» Cliquer ici pour les photos de la balade !
Champion de l'organisation, et grand Timing Manager, RV s'est chargé
de tout... Road, resto à midi, visite culturelle... Plus un plein container
de routes viroleuses ! Voilà le programme qu'il nous avait concocté
:
Départ précis 8h30 station service Leclerc
Rouffiac, route d'Albi.
(ou Café chez JC à 8h00 au bar le St Jean à St Jean)
(ou Intermarché Plaisance du Touch à 7h45)
Trajet Aller 180 km - Retour 190 km
St Jean - Verfeil (Récup Tazchris)
Verfeil - Puylaurens (Récup Djé et Vtux)
Puylaurens - Castres
Castres - Brassac
Brassac - Lacaune
Lacaune à 10h30 / 10h45 (récupération 7 motards de Montpellier)
Lacaune -St Affrique
St-Affrique - St Jean d'Alcas restaurant La Pourtanelle
repas 15,50 euros avec vin café, entrée
plat fromage dessert aveyronnais
St Jean d'Alcas - Roquefort
Visite caves de Roquefort 14h 15h gratuit (offert par RV)
Retour Roquefort -St Affrique
St Affrique - St Sernin sur rance
St Sernin - Alban
Alban - Réalmont
Réalmont - Graulhet
Grauhlet - Lavaur
Lavaur - Verfeil
Verfeil - Toulouse
Nous sommes 27 des motards toulousains inscrits, et 7 de moto34.
» Le
ressenti de Bio
:
Wahou ! Franchement super, de la joie pleins les mirettes...
QUE DU BONHEUR et du rire en plus.
Nous sommes vraiment passé par tous les temps : bruine, brouillard,
petite pluie, ère glaciale et soleil torride.
Les difficultés sur la route comme le gravier, les nids de vache et
les routes où y'en a 3 des motards qui s'aventurent à passer devant
et tracer tout droit alors que tout le monde veut tourner à droite, c'est
l'esprit rebelle des motards ou alors leurs motos sont pas très bien
dréssées.
Y'a même Benoit alias Benz qui a faillit s'emplafonner une buse : en fait
il avait tellement faim qu'il voullait en faire son repas (en plus il a refusé
les pâtes le soir à la maison :o(
Le RV et son chrono : d'ailleurs il faudra lui en acheter un à la prochaine
ballade car il respecte par trop le timing lol
C'est vrai quoi ! Perso je pensais comme tout le monde qu'au premier arrêt
on avait le droit à 20 minutes et non 20 secondes...
Moi ce que j'ai aimé ce sont tous les nombreux motards qui on faillit
nous rejoindre (2 au lieu de 7).
Le resto franchement sympa et superbe trouvaille, dans cette citadelle avec
un dame accueillante au possible qui nous a stocké tout le boxon (casques,
blousons, sacoche) dans une grotte.
Le repas qui manquait certes d'un petit apéro qui va bien mais on s'est
rattrapé sur le reste et le gateau qui tient au corps style je bois un
coup d'eau et ca gonfle.
Mais ce qui a été terrible c'est bel et bien la visite des caves
de Roquefort à base de Penicillium Roqueforti (qui n'est pas la base
de la pénicilline comme à pu penser Mad Max :o), Petra la guide
a craqué et s'est reconvertit comme bergère de brebis comme ca
elle a pas à se farcir des allumés chauffés à bloc
pour lui foutre sa visite en l'air (bon on s'en fiche les 2 autres couples étaient
hollandais donc ils ont rien capté).
On sait qu'RV peut se reconvertir dans l'emballage de fromage qui pue et qui
se roulle pour mieux se fumer !
On a voulu nous faire croire qu'il y avait plusieurs salle dans des strates
différentes mais avec tous les escaliers qu'on a emprunté si ca
se trouve c'était la même mais ca reste encore un mystère.
Au fait le berger qui a trouvé la grotte il a fini par se la faire la
dame qu'il suivait ? L'histoire nous dira qu'ils se sont mis à la colle
et qu'ensemble ils ont ouvert un Mc Do à Millau (clin d'oeil à
José Beauvais :o) Comme quoi on peut aimer le fromage et les trucs rapide
à manger et à digèrer.
