je vais être obligé de rentrer
Avec mon vieux carter tout niqué
Mais ce soir j'y retournerai
Même si j'dois y aller à pied
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
Ils sortent d'où tous ces cyclistes
Avec leurs costumes bariolés ?
Ils ne pensent qu'à une seule chose
C'est de me chambrer
Sentir de l'huile sur mes mains
C'est fou comme ça peut faire du mal
J'ai réparé avec du Top Fix
De chez Sader (et du gros scotch)
Je les entends rire comme je râle
J'les vois pédaler comme je galère
Je pensais pas qu'on puisse autant
S'amuser autour d'un carter
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
Est-ce que ces mecs sont sérieux ?
Si, si hombre, hombre
Roda, roda
Hay que rodar de nuevo
Y compraremos otros
Otro cartér, otros tornillos
Y compraremos otros
Venga, venga, a rodar !
Y compraremos otros ! |
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» Désir, Désir |
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Une adaptation de Désir, Désir de L. Voulzy, par Sp!ke |
Mais aucune chanson
Raconte ce genre d'histoire
Il y a jamais de brêlons
Réunis pour le départ
Envie brêle
Qui n'se comprend pas
Une route belle
Qui n'attend que ça
On en ferait des films
De ces trajectoires divines
De cette situation
On rocks et on speed
Mélodie qui s'entend barouf
Oh I need ride baby
I need ride baby
Baby my brélou {2x}
C'est au quart de tour qu'on file vrouhouhoum
Cette chose-là il faut que tu devines
Mon premier c'est partir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième du délire vroum vroum
Et mon tout fait des souvenirs
On se fait des peintures
Des stickers sur les rayures
On se met des boules dans l'oreille
Pour soutenir des allures
Le savoir-faire
Enrouler Tranquillou
Puis un genou par terre
On ressort comme un fou
Faut enrouler les collines
Des spéciales des sublimes
Le meneur il faut que tu suives
Son premier c'est partir
Son deuxième du plaisir
Son troisième du délire vroum vroum
Et son tout fait des souvenirs
C'est du billard à s'coucher par terre
Ou bien des trip plaisir de pourrir
Perdu dans l'aspi du meneur
Il faut toujours s'placer et ouvrir
Ah ah...
Mais aucunes chansons racontent ce genre d'histoire
Cette histoire il faut l'écrire
Mon premier {2x}
Mon premier c'est partir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième du délire vroum vroum
Mon premier c'est partir
Mon deuxième est plaisir
Mon troisième du délire vroum vroum
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième du délire {2x}
Et mon tout fait des souvenirs vroum vroum...
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» Les Demoiselles d'Anglefort |
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Les Soeurs Jumelles, version Sky, pour les inséparables Titange & Sky |
Nous sommes deux sœurs jumelles,
Nées sous le signe de la moto
Ratatata Paow Paow
Ratatata tata Paow Paow.
Toutes deux demoiselles,
Ayant pris des gamelles très tôt.
Ratatata Paow Paow,
Ratata bing plach scratch Aïe Aïe.
Nous sommes deux sœurs jumelles,
Nées sous le signe de la moto,
Ratatata Paow Paow
Ratatata tata Paow Paow.
N'aimant pas les gamelles,
Et les 49 blagues de Sp!kou,
Ratatata Paow Paow
Ratatata tata Paow Paow.
Nous sommes deux sœurs jumelles,
Nées sous le signe de la moto,
Ratatata Paow Paow
Ratatata tata Paow Paow.
Du plomb dans la cervelle,
Enfin pour la blonde oui mais pas trop,
Ratatata Paow Paow
Ratatata tata Paow Paow.
Nous sommes sœurs jumelles,
Nées sous le signe de la moto !!!
à mon ange |
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» Je Roule en Brigestone |
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Une adaptation de Starmania : Le Monde est Stone par Sky |
J'ai les pots qui éclatent
J' voudrais seul' ment partir
Pas m'étendre sur l'asphalte
Et pas me laisser mourir.
BridgesStone
Je roule en bridgestone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'traine et qu'j'avance pas
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
BridgesStone
Je roule en Bridgestone
J'ai plus envie d'2 pattes
J'ai envie d'les pourrir
Comme tous ces mecs en ducat
Qui bâtissent des légendes
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes
BridgesStone
Je roule en Bridgestone
Laissez-moi tous les battre
N'venez-pas me saouliiir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'vous pourrir
J'ai les pots qui éclatent
J'voudrais seul'ment partir
Pas m'étendre sur l'asphalte
Et pas me laisser mourir
Laissez-moi tous les battre
N'venez-pas me saouliiir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'vous pourrir
J'ai les pots qui éclatent
J' voudrais seul' ment partir
Pas m'étendre sur l'asphalte
Et pas me laisser mourir
Et pas me laisser mourir. |
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» In Virolos Veritas |
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Une allitération en Vé, sous la plume inspirée de SP!KE |
La veille du départ pour la MotarTiflette, SP!KE se sent pousser des ailes de poête :
Voici, à première vue, je ne suis qu'un vulgaire vosgien vêtu d'un vieux cuir à qui les aléas de la vie, font jouer à la fois, le voyou et le vertueux... et vice-versa. Ce visage ne sera que le vain reflet, d'une vive joie, de vivre à la veille de mes vingt-six ans, un voyage, une cavalcade, volant de villes en villes.
Il me serait vain de vociférer tel un vil vanneur, que je vacille à la vue des virolos lovés dans les vallons. Car vexer amis, victimes des vicissitudes de la vie, ferait de votre serviteur, un vilain vaurien.
