la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et un peu de Monténégro

quelle aventure, j'avoue que le côté tribal, voire guerrier du foot m'étonnera toujours! Les voyages forment la jeunesse, et ton aventure le confirme, en France on râle pour les limitations de vitesse, alors que là-bas!! En même temps il n'y a pas longtemps ils roulaient en charrette

(non je déconne, j'en sait rien du tout) Il y a des radars?

clo (ex..... clo600cbf)

Perso j'ai adoré la Bosnie et beaucoup moins la Croatie qui je pense commence a être "pourrie" par le tourisme.

Jour 9 : Dubrovnik

Mes impressions sur cette ville.

C'est beau, c'est magnifique, tu en prends plein les yeux!

De jour (car il fait beau ce qui n'enlève rien) tu fais une super ballade, des trucs à voir un peu partout. De nuit c'est tout aussi génial car les illuminations sont très bien faites.

De nuit c'est mieux. Beaucoup mieux d'ailleurs car on arrive au point qui me fait détester cette ville. La meilleure comparaison que je puisse faire c'est Disneyland : il y a des hordes de touristes venus par cars entiers et par paquebots de milliers de passagers qui déversent leurs flots de gens. En arrivant par la côte hier j'ai eu peur en voyant les bateaux et les bus, j'avais vu juste...
Les prix sont eux aussi à la mesure de Disneyland pour certains trucs : 18 kunas ( environ 2,5€ ) le café ça pique, beaucoup même. Surtout quand le salaire d'un serveur dans le coin est de 500€.

Après on mange bien, c'est bon et assez varié. Ça fait du bien de manger du poisson

Après concernant les gens, c'est assez difficile à dire. Le premier jour il m'a fallu presque 2 heures pour entendre parler croate.

J'ai rencontré ici les 2 extrêmes: des gens formidables et de gros cons.

Pour les formidables, ya les proprios de la guest house, le coeur sur la main, la gentillesse incarnée. Ya aussi le serveur du restau où j'ai été ce midi : Alain ( en l'honneur d'Alain Delon car sa mère était une grande fan) . On a pu un peu discuter à la fin du service car y avait pas foule à ce moment là et j'ai adoré la rencontre.

Après ya les autres... Le préposé à la vente des billets pour la visite des remparts était antipathique et la palme reviens au préposé au contrôle des billets à mi chemin toujours sur les remparts. Il s'en ai fallu de peu pour que je l'insulte ( en croate s'il vous plaît ). J'ai préféré rien dire pour pas perdre de temps avec gros con. Après discussion avec le serveur, ces postes sont très politiques attribués par piston auprès de la mairie donc pas forcément au mérite, si j'ai bien compris.

Après ya un truc qui m'a fait amèrement rigoler.
Aux entrées de la vielle ville ya des panneaux avec un plan de la vielle ville qui montrent les dégâts subit en 91 lors de "l'agression" (c'est le terme officiel) perpétré par la Yougoslavie et le Monténégro.

Tu vois dans la ville l'histoire d'un peintre qui a eu sa maison détruite et qui a réussi à sauver sa mère de la maison en flamme.

Ben quand la veille tu étais à Mostar qu'on te racontait les destructions et le génocide des musulmans qui a suivit, que dans le cimetière, ya des centaines de tombes de 1995, ben j'ai trouvé ces panneaux déplacés...

Attention à ne pas porter de jugements hâtifs. Autre époque, autre contexte, vision forcément orientée de mes interlocuteur bosniens, traduction hasardeuse de part et d'autre. Je ne prétends pas avoir compris ce qui c'est passé dans ces années là, juste expliquer mon ressenti.

La suite du voyage demain si ma carte bleue veut bien me donner des sous. Ma moto me manque en fait.

The sky's the limit

J10 : Dubrovnik -> Herceg Novi -> Kotor -> Budva -> Bar -> Dubrovnik.

Ben comme je suis à nouveau riche ( enfin non mais j'ai pu retirer des sous ), j'ai décidé de suivre le conseil reçu à Mostar et j'ai donc taillé la route jusqu'au Monténégro.

Donc la route jusqu'à la frontière, facile et belle. Passage de la frontière pas trop long, vérification des papiers, de l'assurance et go.

Premier arrêt: Herceg Novi, petite ville assez sympa avec son fort et sa vielle ville. Bon ça casse pas 3 pattes à un canard mais la vue est belle.

Je continue jusqu'à Kotor. Et là c'est le drame. Plein de bus et 2 paquebots ancrés juste devant. Je m'arrête quand même, visite la vielle ville et décide de monter au fort. Et là moi qui me plaignait des escaliers de Dubrovnik, j'ai cru que j'allais mourir. La montée est interminable et j'étais à l'agonie. Les bottes de moto et le bagster sur le dos n'ont rien fait pour rendre le chemin de croix plus supportable...
Mais une fois en haut, deux choses. D'abord t'es super fier de toi d'avoir réussi. De deux la vue est fantastique. Au final vue comment est faite la ville et la montée au fort, le monde ne c'est pas fait sentir.