Qui aura cru aussi qu'on décollerait de la bas qu'à 17h30 franchement
!
Le groupe s'est enfin séparé à Lavaur sur les coups de
20h (ou dans ces eaux la) et quelques lutteurs ont fini la soirée ou
entamé la leur à la maison rejoint par Bibouille qui nous a broutté
les fraises (sniffff :o(
D'ailleurs on échange une gamelle pour son narguillé contre une
barquette de fraise (tu vois fallait pas te moquer de Laéti elle avait
raison t'allais l'oublier).
Bon ok ! C'est la faute à la voisine qui a voulu lui trancher la tête
avec son sabre ninja. Il a le chic aussi celui la pour s'inviter chez les voisins
en visitant 2 de leurs apparts, on a apprécié aussi l'imitation
du chien.
Bon la je m'égare donc MERCI A RV POUR CETTE VIREE !
On y repensera à chaque fois qu'on croquera dans le roquefort, promis
!
» Quand
à Bilou,
il a bien aimé, on dirait :
Ce que j'aime, c'est le rituel de la préparation, le matin avant de
partir en balade. Un subtil mélange d'excitation et d'impatience, quand
on s'habille avec les fringues spécial moto, l'écharpe porte-bonheur,
le blouson, tout ça. Ce que j'aime, c'est les décisions prises
à la volée, comme ne pas prendre l'appareil photos pour ne pas
avoir à se trimballer de sac à dos toute la journée et
voyager léger, la liberté de se dire "y'en aura bien un autre
qui aura pris le sien, d'appareil photos".
Ce que j'aime, c'est le moment où j'ouvre le garage et où, par
l'entrebâillement de la porte, je vois mon brêlou qui m'attend.
Ouf, Miss Daisy est toujours là. Ce que j'aime, c'est voir le tableau
de bord s'allumer, entendre l'injection se réveiller et pousser son petit
sifflement, ce que j'aime, c'est entendre le moteur s'ébrouer au moment
où j'appuie sur le bouton magique.
Ce que j'aime, c'est les premiers kilomètres à rouler tout seul
pour rejoindre le point de rendez-vous, rouler seul et me sentir doucement réveillé
par la fraîcheur du matin s'engouffrant par la visière ouverte,
rouler seul et me traîner lamentablement en attendant que l'aiguille de
température monte un peu, rouler seul et profiter du calme d'une ville
déserte, encore endormie.
Ce que j'aime, c'est l'arrivée au point de rendez-vous, les sourires
et les saluts de ceux déjà présents. Ce que j'aime, c'est
revoir des têtes connues, et des nouvelles têtes aussi, et me sentir
immédiatement à l'aise avec des gens que je n'avais jamais vus,
sentir le courant passer, juste parce qu'on a au moins un point en commun :
la passion de la moto.
Ce que j'aime, c'est voir démarrer la horde de motos, la voir se lancer
sur la route et suivre l'ouvreur, celui qui connaît le chemin... ce que
j'aime, c'est quand malgré tout, on se goure de chemin, et qu'on fait
demi tour, un peu confusément mais néanmoins hilare.
Ce que j'aime, c'est la pause café dans un bistrot perdu, c'est ressentir
cette ambiance de franche camaraderie et partager quelques premières
impressions sur ce début de balade autour d'un choco bouillant. Ce que
j'aime, c'est écouter des histoires, écouter Franckounet raconter
la première balade MT, la voix un peu chevrotante et chargée d'émotion,
et cette lueur dans les yeux pour dire que c'était là, dans ce
même bistrot perdu, qu'ils s'étaient arrêtés alors
que dehors il tombait des hallebardes. Que de bornes parcourues depuis, mais
toujours le même enthousiasme, intact.
Ce que j'aime, c'est la légendaire mauvaise foi du motard, son art de
la raillerie amicale, et sa façon bien à lui de rire de tout et
n'importe quoi (surtout n'importe quoi), comme de la mémorable mise en
garde des 14 feux rouges de la traversée de Castres. Pas un de plus,
pas un de moins. Qui aime bien châtie bien... mais oui RV, on t'aime !