Dans moins de vingt-quatre heures, la valeureuse voix de mon véloce vélomoteur, touine à défaut d'être en Vé, s'élèvera vociférant virilement au mépris de la vexation de mes trop vieux voisins, qui très vite ne verront en moi qu'une vermine virulente.
Cette valeureuse et versatile machine, vouée à vaincre les vaines voiture vénales, évoluant de virage en virages avec vivacité au mépris de la gravité et de la verticalité. Dans le vrombissement de nos véhicules la veille révisés, de nombreux chevaux gavés, au vilo vibrant, virevoltant dans les routes incurvées des vallées de nos vadrouilles.
Retrouver vénérables vieux et nouveaux venus pour vérifier si les valeurs approuvées par cette chevalerie sont encore en vogue en Navarre.
Il ne serait que vanité que de ne vouloir priver d'un p'tit Vé d'autres volontaires motards. Mais je lèverais volontiers mon verre, car cheval comme cavalier il nous faudra ravitailler.
Car en vérité je vous le dis, nous serons victimes de la violente vague de vindicative chaleur.
In virolos veritas |
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» Le Philou et le Bilou |
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Fable :
Maître Philou, sur son CBR perché,
Tenait en ses mains un road-book à spéciales.
Maître Bilou, par l'arsouille alléché
Lui tint à peu près ce langage :
"Et bonjour Monsieur du Philou,
Quelle fameuse machine que votre beau brêlou
Sans mentir, si votre pilotage
Est comme cette moto de bel ouvrage,
Vous êtes le nouveau Rossi des hôtes de ces routes"
A ces mots, le Philou ne se sent plus péter
Et pour montrer comme il sait bien angler,
Ouvre gaz en grand et se trompe de route.
Le Bilou en profite pour le vaporiser, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien une arsouille, sans doute."
Le Philou, honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus.
Bon allez Philou, copain de moi, fépété les repères de freinages |
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» Les débuts de Lorraine |
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Zizimolo commente les premiers tours de roue de Lorraine |
Lorraine,
Si avec la moto école, tu te mets sur le tas
Rien de grave, elle est faite pour ça!
Si malheureusement, dans la chute, elle fût rayée
En retour, tu sauras pourquoi la leçon t'as payé!
Si ton homme, les conseils veut te faire entendre
En toute confiance tu peux les prendre!
Si les cours ne sont que théories et sciences
Ses conseils prodigués ne sont que retour d'expériences!
Ta persévérence seras alors par des balades récompensée
De joies, de sensations et de rigolades ta vie sera semée!
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» L'Apologie des MT |
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La réponse du petit chaperon rouge au délire Bilounesque ! |
L'Apologie des MT (sur l'air de la chanson homonyme de Matmatah -et oui, encore eux...-)
Cet’sacrée motocyclette ne nous rend pas jobards
2006 approchant rattraper le retard
Vivons à notre époque et dédramatisons
Non bien sûr le motard n’aura jamais raison
Je roule avec ma brêle et sans modération
Comme cette bagnole qu'on prend jusqu'à la déraison
Et pour quelques caisseux est devenu passion
Mais l'Etat ne dit rien le caisseux a raison
Voir un chauffard zigzaguer ne choque pas la morale
Mais l'auto tant louée nous est parfois fatale
Les runs et les virées dans mon pays natal
Des libertés de l'homme devrait être banal
Malheureusement chez nous il faut rendre la main
Si peu dangereux qu'on soit l'état nous fait la guerre
Pour une fausse morale parce qu'il n'en touche rien
Voilà la vérité dans cette triste affaire
{Refrain}
Une arsouille ou un Ricard , si t'as vraiment le cafard
A choisir y a pas photo , moi je choisis les virolos
Les bagnoles ont leurs chauffards, la moto c'est le panard
Y'en a qui la mystifient , moi je fais son apologie
Ce serait pourtant si simple de nous foutre la paix
Deux petites bourres par jour c'est anti-dépresseur
Si l'état dans ce cas n'était pas l'agresseur
Le peuple des motards pourrait bien mieux rouler
C'est encore cette fois par l'argent que le bas blesse
Si au moins les motards pouvait emplir les caisses
Nos dirigeants affables seraient bien plus heureux
Et parfois avec nous viendraient user les pneus
{Refrain}
Les chauffards dans leur caisse ont le droit de rouler
Car aux comptes de l'état apportent leurs deniers
Mais les motards leurs brêles n’ont plus droit de rider
La police est parée ; les radars sont posés. |
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» Viens donc faire une balade MT |
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Bilou met Matmatah à la sauche motardesque |
Salut les djeunzs,
une petite chanson sur l'air de Lambé An Dro de Matmatah :
Si tu cherches un peu de gaieté
Viens donc faire une balade MT
Si t'as pas une moto d'kéké
Viens donc faire une balade MT
Si t'as un permis à fêter
Viens donc faire une balade MT
Y'a des virages à volonté
Viens donc faire une balade MT
Si t'as l'plein d'essence à brûler
Viens donc faire une balade MT
Si dans les courbes tu veux pencher
Viens donc faire une balade MT
Si t'as des slids à faire frotter
Viens donc faire une balade MT
Si à Candie y'a plus d'entrées
Viens donc faire une balade MT
Si t'en as marre de te traîner
Viens donc faire une balade MT
Si un radar t'as bien chopé
Viens donc faire une balade MT
Si un radar t'as bien pécho
Deus da MT d'ober un dro
Si t'as des roads à partager
Viens donc faire une balade MT
Et si t'aimes pas la marche à pieds
Viens donc faire une balade MT
--
Bilou (la fatigue, probablement ) |
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» Au pays de Candie |
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La Tortue Géniale se languit du beau pays de Candie... Alors elle chante ! |
hum, hum... [éclaircissement de voix]
Au pays de Candie
Comme dans tous les pays
On s'amuse on stunte on court
Il y a des lents et puis des rapides
Et pour sortir des moments difficiles
Avoir des amis c'est très utile
Un peu d'astuce, de bricolage
Au pays de Candie
Mais on rêve et on imagine
Tous les soirs en s'endormant
Que la petite piste de banlieue
Va ouvrir incessamment
Pour chasser, notr' tristesse
On cherche la vitesse
Petite et gratuite
Toujours fermée
C'est Candie Can-an-die
et oui, c'est sympa les vacances!
