Voilà, tout est parti de là... (message sur le forum)
Posté le: Jeu 24 Oct 2002 9:25 Sujet du message: Chti
resto dimanche midi 27/10
B'jour
Je vous propose un petit repas de midi dimanche à Luchon (31). Pô
besoin de partir de bonne heure, on ira par Saint Gaudens. Si le temps le
permet bien-sur quoique si seulement 3 gouttes d'eau cela ne devrait pas nous
arréter. Bref un petit repas tranquille puis un petit retour tranquille
histore de bien terminer le week-end.
La famille en cas de pb pourrait suivre en voiture, enfin ce que j'en dis.
Bref donnez moi vos réponse, de toute façon j'y vais
Vtux
Ainsi, le Vince nous proposait de se retrouver à Candie
à 10h le matin du 27/10 pour aller jusqu'à Luchon, manger un
bout et se faire une ptite roulade sympatoche dans le coin.
La météo de ce jour donnait à peu près
ça :
» Le récit de la journée par Bilou
Salut les djeunzs,
Boudiou,
nous étions bien nombreux en ce dernier dimanche du mois d'octobre :
Vincent et Carole en B12S
Franck en B6
Fabrice et Mag en ZXR750
Damien et Julie en TRX850
Olivier en CBR900
Yann en Fazouille 600
Tonio en GPZ500
Jacques en GSX1400
Jul en Mostro dark 600
Vincent (narrateur) en SV650S
Et la famille de Franck qui nous a rejoint à Luchon en 306 (bêêêêh,
une voiture!!!!)
Nous nous étions donné rendez-vous à 10
heures au pays de Candie. Tout le monde était là à peu
près à l'heure, exceptés Jacques que nous devions rejoindre
à Martres-Tolosane et Jul qui nous a rattrapé à Luchon,
mais c'était prévu.
Nous
sommes partis un peu en vrac sur l'autoroute jusqu'à Martres-Tolosane.
Je fermais la route et loin devant, à l'ouverture, ça zigzaguait
sans arrêt, doublant et se rabattant devant chaque voiture sur la 2 voies,
ce qui obligeait le peloton à faire de même et tout ce qui en résultait
c'était un serpent insensé qui ondulait et accordéonnait
à un rythme bizarre. Franchement, on aurait pu rester sur la voie de
gauche, à la vitesse où l'on roulait ça n'aurait gêné
personne. M'enfin bon.
On a suivi l'autobeurk jusqu'à la sortie de Martres-Tolosane où
Jacques nous attendait depuis environ un quart d'heure. On a discuté
quelques minutes et on est reparti sur les petites routes, laissant derrière
nous la monotonie de l'autobeurk. Damien a insisté pour qu'on s'arrête
à la première pompe venue, sans quoi il allait tomber en rade
en peu de temps. On a finit par trouver une station au bout de 15 ou 20 bornes
un peu avant St-Gaudens, Damien s'y est précipité (l'avait soif
la Trixie !!!) et d'autres en ont profité pour abreuver leurs montures.
Après ça, les premiers virons sont arrivés. Devant, le
groupe de tête ouvrait la route à un rythme soutenu mais on essayait
quand même de rester groupés et on avait vite fait de taper des
vitesses pas franchement homologuées sur la nationale heureusement bien
roulante qui nous menait à Luchon : par moments, je jetais un coup d'oeil
au compteur pour constater qu'on pointait à 170 km/h. Jul nous a rattrapés
juste avant d'arriver à Luchon et a consciencieusement remonté
le convoi jusqu'à l'ouvreur sans oublier de saluer tout le monde au passage.
On s'est arrêté quelques minutes sur un petit parking juste en
entrée de Luchon. Pause clope.
A peine avais-je posé le pied par terre que j'ai demandé sur un
ton à peine ironique "C'est mon compteur qui est largement optimiste
ou on était vraiment à 170 ????". Consternation dans les
rangs, j'ai eu l'impression d'avoir dit une grosse connerie... "bah quoi,
on roulait pas vite" me suis-je entendu dire, même si 2 ou 3 ont
quand même admis que par moments c'était limite. Qu'est-ce que
c'est que cette bande de malades, me suis-je demandé...
Bon, à midi passé, il était plus que temps de poser les
brêles et de trouver un resto. La famille de Franck venait de nous rejoindre
en voiture et on a garé les bécanes en vrac sur un grand trottoir
pas très loin du resto sans que ça gêne trop le passage.
