Et la marmotte ... ou l'histoire d'une hivernale

Dernière édition par Clin d'Phare le Mar 18 Jan 2005 13:47, édité 2 fois

Acte 1 : la genèse du rêve…

Marmotards de tous les pays unissez-vous !

Revenons en mars 2000. Voilà quelques années déjà que je rêve d'une grosse moto. Et j'assouvis en partie ce rêve en dévorant une revue décalée, déjantée, qui loin de se prendre au sérieux fait vivre un certain esprit de la moto : le Joe Bar Mag. De retour des éléphants, Pierre Vedel écrit dans ce journal : "l'année prochaine, plutôt que les Teutons aux éléphants, j'ai envie d'aller voir les Ibères aux pingouins. A moins qu'au JBM on organise notre virée sous le signe d'une autre bestiole : Les marmottes à Saint-Véran dans les Hautes-Alpes, ça vous dit ? C'est la commune la plus haute d'Europe. Normalement en cherchant un peu on devrait pouvoir en chier pour y arriver. Qu'est-ce que vous en pensez ? Chiche qu'on se fait une répétition générale au printemps ? T'en serais toi ?"

Le moi suivant, rendez-vous était donné pour le 21 mai prochain. Pas d'organisation, rien d'officialisé, nullement fliqué, les marmottes se veulent juste comme une date lancée pour se retrouver entre pote. Les marmottes étaient nées.

Depuis cet appel à mobilisation, l'idée ne fait qu'un tour : "dès que j'ai ma moto, j'y vais !" Mais le temps passa, le JBM disparu et je crus que la marmotte était morte avec lui ! Jusqu'au jour où …

Où le temps venu je prends les premiers contacts

Printemps 2003. Depuis mars, ça y est je suis enfin motard, un vrai ! Le permis en poche je m'offre ma moto. Quelques temps plus tard, au détour d'un hors-série ballade de Motomag, je tombe sur un encadré présentant les marmottes. Je prends contact avec Pierre Vedel peu avant l'hiver 2004, mais je me dégonfle… Ma première sera la printanière ! En mai 2004, je pars à la RN de Grenoble, et après deux jours de vadrouille alpine, je quitte le groupe direction Saint-Véran et les marmotards de printemps. Je rencontre alors pleins de gens formidables, de tous horizons, connus tels Pierre Vedel, Christian Debarre ou Yvan Magot, ou inconnue à l'image de ce groupe de motards isérois & savoyards venant pour la première fois aux marmottes. L'un deux, le père, est un ancien baroudeur roulant sur une Goldwing des années 70. Un autre, son fiston, vient d'avoir son permis et ce viron est sa première grande ballade au guidon de son GPZ. J'aime l'ambiance et l'esprit simple de ce rassemblement et tombe sous le charme de Pierrot. Le samedi soir est marqué par le banquet traditionnel, et le lendemain je rencontre Christian Debarre et Pierre Vedel pour une interview. Pierrot en profite pour me dévoiler en avant première le logo des prochaines marmottes hivernales qui seront particulières : ce sera la dixième édition !

Aller rendez-vous est pris : promis Pierrot l'année prochaine sera ma première hivernale.

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Si tu ne vas pas aux routes à chèvres, les routes à chèvres iront à toi ...

Acte 2 : le nouveau marmotard prend la route

L'appel de la neige

Automne 2004 : je reçois un courrier : la 10ieme édition des marmottes se déroulera les 8 & 9 janvier 2005, qu'on se le dise. Jusque peut avant cette date, je ne suis pas sur d'être disponible. Et puis voilà le moment fatidique : une petite semaine avant, je contact les différents gîtes pour trouver un hébergement ! En effet je ne suis pas super motivé pour faire parti des purs et durs qui … campent ! Jeudi soir, veille du départ programmé, la nouvelle tombe enfin ! J'ai une place dans le gîte… Il est tant de finir les bagages !