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» Le bistrot des MT |
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Une métaphore signée Bilou, pour expliquer à un nioubie comment ça marche, tout ça ! |
Alors voilà, figure toi que le forum sur lequel tu t'exprimes depuis quelques jours, c'est un peu comme un bistrot de village, ou comme celui d'un quartier pas encore trop bétonnisé et déshumanisé d'une grande ville.
Dans ce bistrot, il y a les habitués, il y a les piliers de bars, qui ont des grosses voix et qui racontent à la cantonade des bonnes blagues ou des histoires qui font rêver les autres, il y a les tauliers, derrière le comptoir, qui sont ravis d'ouvrir leur porte à tous leurs habitués, car ils savent que ce sont justement ces habitués qui font tourner leur commerce, il y a les pressés du matin qui viennent prendre des nouvelles des potes en buvant leur cawa bien chaud, il y a les insomniaques qui philosophent sur la vie jusqu'à pas d'heure, d'autres qui ne disent rien mais qui n'en pensent pas moins... Tous ces gens là se côtoient depuis déjà un bon bout de temps, ils ont fini par apprendre à se connaître, parce que dans un village ou un petit quartier comme le nôtre, tout le monde finit par se connaître, à se saluer quand on se croise dans la rue, à prendre des nouvelles de petit dernier qui a choppé la grippe, de nos dernières vacances, que sais-je encore.
Mais ce bistrot typique, avec son comptoir en bois, ses tables dépareillées et ses chaises un peu déglinguées, c'est aussi un bistrot comme les autres, où chacun peut entrer pour boire un petit café. Les tauliers sont pas sectaires, ils acceptent tout le monde. Et toi un jour, alors que tu passais dans le quartier, tu es passé devant le petit bistrot, mais tu n'avais pas le temps de t'y arrêter, alors tu as continué ton chemin et tu as fait ce que tu devais faire, tu es allé travailler, ou à un rendez-vous... et puis, un autre jour tu es de nouveau passé devant, et tu as remarqué qu'il y avait du monde à l'intérieur, et que l'ambiance chaleureuse qui y régnait avait l'air ma foi fort sympathique, alors tu t'es dit "tiens, un jour je m'y arrêterai pour ma pause déjeuner, je me prendrais bien un sandwich, c'est sans doute meilleur que la cantine, ou alors un cawa le matin en allant bosser". Et un jour tu es rentré, tu as pris ton kawa au comptoir et tu t'es installé sur la table du coin, prés du flipper, un vieux machin aux couleurs défraîchies mais pourtant toujours gaillard, même s'il lui manquait la moitié des pièces sous sa vitre rayée par les décennies qu'il avait vu défiler.
Et pendant que tu buvais ton café, tu entendais les habitués raconter leur vie, ou commenter le match de la veille. Dans un coin, un autre habitué lisait son journal, en mâchonnant son croissant au beurre et en écoutant d'une oreille distraite mais sûre les autres dont les voix emplissaient tout l'espace déjà presque saturé de fumée de cigarettes. De temps en temps, il levait les yeux par dessus son journal pour intervenir dans la conversation, et donner son avis, que les autres prenaient la peine d'écouter. Au comptoir, un bourlingueur un peu grincheux sirotait son ballon de rouge en grommelant contre l'inflation, contre ce monde qui part en couille, un peu contre tout en fait. Mais les autres habitués venait quand même lui taper sur l'épaule et discuter avec lui, de tout et de rien, parce qu'après tout, il avait pas tout à fait tort : ce monde part vraiment en couille.
Franchement, tu te disais que tu avais vraiment bien fait de venir boire ton café ce matin-là, que l'ambiance te plaisait bien, et que ce petit bistrot de quartier, ma foi, tu y reviendrais. Et tu y es revenu, le lendemain même heure, pour prendre ton petit café du matin, et ce coup-ci, tu es resté au comptoir pour le savourer, parce que le café du patron, c'est pas la daube infâme et lyophilisée de la machine à café du bureau. Et comme la veille, les habitués étaient là, ils discutaient, tu en reconnaissais déjà certains, dont le grincheux qui pestait devant son ballon de rouge, ou le patron derrière le comptoir, ou encore les quatre zigotos qui jouaient au baby foot au fond de la salle en rigolant fort.
Et au comptoir, ça discutait ferme à propos des dernières conneries de nos politicards, et toi, peut-être un peu agacé par la remarque d'un des gars accoudés comme toi au comptoir, tu as pris la parole pour gueuler un coup, avec ta grosse voix un peu forcée pour te faire entendre, pour faire un peu comme tous les autres en somme. Mais là, tout le monde s'est retourné et t'a regardé comme un seul homme, un silence de quelques secondes s'est abattu dans la salle, un silence qui t'a paru durer huit milles ans, et les gens sont retournés à leur conversation, pendant que tu cherchais une quelconque issue de secours au fond de ta tasse de café. Les gens se sont fermés, ils t'ont tourné le dos. Et tu t'es retrouvé tout seul avec ta tasse à café.