Au resto, on a demandé une table de 16 personnes en terrasse... Pas jouable
d'un morceau, il a fallu faire deux groupes. Le repas s'est très bien
passé, l'ambiance était excellente et conviviale. Mon voisin Yann
a mangé comme quatre : sans doute voulait-il être en forme pour
s'exprimer pleinement dans la montée du col de Peyresourde qui était
au programme juste après le repas.
M'ouaip.
Une fois l'opération
resto pliée, on a repris les bécanes pour la montée du
col de Peyresourde. Je l'avais déjà fait par deux fois et même
si je me souvenais que ce col n'était pas piégeux, je décidais
de rester un peu en retrait pour monter avec un groupe un peu moins démonstratif
que les arsouilleurs déjà loin devant. ça n'empêche qu'on s'est bien amusé
: je talonnais Franck de près dans les épingles alors que Damien
était tout juste derrière moi... je crois même que je le
bouchonnais un peu dans les épingles, vu que je les abordais en grande
partie sur le frein moteur (les freinages de trappeur, c'est pas mon truc) et
qu'une fois engagé, je tournais pas vraiment à bloc : sans doute
pour ça qu'il me collait le train. Le B6 de Franck dépotait un
max et le son de Yosh m'a accompagné toute la montée, c'était
assourdissant, tandis que j'entendais les wabros wabros des migs de la TRX juste
derrière moi. Quand on est enfin arrivés en haut, j'étais
à moitié sourd... tous ces pots full-baroufs, ça devrait
être interdit... d'ailleurs c'est interdit.
Jacques est resté derrière pour accompagner Tonio dont c'était
la première sortie sur une telle distance et qui bataillait un peu dans
les virolos.
Un peu avant Arreau, dans la descente du col, on a bifurqué à
gauche pour aller se poser près d'un petit lac, et on a profité
de passer devant une pompe pour faire quelques pleins pendant que Jul resserrait
quelques vis et écrous sur la Ducati. Comme le premier lac était
à sec, on a poussé jusqu'au suivant, beaucoup plus petit, limite
étang... Au lac, on a posé les brêles sur le bas côté
du chemin, à moitié dans l'herbe et en manoeuvrant pour se faufiler
entre deux bécanes, Franck a posé sa roue avant dans une flaque
d'eau, la roue a glissé et le B6 est tombé sur le côté
droit dans l'herbe un peu gadouilleuse qui heureusement a amorti la chute :
de cette petite séance de jardinage on n'aura à déplorer
qu'une pédale de frein un peu tordue.
On a passé une vingtaine de minutes allongés dans l'herbe au bord
du lac, on y serait bien restés plus longtemps mais le ciel était
couvert et le vent froid qui soufflait alors en fond de vallée n'incitait
pas au farniente. Yann a quitté le groupe et est reparti seul : probablement
à cause du rythme trop pépère du groupe ou des nombreuses
pauses, il a préféré rentrer seul à son propre rythme.
On est parti quelques minutes après lui et on est remonté sur
Arreau, pour attaquer la vallée vers le nord. A l'horizon de gros nuages
gris n'annonçaient rien de bien folichon et on s'est arrêté
dans un troquet pour une petite pause café et aussi pour passer les combis
pluie : allez zou, tout le monde déguisé en cosmonautes !!!
C'est sous une
sorte de crachin même pas mouillant qu'on est remonté jusqu'à
l'autoroute à Lannemezan, tout en doublant une procession de Porsche
(il devait y avoir une concentre pas loin). Comme la météo n'incitait
pas vraiment à l'égarement sur les petites routes et comme l'air
de rien, il n'allait pas tarder à faire nuit (c'est nul l'hiver !!!),
on a décidé de rentrer sur Toulouse par l'autobeurk. Jacques a
pris la direction opposée à la nôtre pour rentrer sur Pau...
Bah tiens, pour une fois il allait sûrement être chez lui avant
nous !!!
Sur l'autoroute, on a gazé un poil, par moment le compteur du SV allait
titiller les 200 mais là j'm'en foutais, c'est beaucoup moins risqué
que sur nationale. Juste après le péage, petit arrêt mécanique
pour Vtux qui se battait avec une des ampoules de son feu de position arrière.
