La
mer, douce alliée de notre folie motardesque...
Et voila comment tout commença....
Je vous fait un chti road ce soir ou
demain, mais sachez que ce sera virolos et pas de boue...
Allez vous inscrire sur la bdd...
_________________
JUL
Le ton fût donné par notre Admin tel une trainée
de poudre....total: 23 personnes...
Ambiance... |
|
|
|
|
|
|
|
|
La totalité des photos est disponible sur le CD [MT] Multimédia volume 1 ! |
(récit de Bilou et Bibouille,
grands dompteurs de la verve poétique [MT] Spirit ...)
Vécu
Bilounesque |
| Ressentis
Bibouillesques |
Vamos A La Playa
La dernière balade d'il y a trois semaines nous ayant laissé
un arrière goût de gadoue, on s'était dit qu'un petit
road-book avec de belles routes serait le bienvenu pour nous réconcilier
avec nos motos. Jul nous avait donc concocté un de ses roads dont
il a le secret, et rien qu'à le regarder sur une carte (le road,
pas Jul... essayez de suivre un peu !), on était impatient de se
retrouver à Candie en ce dimanche 9 février de l'an de grâce
2003 pour une journée qui s'annonçait mémorable.
La palme du courage revient à Coincoin qui s'est levé le
plus tôt pour prendre la route depuis Montauban vers 7 heures du
matin, et affronter la nuit, le brouillard et un froid de canard. Plutôt
sévère pour sa première balade avec les MT, il a
la niak celui-là, il en veut ! Mais cela n'enlève rien au
courage des autres valeureux motards qui se sont retrouvés à
Candie entre 8 heures et 8 heures et demi, alors que le soleil pointait
tout juste son nez à l'horizon. Dans le désordre, il y avait
présents au rendez-vous Jul en 750SS, Titi et sa katoche, Benoît
en Fazouille, Francky en Fazouille aussi, Carensac et Elise en 748, Jean-nono
et Patounette en GSE, Streetbike avec sa GSE fraîchement acquise,
les incontournables Thierry et Défi en XJR (c'est une kawa, non
? (private joke)), Brice en B6, Gyzmo pour une fois tout seul sur son
ZR7 (bah alors, oukèlé Stéfouille ?), sans oublier
les quelques nouveaux venus impatients de participer à leur première
balade MT, à savoir Coincoin avec son CB500 orange flashy halloween
approuved, Jo-Hell en Hornet (600 ou 900, pas fait gaffe...), Nico et
Mag sur une SVS bleue, et Bibouille et Natoutouille sur le CBR6. Pour
compléter cette belle brochette d'experts, John était venu
pour nous faire un petit coucou en sortant de son boulot. Et j'en oublie
presque que j'étais là aussi, avec Choupinette en passagère.
Mention spéciale pour Thierry et Défi qui remportent haut
la main le trophée du réveil tardif , à en juger
par les plis de l'oreiller encore bien visibles sur leurs visages. En
grand professionnel du tourisme organisé, Bibouille avait préparé
des copies du road-book pour tout le monde... chapeau ! Malgré
la clarté des consignes, certains sont arrivés avec des
réservoir à moitié entamés, mais bon, à
la vue du parc de bécanes en présence et sachant que les
autonomies s'étalaient de 150 à 350 bornes, ça allait
être impossible de synchroniser les ravitaillements... En galère,
après tout on s'en fout ! |
Vamos A La Playa II
Le réveil sonne. Il est 7h15. Depuis un moment déjà,
je ne suis que torpeur tant il me tarde. Les sacs étaient prêts,
enfourchons Pégase. 8h15 Candie. Ils sont là, elles sont
en ordre. Lui aussi il est là : John_Tgv, qui a travaillé
toute la nuit. Distribution d'un road qui a déjà changé,
habitude MT, il faut aller là où la raison nous mène.
Seize belles, 21 joyeux et joyeuses, 8h40, compteur à zéro,
que sonne le glas... et pourvu que la glace ne résonne pas. La
température est proche de zéro, mais ces premiers rayons
de soleil nous réchauffent et laisse augurer une journée
en or. Le départ est dans l'esprit MT, tranquille. Chacun trouve
sa position tout de suite, on est loin de la chevauchée de vendredi
dernier vers colomiers.