Ce bistrot là, il s'appelle Motards Toulousains, c'est le bistrot des copaings, ici les gens se connaissent, ils ont leurs codes, chacun a sa façon de parler et de penser, il y a des avis divergents sur tout, mais tout le monde sait comment son voisin fonctionne. Si tu prends le temps de t'intéresser aux clients de ce gastos, d'apprendre à les connaître, tu t'apercevras que sous leur carapace un peu rugueuse, ce sont tous des gens fort sympathiques prêts à discuter avec toi, à t'accepter parmi eux, et à te payer un coup à boire (si si, ça arrive !). Ce bistrot là, c'est le bistrot de tout le monde, chacun y amène sa petite pierre et il se construit un peu tous les jours, reposant sur quelques piliers un peu bourrus, mais finalement attachants.
Ce bistrot là, c'est un peu le mien aussi, il est bordélique, il sent l'huile chaude, le pneu et la clope, il a ses clients caractériels, il est loin d'être parfait, un peu bruyant, il transpire la mauvaise foi motarde... mais je l'aime
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Bilou. Patron, un demi ! |
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» Je chante sous mon casque |
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Paroles de Sky et musique d'un musicien connu ! |
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Mais ça fait pas très sérieux.
Pardonnez-moi, c'est très étrange,
Ça me prend là où ça veut.
C'est la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Ça fait du bien dans les phalanges,
Mais ça fait pas très sérieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire une raison.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz en brélon.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange,
Mais c'est un cercle vicieux.
Y a rien à faire pour que ça change,
Faut se faire à cette idée.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors j'essaie de rouler.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et si c'est pas très sérieux,
C'est la plus belle leçon de vie
Que j'ai reçue depuis toujours;
C'est la meilleure thérapeutique
Quand j'ai des chagrins d'amour.
J'ai la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Ça me soulage et ça s'arrange
Et quand je serai très vieille,
À ma mort, je veux qu'on m'installe
Avec mon casque à la main.
Si vous voyez ma pierre tombale
Qui gigote à la Toussaint...
C'est la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu
Dans les nuages avec les anges
Et tout là-haut dans les cieux.
Pardonnez-moi si ça dérange :
Ça me prend là où ça veut.
C'est la poignée qui me démange,
Alors je gazz un p'tit peu.
Y a rien à faire pour que ça change,
Et si, dans un jour ou deux,
Y a la poignée qui vous démange,
Alors c'était contagieux.
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» Une pitite chanson pour nos amis pistards , par Bilou |
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A fredonner le nez au vent, sur l"air de "Aux Champs Elysées" . |
Je m'baladais sur l'avenue
visière ouverte à l'inconnu
J'avais envie d'faire une sortie
Avec n'importe qui.
N'importe qui et ce fut toi
On s'est croisé vraiment comme ça,
Il n'a fallu qu'un petit Vééé
Pour te rencontrer.
REF 1 :
On a bien roulé
On a bien roulé,
Loin d'la ville, en pleine campagne
Sur les routes de nos montagnes,
Sans oublier de s'arrêter
Dans les p'tits troquets.
Tu m'as dit "j'ai rendez-vous
Sur un circuit avec des fous
Qui aiment faire péter des chronos
Sur leurs grosses motos".
Au milieu de ces motards,
Une vraie bande de tabanars,
J'me suis placé dare-dare
En grille de départ.
REF 2 :
On s'est arsouillé
On s'est arsouillé
Un freinage puis un inter
Une accél et un exter,
Je cherchais l'opportunité
Pour les dépasser.
C'était une fameuse bourre
Et au bout de quelques tours
Je regardais déjà derrière
Les retardataires.
Mais d'vant moi, y'en restait trois
qui roulaient plus vite que moi,
Il m'en fallait vraiment pas moins
pour jouer au malin...
REF 3 :
J'ai tout fait frotté
J'ai tout fait frotté
Les cales-pieds, le carénage
J'me suis loupé sur un freinage,
J'ai réussi à bousiller
Mon beau destrier.
Voilà c'qui arrive aux optimistes,
ceux qui s'croient les rois d'la piste,
J'ai terminé comme un minable
Dans le bac à sable.
Mais après coup, avec les autres
On rigolait de cette vautre,
C'est aussi ça l'esprit motard :
Jamais de cafard !
REF 4 :
On s'est bien marré
On s'est bien marré
Un pif-paf puis une épingle
Une série d'virages de dingues,
Dès qu'j'serai sorti de l'hosto
J'y r'tourne aussitôt !
Taaa tadatadadaaaa tadadadaaaaaa
Ta tadatada tadadaaaaaaaa
Bilou (qu'a encore abusé sur le )
|
|
» Petite fiction, toute en rimes, par Benzz |
|
J'ai mon blouson et j'ai
mes gants,
j'ai mon casque, mon jean troué,
j'ai mes potes et y'a pas d'vent,
y'a plus rien pour nous arrêter.
Y'a du soleil, des routes parfaites,
des virolos au taquet,
et ce soir ça s'ra la fête,
c'est vraiment une belle journée.
On attaque, on ouvre en grand,
des grosses bananes sous les visière,
y'a les virages qui crient "maman",
quand on arrive, c'est l'tonnerre.
Mais y'en a un qui m'regarde,
il s'dit "celui là, j'vais m'le faire",
moi j'arrive et j'baisse ma garde,
parce qu’il a l'air vraiment pépère.
A peine je rentre, v'la qu'i s'resserre,
il m'fait une blague de mauvais goût,
moi qui était si tête en l'air,
si insouciant et tranquillou.
Réveille toi vieux ! t'es dans la soupe,
et il est grand temps de s'bouger,
il vaudrait mieux pas que j'me loupe,
sinon j'vais être très énervé.