Certains ont vu un radar planqué dans une bagnole un peu plus haut, ha
bon ? pas moi (j'suis passé trop vite, c'est pour ça). Vtux ayant
fini de réparer son feu (un bon coup de massue), on est reparti. Au fur
et à mesure qu'on se rapprochait de Toulouse, la circulation devenait
plus dense mais la majorité des voitures se poussaient pour nous faciliter
le passage : y'a pas à dire, les caisseux de la région sont quand
même sympa... c'est pas partout pareil.
Il faisait bien nuit en arrivant sur Toulouse. Le convoi s'éclatait au
rythme des sorties que chacun prenait à son tour pour rentrer chez lui...
Grand Véééé, on se retrouvera pour une prochaine
balade, ou pour boire un coup, tiens !
Bilou. (Toute ressemblance avec un groupe de motards bien connu serait une pure
coïncidence)
» Le récit de la journée par Tonio
Ah qu'est-ce qu'on ferait pas pour faire plaisir aux demoiselles
hein ? Hé oui, j'ai promis à Skyfille et Petit Ange que je leur
ferait mon récit de la ballade du 27/10. Donc voilà, je m'y
colle enfin, pour vous raconter ma première ballade vue de mon casque
(va falloir l'agrandir pour que vous y rentriez tous !) et je vais essayer
de vous faire un petit CR dont vous direz des nouvelles. Oui parce qu'il m'arrive
d'écrire à mes heures (qui a dit perdues ?).
Donc voilà, nous sommes le dimanche 27/10, il est 8 heures, le réveil
s'allume et me voilà assailli par les news de France Info, d'habitude
ça me fait redormir mais là je me sens motivé pour me
lever... enfin, 20 bonnes minutes plus tard ! J'en profite pour bénir
le changement d'heure, une fois n'est pas coutume, de m'avoir offert une heure
de sommeil en plus car l'ennemi principal du Tonio le matin c'est la léthargie,
il faut le savoir... De toute façon, j'ai le temps, on a RDV à
Candie à 10H, j'ai fait le plein hier soir et j'ai même passé
l'éponge sur la tête de fourche de la moto et sur mon casque
pour y voir clair. Ahhhh pour une fois je vais être à l'heure.
Hop une petite douche, petit déj, et c'est parti. Arf, finalement je
suis pas en avance tiens... Heureusement après avoir passé les
travaux à l'entrée de la voie rapide de Colomiers, ça
roule, surtout sur la rocade Arc en Ciel. D'ailleurs en parlant d'arc en ciel
il fait pas trop mauvais. Bilan, j'arrive à 10h ... 5. Mouais on a
vu pire, d'autant que je suis pas le dernier, ouf, je vais pas être
de corvée de croissants ! En effet, j'ai le temps de dire bonjour à
tout le monde : Skyfille et Vtux (B12S), Erzatz et son camescope (" Tonio,
dis bonjour à la caméra ", B6), Damien et Petit Ange qui
a re-signé pour se faire meurtrir le dos sur le TRX, Néné
sur son CBR et Bilou avec sa SVS rouge. Il y a aussi notre cher Jean Nono
qui est venu nous saluer avec Pat pour nous porter chance et amener le beau
temps, ainsi que le grand Titi avec son jouet made by Katoche. Puis arrivent
Mag et Fabrice sur le ZX7R de ce dernier (chouette, une autre Kawa !) et enfin
Ragoun qui a certainement hésité longtemps entre ses différentes
motos avant de se décider à prendre la Fazer 600.
" Bon alors, on y va ? - Ouais allé, c'est parti ! " Je m'intercale
vers le milieu entre Franck et Damien pour prendre la voie rapide direction
Muret, puis un bout d'autoroute pour rejoindre Papy2Pau au croisement de la
sortie de l'autoroute / nationale N117 à Martres-Tolosane. Oui bon
l'autoroute c'est tout droit, on forme une file qui s'étire passant
de la voie de droite à la voie de gauche au gré des dépassement
de voitures. Ca fait un peu chenille qui ondule mais ça a le mérite
d'éviter d'aller toujours tout droit, au moins on aura pas (trop) les
pneus carrés... Le rythme est correct entre 130 et 150 avec quelques
petites pointes mais dans l'ensemble on reste sages, il parait que les bleus
sont de sortie... Ah enfin, on en voit le bout de cette autoroute ! On retrouve
Jacques qui nous attend et on en profite pour s'arrêter 5 minutes. "
Mais Tonio, il brille ce GPZ ! Tu l'as pas lavé pour la ballade au
moins ??? Ca porte malheur ! - Heu non non, je l'avais lavée pendant
la semaine pour prendre quelques photos... " Enfin bref, on discute et
on se décide à repartir, j'espère qu'on va changer un
peu de style de route...