|
9 heures moins 20, on est parti ! un convoi de 16 bécanes se
lance sur la route, on a décidé de rouler Tranquillou Bilou
(C) tant que le soleil n'a pas un peu réchauffé la route
vu qu'il y a des risques de verglas. Je ferme la marche avec John qui
nous accompagne quelques kilomètres avec son VTR avant de rentrer
chez lui. Un bout de rocade puis sortie Ramonville, John nous quitte juste
avant qu'on prenne la N113 direction Castelnaudary où nous attendent
Dédé et la régionale de l'étape, une Chaurienne
nommée Sky qui devait venir, puis pas sûr, puis non, puis
je sais pas, puis finalement oui. Des trésors d'imagination et
de persuasion ont été déployés pour arriver
à la convaincre de se joindre à nous... les 60 bornes jusqu'à
Castel se passent sans encombre, calé sur un 110/120, les moteurs
prennent le temps de chauffer, mais nous perdons 3 ou 4 des nôtres
dont Brice Jo-hell et Nico, un peu enthousiastes et partis devant, qui
loupent la sortie pour Castel et continuent vers Carcassonne. A Castel,
on retrouve Dédé et Sky dans un bar, en train de se boire
des whisky , et nous les accompagnons à grand coups de cafés
et chocos bien chauds. Nos échappés de tout à l'heure
nous rejoignent un quart d'heure plus tard, tandis que Streetbike part
à la recherche d'outils pour resserrer la direction de son GSE
qui guidonne sévèrement en dessous de 120. De son côté,
Jean-nono bricole aussi sur son GSE qui a des ratés. Un peu plus
tard au fond du troquet, un baby-foot endiablé s'organise entre
Jul, Titi, Carensac et... et voilà, j'ai oublié qui était
le quatrième . |
| La grande ligne droite après Villefranche donne
envie à certains de monter leur moteur en régime, peut être
pour se chauffer les jambes. Pégase en fait partie. Petite cassure
dans le groupe. Je ralentis, et nous arrivons groupir à Castelnaudary
après avoir apprécier cette campagne qui s'éveille,
cette brume qui dépose son voile laiteux, cette belle lumière
de matin d'hiver, le tout sur un fond de montagnes enneigées. Sublime.
Un tour rapide dans Castel pour réveiller tout le monde en sourdine.
Sky et Dédé sont bien là. 1ère halte où
les chauds breuvages sont les bienvenus. Un jeu MT approuved est là
: le babyfoot. Bon c'est pas tout, j'ai envie de continuer, le goudron
et l'iode m'appelle, je renfile mon casque, ça suit. |
|
Après trois bons quarts d'heure passées dans ce troquet,
nous repartons direction Limoux. Dédé se joint au convoi
au guidon de son B6 et Sky embarque en passagère sur le B6 de Brice.
Toujours à l'arrière, j'observe cette meute de 16 motos
traverser Castel, c'est tout simplement beau. Le rythme accélère
légèrement sur la route de Limoux, nous restons néanmoins
assez groupés, et Bibouille nous quitte aux alentours de Fanjeaux
pour affaire personnelle, il nous rejoindra plus tard un peu avant Collioure...
La route commence à tournicoter sous un beau soleil, les Pyrénées
enneigées se découvrent sur notre droite, les moteurs ronronnent
et je suis sûr que tout le monde affiche un grand sourire de satisfaction
dans son cax, en tout cas moi j'avais une grande banane, du pur bonheur.
Arrivés à Limoux, on s'arrête à la station
essence de l'inter du coin, tout le monde y passe, sur 3 pompes, et ça
dure des plombes. Devant un tel bordellou de motos engagées aux
pompes, des automobilistes qui passaient par là déclarent
forfait et vont voir ailleurs. Pendant ce temps, Mag fait du Caddie sur
le parking de l'inter poussé (lâché même) par
un Thierry en pleine forme et Titi s'essaye à la 748 « c'est
quoi ce truc de ouf ? »
|
| Direction Limoux, la route change, le bitume
se gondole et un creux sans panneau fait souffrir les amortos et les vertèbres
de ma tendre passagère. Je sais que je vais vous quitter momentanément,
et mon coeur est gros. Le rond point fatidique se rapproche, faut vraiment
que je pousse le manche pour empêcher Pégase qui n'a qu'une
envie, aller tout droit et vous suivre. A gauche toute, panneau bleu direction
Bram, Carcassonne, Narbonne, Gruissan.
|
|
Pleins faits, nous repartons le long des gorges de l'Aude.