Je prend plus d'angle, quelle maladresse,
je conduit vraiment comme un con,
j'aurai mieux fait d'sortir une fesse,
maintenant j'suis coincé pour de bon.
Je mord la ligne, évidemment,
je vais m'faire pourrir de plus belle,
mais ça j'm'en fou pour le moment,
parce que devant, les phares m'appellent.
Naturellement, dans ma grande chance,
en ce dimanche ensoleillé,
y'a un putain d'camion immense,
qui s'promène... il fait qu’passer.
Là ça s'complique immédiat’ment,
avec cette énorme poubelle,
et si j'veux pas qu'il m'rent' dedans,
il faut vraiment que j'bouge ma brêle.
C'est pas possible d'angler plus fort,
je suis déjà sur le cale-pied,
manger les freins, serrer à mort,
ça m'parait être une bonne idée.
Super viril, façon trappeur,
j'ai tout planté sur le goudron,
j'suis désolé si j'vous fait peur,
mais j'avais pas d'ot' solution.
Freiner sur l'angle, c'est jamais bon,
cette conne pense plus qu'a se rel'ver,
à grand coup d'poing dans l'guidon,
j'arrive enfin à maîtriser.
Ca va passer bordel de dieu,
y'a pas intérêt à s'vautrer,
sinon on y rest' tout les deux,
alors j't'en supplie, fait pas chier.
Et en effet c'est bien passé,
et tout les collègues, morts de rires,
ils m'ont chambré toute la soirée,
mais ça aurai put et' bien pire.
Tant pis pour moi, j'ai 22 ans,
j'ai voulus rouler comme les grands.
Mais j'me suis pas foutu au tas,
c'est déjà ça...
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» Gaaaaaaz ! par Tonio |
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Le temps de m'habiller
Je démarre la moto
Quand nous sommes tous deux prêt
On prépare le chrono
Lui qui devient mon dieu
Quand je m'aligne au feu
Sur la ligne de départ
S'alignent mes concurrents
Pas de places pour le hasard
Va falloir ouvrir en grand
Pour que tout s'accélère
Quand le feu sera vert
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Va falloir pourrir les autres
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Et va pas te prendre de vautre
On est tous bien parti
On démarre comme des furies
Le premier virage survient
Derrière tout le monde suit
On pilote comme des chiens
C'est notre mode de survie
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Va falloir pourrir les autres
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Et va pas te prendre de vautre
C'est la course pas de pitié
Chuis pas là pour me traîner
Place aux dépassements
Intérieur ou extérieur
Oui ça c'est du pur bonheur
Tout est bon pour être devant
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Va falloir pourrir les autres
Mets les gazzzzzz ! Mets les gazzzzzz !
Et va pas te prendre de vautre
Vient le drapeau à damier
Tout le monde s'arrête au bord
On garde notre fierté
Car personne n'a pris l’décor
Chacun réinvente la course
Et ça chambre comme des ours
Je crois que tu t'en doutes
On fait pas ça sur la route
Pas fous, on tient à la vie
Sécurité top niveau
Ca se passe sur circuit
C'est ça les minis motos ! |
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» Soleil, par Absolut |
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Soleil
Ta chaleur réchauffe mon coeur
C'est avec beaucoup de bonheur
Que je vois les journées
Lentement s'ecouler
Lorsque tu sors de ta cachette
Mon esprit est en fête
Tes rayons s'étalent dans le ciel
A la manière d'un arc-en-ciel
Parmi les nuages
Tel un grand mage
Tu apparais et disparais
Dans de magnifiques effets
Au soir tu te couche
Dans tes draps pourpres
Pour nous envoûté
Et nous faire rêvé
Tu fond sur l'horizon
Et nous espérons
Le lendemain
Te revoir au matin
Voila,c'etait juste une divagation de mon esprit...........
Et voici la réponse poétique
de john_tgv :
cher absolut,
je te salut.
tu éclaires nos nuits,
mais aussi nos esprits.
De toi, le soleil,
qui partout veille,
est parfois, il l'avout,
un petit peu jaloux.
Il faut reconnaitre
que tes poèmes
nous font renaître,
même les plus blèmes.
Alors, c'est ainsi
que je te dis merci
de nous avoir fourni
de ton plus bel écrit
un portrait bien peint
du soleil du matin. |
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» Poème par Bilou et Absolut |
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Quand on part en balade
Mon cœur bat la chamade.
Rouler entre nous
C’est complètement fou,
Chacun avec sa belle
Qui offre sa selle
A qui le voudra bien
Pour un bout de chemin.
Du bitume, du soleil
Et nos sens s’émerveillent,
Peu importe notre chemin
L’essentiel est d’être bien.
A grandes bouchées
Ca nous fait rêver
Car bien plus que la route
C’est la vie que l’on goûte.
Et pendant chaque pause
Il se passe tant de choses,
Dans nos esprits
Virevoltent tous les récits
Passés ou à venir
Il reste tant à découvrir.
Sur nos fidèles montures
Nous partons à l’aventure.
Quelques kilomètres partagés
De joies et de libertés
Et nos sens s’abandonnent
A une ivresse folle.
Et quand le road est fini
Autour d’un bière réunis
Pour signer le pacte
D’une amitié intacte.
Tout droits resrvées aux motards toulousains
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» Le Bilou, par Bibouille |
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Sur son joujou, ce n'est
pas un bambou
Il y va pas tout tranquillou,
Il fait gaffe aux cailloux et aux clous
Tout en ménageant ses écrous.
Les caribous, les kangourous, les gnous,
Les hiboux, les matous, les loups garous,
Les chiens loups et autres toutous,
Il passe partout, il est toujours debout.