Ce que j'aime, c'est la détermination de tous ces motards que la pluie
n'arrête pas, c'est aussi leur abnégation devant une route repeinte
aux gravillons sur plusieurs kilomètres, c'est finalement leur fierté
à peine masquée de dire "c'était nul mais je l'ai
fait, j'me suis fait peur mais je suis pas tombé"
Ce que j'aime, c'est le grain de sable dans les rouages d'une organisation
trop bien huilée, c'est le pétage de plomb de 3 motards trop impatients
face à l'appel du virolo, c'est leur échappée sauvage et
incontrôlée sur une dizaine de kilomètres où les
moteurs avaient envie de respirer un peu, où les pneus en manque d'angle
ont cherché à user leurs bords. Ce que j'aime, c'est les regards
espiègles de Franckounet et Gyzmo après cette spéciale
en solitaire, c'est aussi le savon que nous a passé RV avant de nous
reconduire au resto où tous les autres patientaient depuis déjà
un quart d'heure. Ce que j'aime, c'est le pourrissage de rigueur qui nous attendait
quand on est finalement arrivés.
Ce que j'aime, c'est découvrir des villages insolites, des architectures
semblant sortir d'un conte médiéval, c'est un resto blotti derrière
une muraille que le temps a épargné, c'est le bonheur simple de
s'asseoir à une table et de profiter, tous ensemble, d'un moment de détente
autour d'un bon repas. Ce que j'aime, c'est voir les sourires et entendre les
rires des convives, c'est trinquer avec eux à une solide amitié.
Ce que j'aime, c'est le soleil qui nous accompagne sur des petites routes de
campagne, c'est discuter autour d'un verre assis en terrasse et ne pas se soucier
du temps qui passe. Ce que j'aime, c'est écouter les récits enthousiastes
de la visite des caves de Roquefort.
Ce que j'aime, c'est la route et ses promesses de virolos, de grandes courbes
et d'épingles savoureuses. Ce que j'aime, c'est mener une échappée
le long de ce terrain de jeu, c'est voir un VTR s'accrocher dans mes rétros,
c'est voir un Z1000 pas loin derrière, et deviner les gigantesques sourires
dans les cax de leurs conducteurs. Ce que j'aime, c'est l'incroyable entrain
de Miss Daisy, le chant du trois-pattes dans les tours et la toujours surprenante
vivacité de ce bijou mécanique dont la seule évocation
du nom suffit à (me) faire rêver.
Ce que j'aime, c'est les pauses en terrasse idéalement ensoleillée
où chacun prend son temps, où chaque bouffée de la cigarette
qu'on se grille à une saveur particulière, où les discussions
animées et les histoires partagées font oublier la fatigue d'une
journée déjà bien remplie. Ce que j'aime, c'est cette étonnante
harmonie qui s'installe naturellement au sein de cette communauté motarde.
Ce que j'aime, c'est le retour sur Toulouse sous un jour qui commence à
décliner, c'est fermer la route et retrouver les plaisirs simples de
l'ETB, rouler tranquillou et regarder le paysage, et une fois arrivés,
poser les bécanes en vrac et aller partager le sacro-saint apéro
de fin de balade, cette fois chez Bio et Céline à l'hospitalité
enthousiaste et spontanée.
Ce que j'aime, c'est voir Bibouille débarquer et nous accompagner à
ce fameux apéro, c'est lire sur son visage le bonheur de se retrouver
parmi nous et écouter nos récits de la journée passée,
c'est le voir préparer le Narghighi et partager avec lui quelques bouffées
parfumées au Jasmin. Ce que j'aime, c'est les rires, les fou-rires même,
la bonne humeur, les bonheurs qu'on pouvait lire dans les yeux de chacun...
tous ces moments uniques qui font qu'on rentre finalement chez soi le coeur
léger et l'âme libre.
Ce que j'aime, c'est ces moments inoubliables passés avec ceux que j'aime.
Et ceux que j'aime, bin ils viennent tout juste de finir de lire un compte rendu
de balade...
Bilou.
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