Nous passons Couiza, puis Quillan. Comme je commence à un peu m'ennuyer
en queue de peloton et que j'ai envie de voir ce qui se passe un peu plus
loin devant, je m'autorise à ouvrir un peu sur ces petites routes
sinueuses et je remonte de quelques places l'air de rien... Passé
Quillan, nous nous engouffrons dans le défilée de Pierre-Lys,
toujours aussi splendide, puis retrouvons une route plus roulante vers
St-Paul-de-Fenouillet où le groupe se laisse enfin aller à
ouvrir un peu. Comme je connais bien ce bout de route et que je me sens
en confiance, je continue à gazer encore un peu et remonte le long
du convoi. Par moments sur notre droite, quelques beaux panoramas des
Pyrénées enneigées s'offrent à nous, c'est
magnifique, et on a une petite pensée pour ceux qui sont allés
tâter la poudreuse ce week-end. Quant à la route, c'est un
vrai boulevard, il n'y a quasiment pas de circulation et on peut rouler
en toute quiétude, je m'applique autant que je peux sur mes trajectoires
et essaye d'angler un peu. Arrivé un peu avant Estagel, une pause
s'impose, fumage de clope et plein d'essence pour ceusses qui ont soif,
et ça discute ferme à propos des derniers kilomètres
parcourus où tout le monde semble s'être beaucoup amusé.
Pour ma part, que du bonheur, à en juger par l'usure de mes pneus,
j'ai même la très nette impression que j'ai un peu réduit
mes bandes de trouille... sans déconner ! Titi passe un coup de
portable à Bibouille qui est au péage de Rivesaltes et on
décide de se rejoindre à Millas, ça lui fait faire
plus de bornes que nous mais comme ce n'est que de la voix rapide pour
lui et du viroleux pour nous, on devrait être à peu près
synchro.
Bibouille range son portable dans sa sacoche réservoir fermée
par un scratch et démarre sur l'autoroute... quelques 30 bornes
plus loin, arrivé à Millas, il s'aperçoit que le
portable a disparu. Pas glop . Pendant ce temps, la meute enroule sur
la petite départementale entre Estagel et Millas, et je me permets
de placer un extérieur dans un droit un peu serré à
un groupe de 3 ou 4 qui bouchonnait en queue de peloton (hé hé
hé, déposés, je les ai déposés !).
Quand nous retrouvons enfin Bibouille à Millas, c'est pour le voir
repartir dans l'autre sens à la recherche de son portable... on
se donne rendez-vous plus tard sur la plage à Collioure. Et la
meute continue sa route, toujours aussi viroleuse, passant par Thuir,
Elne puis Argelès.
Et on se dirige enfin vers Collioure, on arrive par les hauteurs et à
la sortie d'un rond point, la colline s'ouvre comme par magie sur un fabuleux
panorama, la mer d'un bleu profond pile en face de nous. J'en lâche
même mon guidon, ébahi par un tel spectacle... merd merd
merd, ça tourne, rechopage de guidon en urgence, et zouuuuu ! Pressés
d'arriver enfin à la plage, on enroule la corniche à bon
train, ça tourne dans tous les sens, c'est génial !
On pose les bécanes un peu en vrac sur la promenade en front de
mer, à côté d'un groupe de 4 ou 5 autres motos dont
une très belle Speed Triple (reste calme Bilou, reste calme...
rhaaaaa ! ) et on décompresse un bon quart d'heure, histoire de
se remettre des 250 bornes qu'on vient de s'envoyer : pause clope, déblocage
de dos, dépliage de guibolles, relaxation et vue sur la mer.
Il est 13 heures passées et on se décide à bouger,
à la recherche d'un resto... le premier qui se présente
sera le bon, on décide de rester en terrasse et on commence à
organiser une méga table pour 23 personnes. Le patron du resto
a dû halluciner, sûr qu'à cette heure là il
avait déjà commencé à ranger et nettoyer la
cuisine, il ne devait pas s'attendre à voir débouler une
meute pareille. Apéro [MT] approuved pour tout le monde, on passe
commande, et un peu plus tard Bibouille et Natoutouille reviennent bredouilles...
le portable est officiellement déclaré perdu corps et âme
. |
Les pointillés ne sont que lignes, mais je vous
vois tous dans les virolos. Gruissan, coup de balai sur un toit récalcitrant
et bip bip de mon TdC : titi pense à nous et nous renseigne sur
votre position (mon TdC, c'est mon Trou du Cul, mon portable, je vous
raconterai une autre fois pourquoi je l'appelle ainsi). Je renseigne à
mon tour Titi et l'informe que nous devrions être en mesure de retrouver
la chevauchée à Estagel vers 12h15, 12h30 (jamais d'heure
précise en moto non ?). Pégase se rafraichit à Narbonne
et nous reprenons la grande bleue vers Perpignan. Vent violent sur les
panneaux. Heureusement, j'ai pas attaché la remorque aujourd'hui.