Faut pas être un casse-cou,
Ne pas tomber dans le trou,
Pouvoir toucher du genou
Mais ne pas prendre de cachou.
De la gadoue sur le garde-boue,
Oups, faut y aller tout doux,
Ne pas être un risque-tout
Car il faut être au rendez-vous.
Non non il n'est pas tout fou-fou
Il ne s'agit pas de perdre le cou
Mais d'être dans le coup
C'est ca l'esprit jeune loup.
Toujours là pour des noix de cajou
Quand il faut se gonfler la joue
Rien ne vaut un bon faitout,
Attention il a du goût.
Ne pas boire comme un trou,
Juste un petit glouglou,
S'agit pas d'être saoul,
De tomber dans la gueule du loup.
On le retrouve parfois sur le minou
Où il va pousser quelques miaous.
Rarement vous le verrez faire la moue
Sauf s'il faut compter de mauvais sous.
Quelque part, c'est notre chouchou
Dans ses mots rien de flou,
Ce sont de vrais bijoux
Quel bagou ce Bilou.
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» Le MT, par Sky |
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Ce texte est pour chacun
de vous, les garçons, les filles...tous........
Le MT est un esprit
Je l'apprend chaque jour par coeur
Il traverse à chaque instant mes humeurs
Le MT est un sourire
Je le croise si souvent
Il illumine mes soirées toulousaines
Le MT est un bisou
Je l'ai recu sur la joue
Il a innondé mon coeur
Le MT est une lumière
Je me suis dirigé vers elle
Elle m'a entouré de sa chaleur
Le MT est une passion
Je l'ai adopté et la retrouverais tjrs derriere un guidon
Elle restera en moi jusqu'au dernier soupir
Le MT est si fragile
Je voudrais le préserver au milieu d'une boule de coton
Et lui dire doucement que je l'aime
Le MT est mon meilleur ami
Je veux lui offrir ce ke j'ai de plus beau
Et ne jamais le voir partir....
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» A vous mes amis motards disparus......... (Absolut) |
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Nous nous sommes peut etre
croisés
Surement avons nous echangé le "V" de l'amitié
Aujourd'hui je ne te verrais plus
Ce n'est pas toi qui l'à voulu
Sache que nous sommes tous egaux
Au guidon de nos motos
Le danger est toujours present
Et parfois pesant
Il fait parti de notre passion
Que nous partageons
Dans cette grande famille
Souvent trop fragile
Je ne sais pas ou tu es
Mais sache que mes pensées
Vont a toi mon ami
Tu serras toujours dans mon esprit.........
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» Soufflet de RV à JUL, à propos d'un dessin... |
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JUL ce dessin est très
fin..
comme ton esprit aiguisé...
mais tu manque de respect,
A tous les sds si féminins...
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» Ode aux Ducatistes, par RV |
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Ducatiste tu es devenu,
passionné du rouge éffilé,
Avec un monstro concubiné,
laisse les sds rêver sans plus !!
Ton goût pour les mots fins
Ton pilotage qui ne l'est moins,
Ton esprit MT POWER...
Ton aura au sein des winners,
De ce motard-site de vainqueurs
Font de toi un motard au grand coeur !!
Ode écrite sans alcool sans drogue, et sans raison !!!
RV
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» Ode au gromono, par Absolut |
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Tu roule en monocylindre
Tu n'es pas du genre a te plaindre
Car les vibrations
Ne sont pas une illusion
Mais a la rotation de la poigné
Tu prend un coup de pied
Plus l'avant se léve
Et plus tu réve
Sur le frein moteur
C'est du bonheur
Tu deccelére
Ton poul s'accelére
Des quatre pattes
Sans patates
Tu t'en moque
Tu prefere le son roque
C'est a peut pres ça Titi ?
Thierry (bon je vais prendre un bain )
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» Poème du jeune permis, par Didier |
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ceci est un poeme qu'un ami m'as fait lorsque
j'ai eut mon permis
je l'ai desuite adorer, et il trone toujours dans mon appart ... c'est
pas seulement beau, c'est aussi vrai, je vais donc vous en faire profiter
....
_______________ Moto Conseils ___________________
Bienvenue donc, dans la tribu
De ceux qui aiment se tanner l'cul
Couchés a donf sur leurs pétoires
Du p'tit matin jusqu'au grand soir.
Mais faudra t'souv'nir jeun' motard
Des bons conseils des vieux routards.
Pneus, plaquet', chaines tu changeras
Sans hesiter des qu'ca va pas.
En changeant d'file, jettes un coup d'oeil
Pour pas finir dans un cercueil.
De temps en temps tu peux ouvrir
Sauf si des flics t'ont dans leur mire.
Dans les virages faudra pencher
Mais l'bitume cherch' pas a lécher.
Et surtout n'oublie jamais ca :
C'est ton regard qui t'emmen'ra
Des gros caisseux faut qu'tu t'mefies,
Y sont specialist' des conneries.
C'est pas une raison neanmoins,
Pour faire justice à grands coups d'poings !
Si tu pues trop la biere, la sueur,
Aux gens normaux tu vas faire peur.
Soit bon pote : un motard croisé
Ca vaut un p'tit signe d'amitié.
Et si t'en vois un sur l'coté,
Réflechis pas, faut t'arreter.
Avec tout ca roule bien ta bosse
Sur ta becane, tu s'ras seul boss !
Mais apprends ca par coeur mon frere,
Ca peut t'eviter d'puer la terre !