On y va mollo parce que le TRX a soif et qu'il est bientôt à sec.
Cette fois j'ai mal calculé mon coup et je suis reparti à l'arrière
(j'aime pas être derrière !), juste devant Damien. Je reste à
mi distance entre lui et Bilou afin qu'on reste à peu près groupés.
Mais un peu avant l'entrée d'un bled, je vois Damien s'éloigner
dans mes rétros. Et merde, on dirait qu'il est en rade et les autres
continuent... GAZZZ ! ! ! ! Je vais les prévenir. Je les rattrape à
un cédez le passage où on demande aux locaux où on pourrait
trouver une pompe. Je fais signe aux autres : " Je crois que Damien est
en rade d'essence ! -- Wabro wabro -- Ah bin non, il est là finalement...
j'ai pas l'air con moi... ". On continue dans notre quête de la
station service. La route est déjà plus sympa mais ça
reste assez droit, si bien que notre petit train train se met à osciller
" Tiens, on chauffe les pneus pour préparer une séance
qualif ? ". Après un essai infructueux, on trouve enfin une station
automatique pour rassasier les montures qui en ont besoin (moi je m'en fiche,
j'avais fait le plein avant...). Encore une pause donc. J'en profite pour
jeter un oeil à la SVS de Bilou parce que je trouve que c'est quand
même une jolie bécane. Le temps de m'apercevoir qu'en travaillant
un poil la selle je serais pas si mal dessus mais qu'il me faudrait plutôt
une version N parce que les demi guidons sont hyper bas, tout comme la bulle,
et que j'ai les bras super en avant, surtout par rapport à mon GPZ.
En fait, elle est bien ma bécane ! Position de conduite pas trop sport,
bonne protection, assez de pêche pour moi, du pur bonheur quoi !!! Bon
OK, j'arrête avec les fleurs et on continue.
On arrive dans St Gaudens, tiens je reconnais pas, ça pue pas pour une
fois
On tourne à gauche sur une petite route toute pourrie sur
laquelle j'ai l'impression de faire une séance de marteau piqueur...
Heureusement ça dure pas, ouf ! Et là, à nous les départementales
roulantes ! Je suis de nouveau au milieu de la meute. A un feu, Yann ouvre
son casque et me marmonne un truc : " Tu vas voir... --- VROUMMMMM (le
feu passe au vert et devant ça démarre) --- Quoi ??? "
Comprends pas ce qu'il me dit... Pas grave, il a l'air tout content... La
route est un peu vallonnée et je comprends rapidement ce que me disait
Ragoun, ça devait ressembler à ça : " Je vais y
aller comme un âne " Donc devant, les plus furieux, Yann, Olivier,
et certainement Vince (et Sky) et Franck, ouvrent la route, je suis suivi
de Fabrice et Mag, Jacques, Damien et Julie, et Bilou (dans l'ordre que vous
voulez). Comme d'hab j'essaye de rester à mi distance entre celui de
devant, Erzatz si je me souviens bien, et celui qui me suit (et qui parfois
s'éloigne dans mon rétro... hé ouais !). M'enfin je mets
les gazs et je dois dire que je tiens le bon rythme, si si ! Entre les quelques
lignes droites et les grandes courbes, on atteint vite des vitesses comment
dire... élevées ! Mon compteur indique parfois entre 160 et
170, " 'tain mais c'est qu'ils y vont devant ! ". La route devient
de plus en plus vallonnée et tournante, apparemment Damien a passé
Fabrice parce que maintenant j'entends les migs du TRX qui se rapprochent
pas mal dans les virages un peu sérés où je suis un peu
moins à l'aise sans pour autant être à la traîne.