Les cuisses chaudes de ma Natoutouille me serrent fort. Eh oui, il fait
chaud maintenant et le vent, ça a aussi du bon.
12h15, Rivesaltes, le péage est à 5m, le TdC donne de la
voix. Le temps d'enlever le casque et de l'attraper avec mes doigts gantés
et boudineux, Titi est passé en messagerie. Coup de fil rapide,
il sont à Estagel à 15 km. On décide de se retrouver
à Milhas, par la rocade Perpignanaise, nous y serons vite. On renquille
vite, trop vite peut etre. A 5 km de Milhas, un regard sur ma sacoche
de réservoir me fait grimacer. Le scratch n'est pas fermé,
grand ouvert par les perturbations de la vitesse. Le TdC était
dedans, il s'est rapé les fesses sur la rocade, le comble pour
un TdC. Impossible de faire demi tour sur cette double voie, la prochaine
sortie est pour Milhas, nous continuons.
Chez les MT, pas de doute, les choses sont bien faites : nous arrivons
à la sortie de Milhas au rond point ou je pensai attendre et voilà
Titi qui déboule en premier, les deux bras en l'air.
Je sais que les premiers arrivés sont heureux, cette portion était
pleine de virolos en tout genre, certains poignés sont fatigués.
Bon, nous n'allons pas finir la route pour Collioure ensemble, on décide
de refaire le trajet en sens inverse, à la recherche du TdC qui
est allé péter je ne sais où. Faut savoir mettre
les chances de son côté. Retour en arrière de 30 km
jusqu'à Rivesaltes, et l'on refait le trajet, évoluant entre
60 et 80 km/h, les yeux rivés au sol, moi à gauche et Natoutouille
à droite, sous le regard étonné de ce superbe Canigou
enneigé. J'imagine ce que le mec en scooter à du raconter
à ses copains le soir : "eh les gars, j'ai grillé un
600 CBR sur la rocade" ouarf ouarf. On s'est arrêté
deux fois, pour un rien et pour une cassette audio jeté sur le
bas côté de la route, et l'on a perdu presque une heure.
On aura essayé, le TdC est enterré.
Sur la route vers collioure... Pressé de trouver la mer, pressé
de revoir toutes les bonnes bouilles des MT, pressé de prendre
l'apéro (ils sont déjà en train de le boire sans
doute), pressé de partout, mais freiné par une course cycliste.
Motards et voitures nous forcent à nous garer dans l'herbe, faut
laisser passer ceux qui souffrent. Vous m'emmerdez, mais avec ce vent
de face, je vous tire mon guidon bien bas. 3 km, corniche, la mer. Vont-ils
être sur le port ? Et comment !! L'esplanade immense du front de
mer est quasi déserte, sauf une grande tablée, 15 m de long,
MT ambiance. Les passants s'interrogent quelque peu sur cette vision burlesque,
mais il suffit de voir l'alignement de nos belles plus loin pour comprendre
l'objet de cette folle troupe. Deux places entre le maître Titi
et la fougueuse Sky nous attendent, accueil toujours aussi chaleureux.
|
|
On est loin des bouchons de l'été, loin de
la foule et des vendeurs à la sauvette. Le Collioure que l'on découvre
est intact, sable blond, mer d'un bleu superbe, soleil radieux, mouettes
qui se prélassent au gré des vaguelettes, la citadelle nous
protège. J'aimerai que le temps s'arrête. Nous rattrapons
vite l'apéro. Une bolognaise, c'est tout bête, mais vous
pouvez pas savoir le goût que cela peut prendre en ce lieu. Magique
! |
|
Le repas se passe dans le plus pur esprit des Motards Toulousains,
sous un grand soleil, vue sur la mer, et en plus on mange bien. Puis,
à la faveur du dessert, la [MT] attitude franchit un nouveau cap
: Bibouille sort de son sac un narghilé et commence à le
fumer, tranquillou. Tu le vois, tu le crois pas : le gars il part en balade
à moto avec un narghilé dans son sac. Excellent. Quelques
valeureux MT se laissent tenter par une ou deux bouffées... ça
a un goût de fraise. Une fois le biniou fini, on se décide
à repartir et on retourne aux bécanes à 100 mètres
de là, c'est peu pour une promenade digestive !