Didier
_____________________________________
voila voila ....
merci encore didier
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» Ode a l'Absolut, par Thierry (l'abus d'alcool, tout ça... ;-) |
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Ah l'Absolut
Quand tu deprime
C'est mieux qu'une aspirine
Et le lendemain
Tu n'as plus de chagrin Un verre de trop
Et tu va au dodo
Tu fini rond
Comme un boulon
Entre ami
Aucun repit
C'est comme de l'eau
Ca te fait du bien au dos
Mieux vaut en abuser
Ou s'en amuser
Et si tu confont avec l'eau
Fait gaffe a ton cerveau !
Thierry(le poete fou)
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» Ode au Hérisson, par Absolut |
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Herisson
Ta robe pique
Et rien ne t'irrite
Dans le notre jardin
Tu fait le coquin
Herisson
Tu bois du lait
Car ca te plait
Mais sur la salade
Tu n'es pourtant pas malade
Herisson
Qand tu traverse les routes
Tu t'en doute
C'est dangereux
Car tu crains les pneus
Herisson
Des fois piquant
Des fois marrant
Tu es misterieux
Et c'est tant mieux
Hé voila !!!! pas evident l'herisson.J'ai une petite annecdote
sur les herisson.Je vous la raconte mais vous etes pas obligé de
lire.
Voila,quand je n'etai encore qu'un nain,ma mére avait un superbe
potagé.Par un beau jour de printemps alors que je m'initié
au velo,un herisson passa devant moi.Je l'ai ramassé et pensant
qu'il avait faim deposé dans le superbe potagé !!!! Le hic
c'est qu'il a mangé toutes les salades et que mes parent on mit
3 jours pour le trouvé !!!! Je site ma mere quand je lui ai appris
qui etait le fautif " t'es bon pour replanté les salades mon
fils ".Moralité tu croit rendre service a un herisson et tu
fini mareché !!!!!!
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» Ode à l'Ecureuil, par Absolut |
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Bon il m'a été demandé
d'ecrire un poeme sur les ecureil.Je vais essayè de tenté
la chose bien que ces bestioles ne me soient pas familieres !!!!
Toi l'ecureil
Sur les arbres tu te balade
Te voir me rend malade
Tel un funanbule
Tu gesticule
Toi l'ecureil
Tu es toujours discret
Mais plein d'attrait
Tu est gourmand
Mais tellement charmant
Toi l'ecureil
Tu es heureux
Dans ta robe couleur feu
Si tu quitte nos forets
Tu m'en vera attristé
Ben..............voila........
Thierry ( le poete fou )
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» Ode à l'Escargot, par Taïtigovich |
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L'escargot je veux bien le faire:
Ola 'spèce de gros n'escargot
toi, la limace dépourvu de turbo
Quand je te vois déambuler tel un chamallow
et tout gluand, tu sens vraiment la pisse de veau
de toutes manière, 'spèce de n'escargot
ton chalet de bois sur ton dos
me rappelle les vacances à St Malo (???)
j' t'aime pas, t'es pas beau
Toi le vilain n'escargot....
Taïtigovich, poète russe...
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» Ode à la Moto, par Thierry |
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La moto
Des fois tu te sens beau
Des fois tu a bobo
Tu prend de l'angle
Mais jamais tu te glande
La moto
Plus tu monte en regime
Plus monte ton adrénaline
Le nez au vent
Tu vas de l'avant
La moto
Appartient a ton ame
Allume une flamme
Qui ne s'eteint
Que lorsque c'est la fin
La moto
Quelle envie
Qui te rend la vie
C'est trop beau
j'aime la moto
Et voila un autre juste pour vous faire lire un peu! J'espere que vous
apprecié sinon j'en fait un autre et na!!!!!
THIERRY ( le poete fou )
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» Un jour je serais motard |
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Un conte motardesque de Bilou |
Nous autres motards, partageons une passion
commune, un étrange sentiment d'appartenir à une grande
communauté fraternelle, réunis autour d'un idéal
que nous seuls pouvons comprendre : nous roulons à moto, nous aimons
ça et rien, pas même les pires éléments déchaînés
ne sauraient nous en détourner. Et chacun de nous se souvient avec
émotion du jour où le déclic a eu lieu, du jour où
comme une évidence inexplicable, la vérité s'était
imposée d'elle-même : "un jour je serai motard".
Pour ma part ça remonte à déjà plusieurs années
mais je m'en souviens comme si c'était hier : ma première
balade à moto en passager. Mon conducteur, un fringuant jeune homme
de 26 ans, arborant sur son visage un sourire assuré qui savait
charmer les femmes même les plus farouches, les cheveux en bataille,
un brin play-boy, il était mince il était beau il sentait
bon le sable chaud. Il portait fièrement un vieux cuir limé
sur les épaules avec un écusson Triumph brodé sur
la manche gauche, il portait aussi un foulard noué autour du cou,
un jean délavé et une paire de Santiags aux pieds. Son accoutrement
de motard se trouvait complété par un cax bol et des lunettes
d'aviateur.
C'était au mois de juillet, dans le sud-est de la France, le Roussillon
pour être exact. Mon conducteur monta sur son monstre d'acier, une
rutilante Triumph Bonneville 1970, démarra le moteur qui s'ébroua
dans un râle rauque et métallique, et m'invita à prendre
place derrière lui sur la selle passager de la belle anglaise.
Au moment où je fus installé sur le cuir de la selle, je
sentis les vibrations du moteur me parcourir et je me mis moi aussi à
vibrer à l'unisson, comme si je ne faisais déjà plus
qu'un avec la moto.