Bientôt, un fou en Mostro nous rattrape et remonte tout le monde : "
Salut Jul !!! ". On a aussi droit à un gars en BM à l'entrée
de Luchon mais lui il est pas avec nous... On fait une petite pause sur un
parking histoire de saluer de vive voix notre hôte. Je souffle un peu
en me disant que pour un rythme ballade, c'était quand même du
high level ! Je croise Bilou qui fait une drôle de tête. "
'tain ça y allait quand même, dis-je - Bah ouais je trouve qu'on
a roulé vite, mon compteur m'a affiché facile un 170 par moments
- J'ai pas rêvé donc... " On va voir Vincent, je lui donne
mes impressions en ironisant un poil : " Dis, pour ma première
ballade MT tu me fais un bizutage ou quoi ? C'est la première fois
que je roule en groupe pour faire une grande distance quand même. Il
est pas mal le rythme ballade familiale ! Je me demande ce que ça donnera
quand on fera un rythme soutenu tiens ". Et le Vince nous explique qu'il
pouvait pas rouler doucement avec Sky qui lui faisait signe d'accélérer
de la main... " Mais non, c'était pas pour accélérer
justement ! " Mouais bon en tout cas les faits sont là : Vincent
fait tout pour impressionner Carole ! wink: Après Mag me dit que le
GPZ avance bien parce que le ZXR n'arrivait pas à accélérer
plus fort que moi dans la partie rapide. Allé, tu charries Mag ! Non
non, Fabrice me confirme que le 500 marche bien. C'est cool alors !
" Bon allé, on va manger ! " On roule un peu et on se pose
en ville sur le côté d'un trottoir qui avait du être fait
spécialement pour nous tellement on était bien placés.
Là on voit passer un groupe de Porsche, surtout des 911, ils doivent
faire une sortie aussi tiens. Oui bon, j'aime bien les Porsche moi... Puis
nous sommes rejoins par la petite famille de Franck et nous allons nous poser
à La Crémaillère.
" Combien de couverts ? - Bah on est 16... " On prend donc toutes
les tables qui sont en bord de terrasse mais on est quand même séparés
en 2 groupes. On se case comme on peut, il faut composer avec des touristes
Anglais qui sont à la table de derrière. Petit apéro,
on se restaure (salade, galette, ...), c'est du copieux ! Comme presque tout
le monde, je m'en tiendrais au plat principal parce que j'ai déjà
du mal à finir : " Heureusement que tu roules plus vite que tu
manges Tonio ". Je fais ce que je peux hein ! A l'autre table, Yann mange
comme un ogre et je crois qu'il est le seul à prendre un dessert. Bref,
on a bien mangé, dans une bonne ambiance, c'est du High Level quoi
!
Après avoir payé (quand même !) on se prépare à
nouveau. " Bon on est pas pressés hein, je suis en pleine digestion
moi... " Bah ouais, après le repas, c'est l'heure de la sieste
et je n'ai qu'une envie c'est d'aller me poser au bord du lac. Encore une
fois je pars dans les derniers, pfff ! Derrière moi y'a Jul à
qui je demande de faire la route avec moi, Damien et Julie et enfin Jacques.
On attaque la montée du col de Peyresourde. Rapidement, Jul viens à
ma hauteur, j'ai compris, il veut pas laisser Olivier partir devant tout seul...
A plus tard Julien... Damien me passe aussi, bon OK, allez-y... Ca commence
à tournicoter un peu et on a de voitures à doubler, au gré
des dépassements, je me retrouve un peu isolé : ceux de devant
s'éloignent un peu et Jacques est un peu plus loin derrière
moi car une voiture nous sépare. Je double enfin la voiture qu'il y
a devant, les autres n'ont pas attendu... Bon bah je vais attendre Jacques
parce que je suis pas certain de la route et que j'ai pas envie d'attaquer
pour rattraper les autres, j'ai pas l'habitude des routes de montagne, des
épingles, ... Bref, je dis à Jacques de passer devant pour qu'il
me montre la route et qu'on roule tranquille. On aperçoit plus loin
les autres qui progressent sur la route qui lézarde au soleil. C'est
que ça monte et que ça tourne pas mal quand même ! Bien
qu'après la route du matin je sois plus en confiance, moi qui d'habitude
ne roule que pour faire maison boulot via route nationale et voie rapide,
il me reste une certaine appréhension : j'essaye d'aborder les épingles
en première pour voir, et puis en seconde tandis que devant moi Jacques
est imperturbable et enroule comme un vieux briscard (au sens noble hein).