|
| Pendant que certains commencent à baver devant leurs crêpes
Nutella Chantilly, je sors mon calumet, sous le ragard ahuri de certains,
y compris celui du serveur qui hallucine. Les vapeurs de fraises entourent
la tablée. Certains y gouttent et y reviennent avec un plaisir
inavouable. Il est plus de 15h, Titi propose de rentrer par Narbonne,
Béziers, St pons... Oh non pitié, j'ai pas envie de repasser
par Narbonne et d'avoir le plaisir de me faire les défilés
de Quillan. J'allais me résigner à cettte idée de
groupe quand je fus sauvé par Sky pour qui le retour vers Castelnaudary
s'imposait. Tip top, je vais connaître les virolos avec mes MTP
(MTPotes). Euh, où sont les clefs ma Natoutouille ? Comme d'habitude
soupire-t-elle ! Ben oui, les MT commence à me connaître,
je sais jamais où sont mes clefs. C'est comme ça. Ben sur
Pégase comme dab !! Apparemment, je ne suis pas le seul. Merci
Titi !
|
|
Démarrage des motos, on s'équipe, et certains d'entre
nous manifestent une envie de faire la sieste, j'avoue que je suis tenté
aussi mais on a encore la route du retour à faire. On part de Collioure,
on remonte la corniche en se traînant comme des lopettes et malgré
ça j'arrive quand même à me faire une méga
glissade sur une ligne blanche en tentant de doubler une voiture dans
un grand droit (ouais bon finalement non, je la doublerai plus tard, quand
j'aurai fini de digérer...). On enquille la 2*2 voies vers Perpignan,
où on s'arrête pour faire les pleins. La sortie de la 2*2
voies a été un peu folklorique, je fermais la route avec
Dédé et on a vu que très tard qu'il fallait sortir,
j'ai plongé comme un demeuré sur la voie de décélération
en faisant une queue de poisson à une voiture et Dédé
a fait pareil en faisant aussi une queue de poisson, mais à moi
celle-là. Tudjuuu, on a eu chaud !
Le ciel commence à se couvrir, rien de bien méchant mais
y'a plus trop de soleil. A la station essence, Benoît apprend qu'il
est tonton depuis 20 minutes et il doit rentrer sur Toulouse directement.
Nous lui souhaitons bonne route et il est accompagné par Carensac,
Jo-Hell et Streetbike qui en ont marre de voir nos sales tronches (non,
j'déconne ). Pour ceux qui restent, on va reprendre la route de
l'aller, au moins jusqu'à Quillan, mais pour cela on traverse d'abord
Perpignan, en plein centre ville, où certains d'entre nous dont
je tairai les noms, un peu siphonnés et surtout très joueurs,
s'amusent à faire des départs en ligne aux feux rouges sous
les yeux incrédules et désapprobateurs des passants... Passons
. Sorti de Perpignan, on prend la N117 qui nous mène à Estagel
et nous voilà de nouveau sur la route de ce matin. On roule en
file indienne, à allure modérée, limite lente...
il faut dire que nous croisons plusieurs voitures qui nous font des appels
de phares, mais impossible de savoir si c'est juste pour nous faire coucou
ou pour nous prévenir de la présence de radars plus loin.
Dans le doute, on se cale sur un 100/110 jusqu'à St Paul-de-Fenouillet
où on s'arrête au troquet du bled pour la pause café
de 17 heures. Ceux d'entre nous qui s'étaient attablés en
terrasse voient alors arriver un chicot d'alu directement exporté
du neuf-trois qui nous interpelle en ces termes : « Il est avec
vous le gars qui fait des cabrages ? whoa c'est trop bon... et puis c'est
mieux de faire des cabrages que de se faire cabrer... » (avec l'accent
neuf-trois, c'est irrésistible... si vous lui demandez gentiment,
Dédé le fait super bien). Comme on comprenait rien à
ce qu'il nous disait, le chicot d'alu, et qu'il a dû se rendre compte
qu'on se retenait de rigoler, il est reparti en continuant à délirer
sur ses histoires de cabrage... magique, j'en rigole encore !
|
| Départ en groupe sur Perpignan, je prends les rennes pour aller
abreuver nos belles. Pensant aller à la sortie de Rivesaltes au
Carouf local, je bifurque rapidement à la sortie précédente
vers un Leclerc. Je savais pas que tu étais là toi. Derrière
ce fut apparemment la panique. Aïe, c'est la première fois
que je tire les belles et je fais une couffe. Bouh que vas-t-on penser
de moi ? Le plein fait, 1ere séparation du groupe, cf fabuleux
CR de Bilou.