Alors qu'il réglait le ralenti, mon conducteur se retourna et
demanda avec son grand sourire absolument irrésistible : "on
y va ?"... On y va, il enclencha la première, le cheval d'acier
tressauta sous l'à-coup des pignons se mettant en prise, et comme
par magie, la moto démarra sur un filet de gaz et remonta le petit
chemin de terre jusqu'à la route. Un peu secoué par les
irrégularités du chemin, je me tenais à ce que je
pouvais mais très vite je me sentis à l'aise, parfaitement
en confiance et tous mes sens en éveil. Arrivé au bout du
chemin, mon conducteur mit pied à terre, observa la route qui partait
à la perpendiculaire et demanda : "C'est bon, toujours là
?". Toujours là, plus que jamais. Personne à gauche,
personne à droite, la Triumph s'engagea sur la route, baignée
de soleil, un long ruban de bitume s'étendait à perte de
vue, les senteurs de l'été emplissaient l'air lourd et chaud
de cette fin d'après-midi. La Triumph accéléra doucement,
pour ne pas brusquer son passager, le vent se fit sentir, apportant un
peu de fraîcheur, une douce sensation de plénitude. Puis
vint le premier virage, la moto se pencha doucement, je sentis cette force
étrange qui voulait me pousser à l'extérieur et cette
autre force, intérieure celle-là, qui contrait la première,
dans un réflexe d'équilibre primal. Presque instinctivement,
j'avais trouvé ma place sur la moto, je faisais corps avec elle,
je savais qu'elle allait m'emmener sur des chemins inconnus mais cela
ne m'effrayait guère, bien au contraire, j'avais hâte de
voir ce qu'elle me réservait. Et je ne fus pas déçu.
Les virages s'enchaînèrent les uns après les autres,
dans cette belle région si propice aux égarements bucoliques,
et toutes sortes de sensations se mélangeaient dans un grand feu
d'artifice : des accélérations, des passages à l'ombre
de petits sous bois, quelques freinages appuyés, le vent, la chaleur
du soleil plombant les champs alentours, et toujours les vibrations du
bicylindre dont les montées en régime résonnaient
en moi comme une symphonie lyrique aux changements de tempo aussi vifs
que fréquents. Aucun doute, c'était du pur bonheur et je
me laissais guider par mon conducteur, le louant à chaque instant
de m'avoir fait connaître ce moment de grâce.
ça a duré deux heures ou un quart d'heure, je ne me souviens
plus, c'était tellement intense que la notion du temps m'avait
échappé. On était revenu à notre point de
départ, le petit chemin de terre bosselé. Un tour dans le
Roussillon, un baptême inoubliable. Sur le visage de mon conducteur,
toujours ce grand sourire et cette lueur incroyable dans les yeux quand
il se retourna pour demander : "Alors, ça t'a plu ? contente
?". Ma mère lui répondit oui et l'embrassa avec amour
à l'ombre des peupliers près de la maison. Moi, j'avais
à peine 2 mois et j'étais bien au chaud dans son ventre,
mais je savais déjà que je venais d'attraper un virus qui
ne me quitterait plus jamais : un jour je serai motard...
Bilou (mon père, ce héros)
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|
» Les Webmasters, par Thierry |
|
Un petit poeme?...............aller soyons fou......
Nos webmasters
C'est les meilleurs
Ils sont trois
C'est vraiment les rois
Si tu es triste
Va sur le site
Car ta ranqueur
Se transformera en bonheur
Ballade ta souris
Et tu seras surpris
Laisse toi envahir
Tu pourra decouvrir
A traver les messages
Aucune rage
Mais une bonne humeur
Qui te remplira le coeur
Voila c'est tout...........
Thierry ( le pouete pouete fou...... )
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» Les Pâquerettes, par Tonio |
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Voilà donc le résultat de mes divagations florales :
Quand tu fleuris oh pâquerette,
Tu m’en mets plein les mirettes.
Du parfum que tu exhales,
Tu me fais tourner la tête.
Oh ma jolie pâquerette,
Toi qui paraîtrais banale
Face à ta cousine la rose,
Ce n’est qu’une anamorphose,
Tu n’en as pas le piquant
Ni la couleur rouge sang,
Mais tu caches sous tes airs simples
Un charme digne de l’Olympe.
Si tu étais une femme,
Je te compterai fleurette
Afin de découvrir ton âme,
Toi qui me fais tourner la tête.
Ainsi ma jolie pâquerette
Commencerait notre amourette.
Alors, c'est pas du high level mes amis ?
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» Le Poème de Bienvenue aux nouveaux [MT], par Bilou |
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Bienvenue
A toi le nouveau qui vient de s'inscrire
Sur le site des Motards Toulousains
Quelle bonne idée tu as eu de venir
Et rejoindre cette bande de joyeux zinzins
Soit aussi bienvenue, toi la nouvelle
Parmi ces motards et leurs gros engins
Je veux bien sûr parler de leurs brêles
T'avais compris quoi, petit malin ?
Quel que soit le moteur qui t'anime
Qu'il ait un, deux, trois ou quatre pistons
Conducteur ou passager du brêlon
Avec nous, tu n'es plus anonyme
Une fois par mois, le second vendredi
C'est devenu un sacro-saint rituel
Accueillir tous les nouveaux et nouvelles
Autour d'une bière de l'amitié, pardi !
Mais surtout, c'est pour ça que tu es là
En balade avec nous tu viendras
Sur les petites routes de la région
Des jolis coins y'en a à profusion
Quand nous partons tous sur nos motos
Par monts et par vaux, du nord au sud
A la recherche des petits virolos
Tu verras ce qu'est la [MT] attitude.
Bilou ( - dis "camion". - heu... camion - Poète poète !!)
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Ca y est, il n'y a plus rien à voir. Tu peux aller explorer les autres pages du site, maintenant.
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