J'ai écouté les conseilles de Pierrot. "Dans la neige il faut dégonfler un peu les pneus". J'emmène donc dans mes bagages une pompe pour pouvoir regonfler les boudins. "Et si l'adhérence manque vraiment tu peux enrouler des cordes autour des roues". J'ai donc acheté deux longueurs de cordes et je me suis entraîné à les fixer autour des roues. Et puis je garde dans un petit coin de tête un dernier conseil : "Si tu as vraiment froid, le meilleur moyen de te réchauffer c'est de descendre de la moto et de la pousser jusqu'à ne plus avoir froid !".

L'heure du départ

Une bonne nuit de sommeil et le lendemain matin, je pars à la première heure … ou presque ! Presque parce que bien sur, il me manque plein de chose ! J'ai oublié les lunettes de soleil au boulot… Et bien sûr je n'ai pas eu le temps de récupérer le mini-disc la veille et il faut donc que j'aille au centre-ville. J'arriverai à quitter enfin le périphérique à 11h. L'itinéraire prévu est un classique : Castre, Mazamet, Saint-Pons de Thomière, Bédarieux, Clermont l'Héraut, Montpellier, Ales, puis on improvisera pour rejoindre Grenoble ou je ferai étape. Le départ de Toulouse est marqué par un brouillard à couper au couteau ! Il fait froid, la visibilité est faible, mais confiant en la météo je n'ai pas sorti la combarde de pluie. Le passage de Puylaurens me redonnera du baume au cœur : le village perché sur une colline émerge de la brume et les rayons du soleil me réchaufferont un peu… Je replonge ensuite dans le brouillard jusqu'à Mazamet. Finalement, la route un peu droite de cette portion n'est pas si désagréable vu la faible visibilité ! A partir de Saint-Pons, je rejoins le soleil et une route très agréable pour tracer sa route rapidement, assez large, rapide mais tout de même viroleuse, elle s'enroule sur le couple sur un rythme rapide et permet de tracer des bornes sans s'ennuyer jusqu'à Clermont L'Hérault. Rejoindre Montpellier est moins agréable et le contournement de cette ville sera un des moins bons moments de ce trajet : c'est long, on enchaîne rond-points sur rond-points et on a l'impression de tourner en rond sans jamais en voir la fin ! Mais bon la cité s'efface et la route d'Ales se déroule enfin sous mes roues. Quelques portions sont bien agréables, notamment du coté de Sommières très jolie ville. Entre Montpellier et Ales ma route sera ponctuée par la présence des forces de l'ordre et de leurs jolies jumelles. Je remercie les gentils automobilistes qui m'ont prévenu systématiquement de leur présence.

Après Ales je décide de m'offrir un petit plaisir : les gorges de l'Ardèche … Et ce fut un des meilleurs moments de ce voyage. Ces gorges sont magnifiques ! Beaucoup plus sauvage que les gorges du Tarn, en cette heure avancée de la journée elles sont désertes ! J'en profiterai seul, ne croisant que trois voitures. Pénétrant dans les gorges par Vallon-Pont-d'Arc, après un dernier regard à la magnifique arche de pierre emblème de ces gorges, la route s'élève pour atteindre le sommet des gorges et ne le quittera pas pour se dérouler en corniche. Le paysage et sublime et je profite du couché de soleil ! Il disparaît derrière définitivement derrière les Cévennes, l'environnement est paisible et je rejoins tranquillement Saint Martin d'Ardèche. J'en ai plein les yeux, plein les roues et la banane. Mais il est tard et il fait nuit ! La température va également tomber. Je rejoins donc Bollène et attrapé l'autobeurk jusqu'à Grenoble. Il est temps d'arriver ! Il commence à faire bien froid et je commence à fatiguer. Je rêve d'un bon massage... Je retrouve quelques copains ( :coucou: Trix, Caco et Lisa) puis rejoint le copain qui m'héberge pour la nuit ( :coucou: Byebye et merci :jap:

). La soirée se terminera par une petite virée dans un bar sympa de Grenoble, mais je suis fatigué et rejoins mon lit avec plaisir !