Le train repart, très tranquilou, on se retrouve seul devant avec
JUL, se demandant bien ce qui se passe. Rien de particulier, derrière
ça va tranquille. Coincoin m'inquiète, ce matin, il était
toujours devant et là il roule loin derrière. Un pb ? Coup
de froid et de fatigue. En approchant de St paul, on se comprend avec
WhiteWolf, nos SDS ont envie de trouver des toilettes et nous de se rafraichir
le gosier. D'un coup de 4 pattes, je me propulse devant, juste à
temps pour indiquer le bar du bled. Breuvages et CHICO d'ALU, si bien
nommé par Sky. Une tête en forme de poire et dans les dents,
un miroir pour sa copine. Titi, ne va pas te faire cabrer, stp, déconne
pas quoi !!! Distribution de Laroscorbine à qui qu'en veux. Coincoin
se refait ainsi une santé et va pouvoir repartir la poignée
entre les dents.
|
|
On repart, direction Quillan. Comme à l'aller : de la bonne
route qui virole bien. Jul ouvre la marche, suivi de Titi et le rythme
s'accélère. Parti en dernier de St Paul-de-Fenouillet, je
remonte consciencieusement tout le monde pour finir derrière Titi
et profiter d'une petite leçon de conduite : c'est très
instructif de suivre ces deux-là, ils sont quand même assez
impressionnants avec leurs trajectoires toujours très propres,
un vrai plaisir. Choupinette, ma passagère, insiste pour que je
les double eux aussi... non, faut pas abuser non plus, c'est hors charte
de doubler les ouèbemasteurs ! A quillan, on tourne à gauche
et on s'arrête quelques instants en bas du col de Portel pour reformer
le groupe. Et ça repart pour une petite spéciale de 5 kilomètres,
jusqu'au col. Jul et Titi sont toujours devant, et je me colle une dizaine
de mètres derrière Nico, partant du principe que là
où sa SV bleue passera, ma SV rouge passera aussi ! Coincoin s'est
ainsi vu doublé par deux SV l'une derrière l'autre à
la faveur d'un gauche un peu serré, j'espère qu'on lui a
pas fait trop peur... Vraiment excellent ce col, du pur bonheur, les moteurs
ont eu tout loisir de s'exprimer (et mes bandes de trouille en ont encore
pris pour leur grade, j'vais bien finir par y arriver à les réduire
au néant, hé hé hé !). Passé le col,
on change de versant et la route est humide, ça biaisouille un
peu et on calme le jeu jusqu'à Puivert où on s'arrête
pour regrouper tout le monde, histoire de ne perdre personne au carrefour
qui bifurque vers Chalabre. Choupinette descend de bécane et va
discuter avec Sky, quand la meute repart presque sans prévenir.
Croyant qu'on l'avait oubliée, Choupinette se met à courir
derrière les bécanes en agitant les bras mais se retourne
et se rend compte que je suis encore là, en train de redémarrer
ma brêle. Tous les autres sont déjà partis, et le
temps que Choupinette remette son cax, ses gants, tout ça, ils
ont bien déjà 2 bornes d'avance ! Pas grave lui dis-je,
on va les rattraper. Sur cette petite route très viroleuse et surtout
assez tape-cul, j'avoine un peu, Choupinette s'accroche à ce qu'elle
peut, c'est free-style et ça bastonne dans tous les sens, mais
on parvient tout de même à rattraper un premier sous groupe
qui se fait bouchonner par un vieux camion poussif et rhumatisant que
l'on double de concert, puis dans ma lancée, je continue ma remontée
fantastique et double le peloton... sans déconner, je tiens la
grande forme aujourd'hui !
|
| Le temps s'écoule, la route nous attend. Elle se retrécie,
le défilé approche. Nous étions derrière,
appréciant la meute. Une cassure commence à s'opérer.
Vas-y Pégase, vole de tes ailes ! Ce défilé me reste
encore gravé dans la mémoire. Natoutouille, Pégase
et moi ne faisont qu'un, nous remontons et rattrapons progressivement
la tête. Un pur bonheur cette route là. Un rond point pour
se regrouper et nous voilà peu de temps après à Quillan.
Deuxième court arrêt pour s'assurer que l'embranchement de
Quillan n'a pas été raté, direction le col. Problème
de cale-pieds et de crampe, je tarde à repartir. Un minute de retard,
quelques voitures en plus à doubler, allez Go Pégase. Toute
la montée se fait entre 8 et 13000 tours, c'est moins propre que
le défilé mais on arrive vite en haut, la plupart sont encore
devant. En haut du col, surprise, c'est tout blanc. Oups on calme. 1 km
plus loin dans la descente, on remet les gazzzzzzzzzzz et on continue
à remonter. Youhhh, j'avale une belle dans la descente, le compteur
frôle les 200, calme toi Pégase !! On arrive dans un village.