Départ pour Budva.
La ville n'a que peu d'intérêt à part le fort et la vue sur les îles autours (mais ça vaut le détour). Il y a des russes partout, vraiment, j'ai pas entendu parler autre chose que russe. Tout est écris en russe. On se croirait dans la partie serbe de la Bosnie sauf que c'est du russe. Plus tard j'en ai discuté autours d'un café avec un pompiste, et il m'a dit que les russes étaient en train de tout acheter dans le coin et que bientôt il y aurait plus de russes que de monténégrins. Il craint que cela fasse comme pour le Kosovo où les albanais ont tout racheté aux serbes et obtenu l'indépendance...

Départ pour Bar, ville recommandée par un type avec qui j'ai discuté au café à Herceg Novi, et là, c'est ce qui s'appelle un gros fail. Une belle loose où comme on dit dans le monténégrois j'ai été brukulje ( mais ça passe mieux à l'oral).

J'ai trouvé la ville mais en tournant dedans, ben j'ai rien vu. Fatigué et mort de froid, le pull étant resté bien au chaud dans la chambre, je me décide de renter.

Après 3h30 de petites routes et de villages qui se touchent, j'arrive enfin à l'hôtel.

Bilan du Monténégro : les routes sont pas trop mal ( bon c'est pas les billards croates quand même ) si on fait abstraction de cette putain de manie qu'ils ont de rainurer tous les virages un peu tournant entre Zelinka et Kotor . Tu as l'impression de rouler sur de gravier, tu flottes et t'es super pas à l'aise. L'essence est exactement au même prix qu'en Croatie (1,40€ le litre). La nourriture était bonne (enfin le plat que j'ai mangé) et pas spécialement chère. Les gens que j'ai rencontrés bien intéressants. Je pense que je reviendrai pour m'enfoncer plus dans les terres.

Journée diététique: omelette vers 10h risotto au poulet vers 17h30 ( c'est génial cette région où tu peux manger à toute heure ) et kinder bueno / red bull vers 22h

The sky's the limit

J11 : Dubrovnik -> Split

Je quitte à regrets mes logeurs qui sont des gens en or et prends le cap plein nord direction Split.

Avant de partir et comme j'ai déjà fait la moitié du chemin environ 2500 km, je regarde l'état de la moto. Elle est sale ( enfin plus que d'habitude, un jeux de plaquettes à l'avant est très fatigué, le niveau d'huile est bon et la chaîne à l'agonie. J'ai pas pu prendre la bombe de produit faute de place et elle me manque bien du coup.

Tant pis de toute façon j'ai pas le choix.

La route est pas mal, la côte jolie la route pas mal si ce n'est ce putain de rainurage sur tous les virages sur 10km avant d'atteindre l'autoroute. Des paysages beaux, un bon revêtement, pas cher et une vitesse théoriquement limitée à 130. Bien calé à 140 compteur pour pas trop fatiguer ou trop consommer, je me suis fait littéralement déposé par tout ce qui roulait, à part un bus en panne qui était remorqué.

Arrivé dans Split, je fais un rapide tour pour au final rien voir et trouve au pif un camping qui est génial à moins de 10 minutes du vieux centre. Le détail demain avec les photos. Mais juste pour vous faire râler, ya 2 plages de sable ( le super luxe dans le coin ) que je vais me forcer à tester pour vous faire un compte rendu complet du camping.

Petite visite de la ville, j'apprends qu'il y a ce soir le match Split / Zagreb. Je trouve un truc à grailler vite fait puis me ballade. Là je vois un ZZR local et un type avec une veste de moto juste à côté. Je lui demande si ya pas un garage ou un magasin moto dans le coin et ni une ni deux, il me demande si je suis garé loin, non on voit la meule d'ici, il me dit viens avec la moto à côté de la mienne. J'arrive, il me fait signe de le suivre et nous voici partis pour un petit tour dans Split. On s'arrête dans une cité dortoir devant un garage. On commence à discuter. Il est dans la marine marchande, électricien, et est super fan des vielles buells. Il a des photos de lui dans le journal et train de cabrer sur un vieux 1200 Buell et une vielle ZZR de 93 qu'il vient d'acheter est sous une bâche. La il me sort une bombe de spray pour la chaine, une béquille d'atelier et c'est parti pour la résurrection de ma chaine. Il me donne la bombe aussi. Je lui propose d'aller boire un truc mais il est déjà à la bourre. Donc on se sépare.
Putain, c'est beau l'esprit motard...

Retour en ville pour le match, Split à gagné 2-0 avec 2 très beaux buts. L'ambiance était bien sympathique.

La suite plus tard.