La tension monte

Le samedi matin, le réveil est tardif ! Mais ce n'est pas grave l'étape sera courte ! Je décide de partir relativement tôt histoire d'affronter la neige pendant les heures chaudes et j'opte pour la voie la plus soft : Vif (mais ca ca n'était pas prévu au départ …), La Mure, Gap, Guillestre, Château-Queyras, Saint Véran. Le temps est magnifique : ciel bleu, soleil, températures relativement douce, bref encore une belle journée à rouler. Le départ est mouvementé ! Je ratte l'entrée de la rocade qui me permet de rejoindre Leclerc et sa pompe, cherche une station et me retrouve à Vif… La route de La Mure sera donc beaucoup plus amusante que prévu (fi! de la N85) mais avec quelques arrières pensées, la route étant à l'ombre et plutôt humide. Après La Mure les virolos de la route Napoléon permettrons de s'amuser un peu à l'exception d'un ou deux virages humides et froids n'inspirant pas confiance. Puis la route de Guillestre se révèle peu passionnante ! C'est plutôt droit, mais au moins très roulant. Je pense de plus en plus à l'arrivé sur Saint-Véran. Y aura-t-il de la neige ? Vais-je arriver en haut ? La traversée du lac de Serre-Ponçon est toujours aussi belle ! Petit à petit je commence à voir des motards par-ci par-là je sens que je me rapproche. Peut avant Guillestre, je fais les premières rencontres motardes avec une équipe d'essayeur de MJ et d'une Ducati… en panne d'essence à quelques centaines de mètres de la pompe ! Ils ont profités de leur comparatif pour venir faire un tour aux marmottes. "- Vous allez aux Marmottes ?" "- On arrive de Saint-Véran, mais on y retourne là. T'inquiète y a pas de neige…" Le verdict tombe donc je ferai mon arrivée là-bas sans encombre. Après Guillestre la route entre dans de magnifiques gorges et est superbe ! Par contre c'est couvert de sel et ça glissouille… Peu importe les conditions sont tellement bonnes pour la saison que je me fais extrêmement plaisir. Après quelques lacets, on rejoint Château-Queyras et sa magnifique forteresse. Un duo de Multi-Strada se joint à moi et je croise quelques sides qui font une pause tourisme. La montée vers Saint-Véran est un peu glissante mais le décor est superbe, Cheminées coiffées, sommet enneigé et soleil permettent de s'en mettre plein les yeux. Un dernier lacet à droite, un virage à gauche et ça y est ! Me voilà devant le panneau : Saint-Véran. Une petite photo devant celui-ci et je monte rejoindre les marmotards devant leur repère : le bar le Coste Belle.

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Si tu ne vas pas aux routes à chèvres, les routes à chèvres iront à toi ...

Dernière édition par Clin d'Phare le Mar 18 Jan 2005 13:46, édité 1 fois

Acte 3 : La haut dans la montagne, y avait une belle moto

Le temps de la rencontre

M'y voilà enfin ! Je suis aux marmottes, en plein hiver ! Le baptême a été facile, il n'y a pas de neige … Mais je suis quand même heureux ! Je retrouve Pierrot et m'inscris. J'ai alors droit au macaron du marmotard hivernal 2005, 10ième du nom. Même la marmotte se dévergonde : la voilà en wheel !