Ouah certains attendent à un carrefour, les pieds déjà
à terre. Les poignées doivent être brulantes !! L'arrêt
est trés court, juste pour s'assurer la présence de tous.
Mirepoix est à moins de 30 kil, les taupes ont creusés la
route à l'endroit et à l'envers. Ca secoue bien. Je roule
tres cool, soulageant mon corps et celui de Natoutouille. Le ciel s'obscurcit.
Tombée de la nuit, route déserte, petits bois et bosquets
aux alentours, je me méfie des bêtes sauvages, même
si elles nous entendent arriver de loin. On ne sait jamais, on peut toujours
tomber sur un SS-S (Sanglier Sourd et Suicidaire), not MT approuved.
|
A Mirepoix, dernier arrêt essence pour tout le monde ou presque.
La nuit vient de tomber (paf !), et la meute va se disloquer pour rentrer
: y'a Dédé qui reste sur place parce qu'il est chez lui,
y'a ceusses qui rentrent directement à Toulouse chez eux, et ceusses
qui se laissent inviter à prendre un apéro chez Bibouille
et Natoutouille, à savoir Brice, Sky, Thierry, Défi, Francky,
Nico, Mag, Choupinette et moi-même (bah tiens, j'vais pas louper
un apéro non plus !). C'est Bibouille qui est désigné
volontaire pour ouvrir la route jusqu'à Toulouse, il fait nuit
et il y a pas mal de circulation, on remonte les files de bagnoles tant
bien que mal et comble du bonheur, il se met à pleuvoir quand on
arrive vers Pamiers, heureusement à partir de là la route
est franchement rectiligne ce qui limitera au moins les risques de glissouille.
Par contre, on commence à avoir quelques soucis de visibilité,
en tout cas moi j'y vois presque autant que dans le trou du cul d'un opossum.
Thierry et Défi, qui fermaient la marche, s'arrêtent pour
passer les combis, on ne remarque leur absence que beaucoup plus loin
et on les attend à un rond point pas loin d'une dizaine de minutes,
à tel point qu'on commençait à s'inquiéter.
La route continue sous la flotte jusqu'à Toulouse et on se laisse
guider par Bibouille jusqu'à chez lui aux amidonniers où
on arrive bien trempés, entre ceux qui avaient pas de combis et
ceux qui en avaient, mais pas étanches...
|
Mirepoix. Remplissage des poumons et des réservoirs. Le groupe
va se séparer. Je n'ai pas envie que cela finisse, je propose l'apéro
à l'arrivée. J'emmène le groupe apéro sous
la pluie à partir de Pamiers. La route avec les phares et la nuit
est un vrai feu d'artifice. Au rond point Jospin, TD a disparu (Thierry-Défi).
Ils se sont arrétés pour mieux lutter contre les éléments.
Ils tardent, on s'inquiète. Ouf les voilà, je vais rouler
plus cool jusqu'à la chaumière. Je n'ai pas envie d'en perdre
un, je les aime trop ces MT. Coincoin nous salut finalement sur la rocade,
il est trop coincoin mouillé.
Après ce finish humide et mes 632 kil au compteur (mon record
à ce jour), nous sommes tous bien heureux de nous retrouver entre
nous au chaud, plein d'images sublimes dans nos yeux pétillants,
plein de sensations virolesques jusqu'au bout de nos doigts. |
Là, on s'organise un apéro coussins, un petit fumage
de narghilé, bref du bonheur en barre après toute cette
route qu'on venait de voir défiler sous nos roues. On l'avait bien
mérité... mais la route ne s'arrête pas là
pour tout le monde : Brice doit ramener Sky chez elle à Castel,
puis revenir à Toulouse... qu'est-ce qu'on ferait pas pour notre
Chaurienne préférée ? Pendant ce temps, on va se
chercher des pizzas au coin de la rue, et on termine la soirée
autours du Narghilé de l'amitié (c'est un nouveau concept
en cours d'homologation [MT] approuved), tout ça dans une toujours
excellente ambiance malgré la fatigue de la journée.