Bon ça va pas trop mal quand même, et donc on arrive au col alors
que les autres nous attendent au bord de la route. Pause ! " Alors Tonio,
ça va ? Tu veux me passer le GPZ que je te montre comment faire frotter
? " Arf ça y est, on va dire que je suis à la traîne
! Bon, j'ai pas la prétention de pouvoir suivre les plus rapides, c'est
clair, mais j'étais pas à la rue non plus !
Bref, la compagne de Franck nous rejoint avec la 306 et on se prépare
pour aller au lac. Yann, en bon prince, me pose le GPZ pile poil comme il
faut pour repartir alors qu'auparavant Jul me l'avait garé mieux parce
que je devais gêner un peu visiblement. Ils sont serviables quand même
ces MT ! Par contre, au moment de démarrer, quelqu'un me bloque un
peu si bien que je ne peux pas démarrer dans les premiers comme j'aurais
voulu et que je me retrouve derrière avec Erzatz. Et après on
va dire que je suis dernier ! En plus manque de bol, la voiture redémarre
devant nous. Pas grave, je vais rouler avec le Franckounet ! Ah bin il double
la voiture tiens... et je peux pas en faire autant avant que ça se
mette à tournicoter. ARGHHHHHHHHHH ! Alors je prends mon mal en patience,
au moins elle va pas me semer avec la voiture ! Je m'applique pour essayer
de bien prendre les virolos. Après une épingle à droite,
la 306 s'arrête sur un chemin de terre à gauche qui descend fortement.
Mais c'est pas la route ça quand même ?! Je stoppe sur le bord
droit de la route, refusant de m'engager à cet endroit. La vitre s'ouvre
: " Je me demande s'il fallait pas changer de route à l'intersection
un peu plus haut. - Ah bin je sais pas moi, je connais pas la route... (et
oui, el Tonio ne connais jamais la route, il faut le savoir, c'est pour ça
qu'il aime bien rester en milieu de groupe manière à pas se
paumer...) - Faudrait aller voir plus haut les panneaux... - Heu oui mais
là je me sens pas de faire demi tour ici (tu parles, ça descend
sec devant moi et à gauche y'a le vide, moi qui ai le vertige...) -
Bon tu restes là et je vais voir. Je reviens te chercher après
pour qu'on continue. - OK, pas de problème ! " La voiture s'éloigne
en sens inverse et j'attends quelques temps. La voiture reviens : " Non
c'est bon, on est sur la bonne voie, désolée... - Mais c'est
pas grave, on est pas aux pièces ! " Un peu plus loin on croise
une ou deux motos qui on fait demi tour pour nous retrouver et on rejoint
les autres qui se sont arrêtés sur le bord de la route. Bon !
On en profite pour faire le plein d'essence à une station automatique
en bord de route. J'en suis à 170 km donc j'ai bien de quoi faire 130
km de plus mais comme de toute façon faudra que j'en remette à
un moment ou un autre... Pendant ce temps la 306 continue pour nous attendre
au parking du lac. Enfin quand je dis lac, il n'y en avait que des traces.
Pendant que Franck discute avec sa douce, les autres démarrent. "
Qu'est-ce qu'on fait Franck ? - Allez-y je vous rejoins au prochain lac, je
crois que ma compagne va rentrer, les enfants sont fatigués. - OK,
dis leur de bien rentrer " Mais c'est que les autres partent déjà
! Je redémarre à peine mon moteur ! J'ai pigé GAZZZZ.
Bon heureusement ça roule tranquille et j'ai pas à attaquer
pour recoller au groupe. On arrive rapidement au lac. On aligne les motos
sur l'herbe à droite, je vais me mettre à côté
du CBR. Mouais c'est humide, je vois bien la grosse flaque vicieuse à
ma droite, je vais faire gaffe quand même. Effectivement ça glisse
un peu par terre. Je béquille le GPZ et Olivier le secoue un peu pour
voir si c'est stable. OK c'est bon il bougera pas. Pendant ce temps Yann est
impatient, on s'arrête un peu trop souvent et il veut rentrer tant qu'il
fait encore beau. Tchao !!!! Tiens je vais me poser avec les autres près
du lac. Chouette il reste une place à côté de Carole.