Je me dépêche de prendre mes quartiers et reviens au bar assister à l'arrivée des participants et profiter des gens. Car là en fait réside le plaisir et la magie des marmottes : la rencontre ! La rencontre avec des anciens, des nouveaux, des motards, des side-caristes, des jeunes permis, des adeptes de l'hôtel 3 étoiles, du puriste campeur et … du skieur et bien entendu de l'autochtone. Il y a Patrick, qui a participé à 9 éditions, et qui vient d'Antibes et a sorti son Falco plutôt que le side Béhème au vu de la moto. Il y a ce petit jeune qui débarque de Grenoble sur une motobécane de 1955 couverte de bagage d'époque. Il devait venir en Oural, mais il l'a cassé. Il est donc venu à Grenoble récupérer la tobec' qu'on lui a donné et est monté à Saint-Véran. Il y a ce gars qui arrive avec sa béhème flambant neuve… Celui qui vient de finir de remonter sa vieille CB450 pour venir ! Il y a le patron du Coste-Belle, motard, et la patronne du Beauregard qui sont les piliers locaux de la concentration. Le parking moto est impressionnant ! Les sides vont du MZ attelé au R1 monté avec un basset de course. Un des plus beaux est un side basé sur une BM série 2 montée café-racer. Les motos sont extrêmement variées également ! La plus belle, outre TRiXie, est très certainement cette magnifique Norton 850 Commando qui tourne comme une horloge ! Elle est bien accompagnée car sa compagne de route est une Guzzi 850 Le Mans… Et puis il y a les Zeus, véhicule à part, ni moto, ni side (on ne peut pas la dételer), ni voiture puisqu'il n'y a que trois roues … L'observation du parking permet de découvrir les astuces de chacun pour affronter la neige. Il y a par exemple ce béhème 1200 GS équipé de patinettes montées sur les part-carters, il y a ce scooter Piaggio équipé d'un ski. Puis ce ducatiste qui a recyclé deux vieux pneus en pneus clous : il a coupé le pneu en deux demi-coques, conservé uniquement la bande de roulement et montés des boulons dessus. Il fixe alors ces enveloppes sur les pneus avec des rilsans ! L'imagination et l'inventivité sont à l'honneur.

Et des marmotards il en arrive de plus en plus ! Si bien que le record de participation va très rapidement exploser ! A tel point qu'il n'y a même pas assez de bulletins d'inscriptions et qu'il faut attaquer le verseau des feuilles ! Il y en aura plus de 200 ! Alors que le record de la dernière hivernale était de 109. Bien entendu, la météo clémente y est pour quelque chose, de nombreux motards étant venus en voisins.

La soirée se poursuivra par le tirage de la tombola, organisée pour marquer la dixième édition, exécuté en plein air, puis le banquet traditionnel ! Nous sommes tellement nombreux que nous sommes obligés de nous répartir dans trois restaurants ! Je mangerai avec un petit groupe de motard composé notamment de Pierrot et des essayeurs MJ. Ensuite je rejoindrais la salle principale pour participer au quizz moto qui me vaudra un joli lot. Mais un des meilleurs moments de la soirée sera le moment passé avec les motards rencontrés au coin du feu sous ce magnifique ciel étoilé qui nous est offert cette nuit là. Un grand camping s'est établi en contrebas de l'hôtel et un grand feu de bois y brûle et apporte un peu de chaleur, même si la nuit se révèlera fort douce ! J'y retrouve tout un groupe de motards formidables, mélange de campeurs d'infortune, ceux qui n'ont pas réussi à avoir de place en gîte, et de campeurs volontaires, qui ne vivent l'hivernal que de cette façon ! Il y aura Laurent, Ducatiste non sectaire venu en voisin… Et surtout xxx, venu de Nîmes, adepte de l'hivernale en tout genre (éléphants, pingouins) et qui incarne l'esprit du baroudeur hivernal ! J'espère que je vous reverrai messieurs. Je me couche au petit matin et la nuit sera fort courte !

L'heure de la séparation.

Petit déjeuné avalé, il est temps de faire les bagages et de charger la moto ! Je traîne un moment au Coste Belle, prend un dernier verre en terrasse sous le soleil, en Tee-shirt ! Puis fait un dernier tour de village, histoire de dire au revoir aux motards qui sont encore là. Petite séance de sport matinale : j'aide à pousser les sides pour gravir la cote enneigée permettant de quitter le camping improvisé. Un dernier au revoir à Pierrot et je rentre. Retour par le col du Lautaret, la route est belle, propre, le plaisir de rouler et là… En contrebas de ce col arrivera la péripétie du week-end ! Il en fallait bien une … Affamé, je décide de m'arrêter dans un village en contrebas du Lautaret. Le seul endroit acceptable est un parking voiture, couvert de neige fondue… Il y a quelques motards et side qui se préparent à repartir. Je remonte le parking tranquillement, fait demi-tour et redescend attendre que la place occupée par la plus grosse routière du groupe se libère. Je me laisse distraire, la moto commence à descendre un peu et au lieu de lever le pied pour freiner de l'arrière, je commets l'erreur de débutant : j'attrape le frein avant ! La roue avant chasse aussitôt, la botte moto glisse et je m'écrase comme une grosse merde sur le coté gauche ! Comble de malheur, le pied est coincé sous le tube du collecteur et je dois attendre que les motards viennent me dégager ! Bilan : la pédale de frein est cassée et mon carter tout neuf est râpé ! Par contre les nouveaux clignotants montés souples ont bien rempli leur rôle : il a plié mais n'a pas perforé la bulle ! Un grand merci au garagiste Renault du bled qui m'a aidé à faire une réparation de fortune : Un trou dans le levier, un boulon dedans et voilà un levier fonctionnel ! Encore merci ! Après ces péripéties je reprends la route de Grenoble et rejoins mon hôte… Un petit apéro avec les copains grenoblois ( :coucou: Byebye, Bloody & SPV ), rencontre avec une copine nantaise fort sympathique de passage ( :coucou: Miss Yosh' :lover: ) et repas, je ne ferai pas long feu ! Quelle fut bonne cette nuit !