The sky's the limit

merci pour ce voyage par procuration

clo (ex..... clo600cbf)

Inscrit le: 26 Sep 2006 Messages: 2298 Ville: CUGNAUX

Merci de nous faire profiter de ton voyage.

Dormir ... manger .... www.la-cognee.com
classé parmi les meilleurs hébergements de Toulouse (sur booking.com et Tripadvisor)
(motards bienvenus)

Pas de soucis, comme ça c'est plus simple pour moi de le faire au jour le jour. Avec ma mémoire de poisson rouge, c'est aussi plus simple.

La suite

Départ matinal pour Trogir.

La ville est assez sympa, l'entrée de l'église bien rénovée est magnifique. J'ai goûté une chocolatine locale, 35 cm toute chaude que je me suis brûlé la langue en voulant pas attendre que ça refroidisse, une tuerie !

Des types chantaient des chants traditionnels tout simplement magnifique.

Départ pour Salonica.

Le site est magnifique, bien expliqué par les nombreux panneaux, grand et chaud. J'ai sué sang et eau.

Départ pour le château de Klis.

Le château est pas mal, en restauration, et la vue sur Split est terrible. La petite expo qui explique la construction du château et son histoire permet de comprendre pas mal de choses.

Retour au camping.

Repas, sieste, plage et massage. Oui la fin de journée à été difficile pour moi mais j'ai serré les dents.

Retour sur la vieille ville de Split où je retrouve mon copain d'hier. Je lui demande si je peux lui offrir un verre, il rigole, me tape sur l'épaule et me présente ses 3 amis. Son frère jumeau (ha oui, ya comme un air de famille), un type retraité des plateformes pétrolières et un autre qui n'est pas resté longtemps.

On discute le type apprend que j'ai une Ducati, et on va à l'autre bout de la promenade pour qu'il me montre sa moto, la toute dernière bimota, avec le moteur du 1100 monster, une suspension avant incroyable et une gueule terrible. Oui j'ai une photo mais il faudra attendre le retour en France pour la voir.

Une chose entrainant une autre, on prend les motos, direction son garage à qqs kilomètres de là. Arrivés sur place il ouvre son garage d'où il sort un vieux vespa en super état, il ouvre son deuxième garage d'où il sort une Ducati 1100 DS en super état. On continue la tchatche sur les motos et là il ouvre un troisième garage d'où il sort le tout dernier range rover sport flambant neuf. On range les motos on grimpe dedans et direction la côte pour aller boire un coup.

Retour aux motos, on se sépare et je vais au centre ville manger un truc. Je me paume mais pas trop, me pose pour fumer une clope et là arrive un couple et leur gosse visiblement handicapé et ils parlent de la moto, le gosse tout existé. Je leur dis que si ils veulent, le petit peut monter dessus. Il était tout content, moi aussi et la clope étant finie, je fais les 500 mètres qui me séparent de ma destination. Casse la croûte, et pour la quarante-douzieme fois mon clignotant et retour camping.

Oui, le clignotant : ben il est fragile, il n'a pas supporté le poids très modique pourtant de mon sac à dos à Narbonne ( oui oui à 150 km de mon point de départ ) donc je l'ai fixé avec le scotch de ma trousse de secours. Ça n'a pas fonctionné, à cause du vent, des vibrations pourtant à peine perceptibles, et de la chaleur ( environ 6cm au dessus du pot ). Je rescotche à Nice en partant, arrivé juste avant la frontière pour de l'essence, ça tenait toujours pas.
Je vois un camion de déménageurs, leur demande si eux n'ont pas du scotch qui fonctionne. Bingo. Je rescotche. Première station où je fais le plein en Italie ça tenait toujours pas.

Et ainsi jusqu'en Bosnie où sur le petit marché juste à côté de l'hôtel à Sarajevo, j'achète de la super glue. Et ça tenait!!! 1 mark quand même ( soit 0.5€ ).

Ça a tenu enfin jusqu'à ce que j'y mette un coup de pied en descendant de la moto lors du dernier plein en quittant Sarajevo. Pas grave, j'ai de la glue! Ha non, ça a séché dans le tuyau. J'achète du scotch "strong" et là le pompiste arrive me dit d'attendre et reviens du petit magasin d'en face avec un tube de super glue. Donc je recolle.

Arrivé devant la guest house à Dubrovnik, nouveau coup de pied. J'ai de la glue! Je recolle.

Et ce soir nouveau coup de pied. C'est pas grave, j'ai de la glue ( et le coup de main aussi ). Ha non, elle a séché dans le tube.
Donc j'ai scotché avec le scotch "strong". Et demain j'achète de la glue.

J'ai scotché car j'aime pas voir le clignotant pendouillant et car il est possible que demain il pleuve. Donc j'anticipe.

Et de retour en France je le monte sur ressort pour plus le casser.

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Dernière édition par lamoule le Mar 17 Sep 2013 23:48, édité 1 fois

Oups doublon...

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