Je m'affale par terre, allongé sur le dos pour regarder le ciel qui
devient peu à peu menaçant et respirer pleinement l'air pur
de nos Pyrénées. Aheum aheum ! Bon, qui c'est qui clope encore
? OK pour le grand air on repassera... Franck nous rejoins après avoir
laissé sa petite famille : CHPLAF ! Quand je vous parlais de flaque
boueuse bien vicieuse... Le bandit de notre ami, loin d'être un veau
comme nous l'avons constaté, se prend plutôt pour un porcidé
et décide de se prélasser dans la boue. Hé merde ! (Excusez-moi...)
Tout le monde se lève pour aller aider notre ami. Certains disent que
la boue ne fait pas de mal et dans le cas présent, seule la pédale
de frein est un peu tordue, ouf! En chauffant un peu, on pourra redresser
ça sans problème. Plus de peur que de mal donc. On retourne
se détendre tandis que le vent se lève et que le ciel se couvre
un peu plus, on va pas trop tarder quand même...
On repart tranquille vers Arreau pour s'arrêter prendre un petit café.
Mais c'est qu'il tombe quelques petites goûtes ! Qu'est-ce que je fais,
je sors le pantalon pluie comme tout le monde ou pas ? Allé ouais je
vais le mettre. Mais, mais ? Où il est mon pantalon pluie?! Arf, je
l'ai laissé dans le garage ce matin en partant... Quel âne je
suis ! Bon heureusement que j'ai mis le cuir quand même, ça m'évitera
sûrement d'être trop mouillé... On voit de nouveau passer
quelques Porsche tiens, ils doivent rentrer eux aussi. On se mêle à
eux pour repartir et ils nous laissent gentiment passer. Bon on roule sous
un léger crachin, le cuir me protège bien, y'a plus qu'à
suivre la route pour rentrer. On s'engage sur l'autoroute histoire de rentrer
" plus vite " parce que la nuit va tomber. On dit au revoir à
Jacques qui rentre sur Pau et continue de notre côté. Au bout
de quelques kilomètres, Jul bifurque pour rentrer par les petites routes
parce que l'autoroute en Mostro, c'est pas passionnant apparemment. T'aurais
pas pu le dire plus tôt non ??? J'en aurais fait autant moi, surtout
que le bougre arrive chez lui avant nous... Bah effectivement l'autoroute
c'est pas passionnant une fois de plus. Vitesse de croisière entre
130 et 150, de temps en temps je descends à 110 histoire de passer
à l'arrière, puis je remonte le groupe. Des fois ça s'énerve
un peu, allé hop une petite pointe ! 210, pas mal pour un " 500
twin poussif de 60 chevaux ", et je suis pas à fond mais bon on
va pas insister, y'a un peu de vent et je peux pas me caser derrière
la bulle comme je veux avec la sacoche de réservoir qui en plus me
renvoi quelques turbulences. Enfin, c'est quand même pratique, par exemple
quand on se traîne à 140, je pose mon menton dessus, les bras
un peu détendus, c'est presque reposant ! A un moment je remarque sur
le bord droit de la route dans une ligne droite une camionnette DDE avec les
warnings. Je parie que je sais ce qu'il y a derrière : bah ouais, une
bagnole avec une boite à images ! M'en fiche on roule pas vite là.
Petite pause après le péage, on voit passer les porschistes qui
sortent aussi de l'autoroute et qui nous regardes. Tandis que Vincent essaye
de ne pas s'énerver sur les ampoules de son feu arrière, Olivier
repart... bruyamment ! Après on rentre tranquille alors qu'il se met
à faire vraiment nuit, je remonte sur Vincent et Carole pour leur faire
signe avant qu'ils prennent leur sortie. On a droit à quelques bouchons
mais c'est pas la mort, j'ai vu bien pire (si si, essayer de faire Léguevin
- Rangueil de bon matin, vous comprendrez...). Les voitures nous laisse passer
en plus en général. Bilou nous quitte un peu après Portet
tandis qu'on s'arrête à Candie avec Erzatz, Damien et Julie histoire
de discuter 5 minutes avant de se quitter. Je rentre donc tranquille par la
rocade arc en ciel, le sourire jusqu'aux oreilles. Merci les amis, j'ai passé
une super journée, avec plein de souvenir et de trucs à raconter
(ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'ici peuvent le constater). En
plus Vincent m'a dit que j'avais très bien roulé alors... Heu...
c'est quand la prochaine ? Et pas trop de montagne hein...
» Et enfin, pour finir, La vidéo
de la balade... par Sieur franck!!!
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