Il est temps de rentrer

Lundi matin… Il est temps de rentrer sur Toulouse ! Je charge TRiXie, prend congé de mes hôtes et m'en vais… Je rejoins Valence par la nationale longeant le Vercors. Il y a du brouillard, il fait froid, la route n'inspire pas confiance. Bref il est temps que ça se dégage. A partir de Romans, le soleil de lève enfin, mais plus on descend vers le sud, plus la météo se dégrade. A Valence, je décide d'opter pour les monts d'Ardèche, par une route que je n'ai encore jamais empruntée : direction Le Puy en Velay par Lamastre et Saint-Agrève. Le paysage et superbe et la route viroleuse à souhait, surtout la première partie menant au col des fans… Si le revêtement un peu lisse n'inspire pas toujours confiance avec l'humidité ambiante, ce qui ralentit un peu le rythme, le paysage et les virolos compensent. Pause déjeuner à Saint-Agrève, mais il ne faut pas perdre trop de temps ! La route est encore longue. Après cette ville, la route traverse plutôt des plateaux et la route alterne entre portions plus droites et portions à courbe assez rapides. Mais elle est loin d'être ennuyeuse ! En effet le soleil est présent et le paysage enneigé est superbe !

Après Le Puy en Velay, je retombe sur un itinéraire que je connais bien via Mende puis Rodez. Si la première partie de cette route, jusqu'à Pradelle est un peu ennuyeuse, présentant quelques longueurs, la suite représente la route de liaison idéale pour tracer des bornes : une succession de grandes courbes, que l'on peut enrouler sur le couple sans grosses cassures de rythme. C'est agréable, reposant, et ça permet de couvrir de la distance. La nuit tombe peu après Rodez et la fatigue commence à se faire sentir… Après un dernier plein à Albi, j'attrape un petit bout d'autoroute pour me rapprocher un peu de mon lit. J'arriverai à Toulouse fatigué mais heureux de ce week-end de roulage…

Promis ! L'hiver prochain je retourne aux marmottes !

Bientôt vous aurez quelques photos et les interviews réalisés au cours de ces deux éditions des marmottes…

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Si tu ne vas pas aux routes à chèvres, les routes à chèvres iront à toi ...

Toi t'es vraiment un malade

Avec toi les marmottes elles ne se contente pas de papier alu

"Long is the road" il a dit Bilou alors on redresse la tête on sèche ses larmes et on remet les gazzz
Membre du Team Tariquet avec Othilie

superbe recit

j'adorerais avoir une carte presentant le road book complet

C'est vrai qu'on se plait à partager ce récit, bien sympathique.
Merci à toi de nous avoir fait profiter de ce week-end bien rempli

.

Ca fait envie des récits comme celui-ci !!!

Merci Laurent

Inscrit le: 28 Oct 2003 Messages: 6868 Ville: City of banned

C'est pas un récit...
C'est une épopée!

Merci de nous faire partager tes aventures.

Ceci est un exemple de signature

[quote="Feufollet"]

Bravo a toi pour ce petit exploit (bah vi sortir ca meule et se taper plus de 1500 bornes ..Faut etre un peu feler

)


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