Minuit, l'heure de rentrer... demain on bosse (heu, pas tous en fait).
|
Bacardi coca, Perroquet ou 51, Baileys, Malibu coca, Martini Blanc
ou rouge, Pizzas, voici comment s'achève à minuit une journée
extraordinaire, sous les volutes de pomme que diffuse Seigneur Narguigui,
et sous les jappements de Siska provoqués par les multiples papouilles
de WhiteWolf, de Mag et... de la meuhhhhhhhh. |
|
Merci :
- A Jul pour nous avoir concocté et organisé ce road-book
d'anthologie
- A Bibouille et Natoutouille pour le chaleureux accueil chez eux
- A John pour le petit coucou matinal (hé, t'as entendu le concert
de klaxons quand on t'a laissé à Ramonville, ça donne
un aperçu de ce qui t'attend pour ton mariage... high level)
- A Mag, Coincoin, Bib, Francky... pour les photos
- Aux passagères pour leur compagnie
- A ceux que j'ai oublié et qui m'en voudront pas trop j'espère
- A tous ceux qui étaient là pour leur bonne humeur
- A tous ceux qui n'ont rien fait pour empêcher que cette balade se
fasse, à savoir sa sainteté le pape JP2, monsieur Jospin Lionel,
retraité, et ma boulangère que j'adore
- A nos 3 ouèbemasteurs grâce à qui toutes ces rencontres
sont devenues possibles
- Au Dalaï Lama pour ses conseils avisés à propos de
zénitude
- A Ducati pour avoir conçu une moto fiable, capable de rouler 500
bornes en 1 journée
- A l'inventeur du Narghilé (j'en veux un, ça s'achéte
où ces trucs-là ?)
|
| Tout simplement merci à vous tous. |
Bilou. |
Bibouille. |
La balade vu par l'intérieur des motards toulousains...
Bilou:
C'était du pur [MT] spirit approuved homologated .
Je fais le CR dans le courant de la semaine...
Bilou.
Bibouille(Bib):
en style telegraphique en attendant Mercredi ou je tenterais de vous donner
quelques details supplementaires...
16 belles, 21 MT, froid, soleil, pluie, neige, mouettes, virolos gigantesques,
un chico d'alu cabré, une superbe tablée sur le port face à
la mer, un scooter en duo qui double un 600 CBR sur la rocade de Perpignan,
630 kil pour moi et 500 pour les autres, le tout sous des vapeurs de fraise
et de pomme, minuit fin du bonheur d'une ballade tres MT aprouved, merci Jul
et merci a tous....
Bib
Skyfille:
23 MT il me semble!!
Merci a toi et ratoutouille pour votre accueil, et ce tres sympatik apéro,
et un gros poutou a simca1000 ( terrible cette poupette!!!)
demain je m'mets au narghileh !!!!héhéhéhéhé
pour le reste de cette merveilleuse journée du bonheur mtiesk, ni
plus ni moins, et de supers pilotes pour leurs sds , toutes tres contentes!!!!
Natatouille:
C'était le bonheur cette virée à Collioure... la joie
et le bien-être que j'ai pu ressentir tout au long de cette journée
me font oublier les courbatures de ce matin... encore merci bib pour les deux
tours de rocade de Perpi... tu pouvais trouver mieux comme ballade romantique
tu crois pas ??? Au fait c'est pas ton portable qui sonne ???
Merci à Mag et son pilote d'avoir pensé à la pause pipi...
et oui les SDS ca a une vessie, faudrait pas l'oublier !! Pour tous ceux qui
étaient à l'apéro, Siska et la Meuuuhhhh vous embrasse
autant que moi.... a très bientôt.
Gyzmo:
C'est vrai, du pur bonheur, des paysages magnifiques, un port bien sympathique,
une meteo bien belle, a part la fin de la ballade sous la pluie mais sinon vraiment
sympa, le road a ete legerement modifie, mais les routes etaient sympa, bref
du bonheur en barre.
Merci a tous....
Airwaves :
Quel bonheur de voir la mer....pffff fait au moins 2 ans que j'ai pas vu
des vagues et des mouettes !!!
C'etait vraiment AWARE, meme JC va damme n'a pas atteint un tel niveau,
c pour dire.......
Encore, encore, encore.......
Thierry :
Vraiment geniale cette petite virée
Virolos et paysages superbes c'etait que du bonheur !!!!!!
Et le narghuilé a la pomme............. ...........exellent !!!!
Merci pour le road et merci bibouille pour cet apero fort sympathique !!!!
JE VOUS AIME TOOUUUUUSSSSS
Thierry ( trop bon les vacances )
Carensac:
Notre Dragibus ou bonbon préféré nous a concocté
un petit article sur son site (www.fastcarensac.fr.st)
c'est ici
pour les photos et là
pour la vidéo...
|