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Sociologie et histoires naturelles du salut animal amical
ou comment discerner la bête humaine de l'animal...
Ah, voilà les nouvelles !
Et merde, il va falloir encore réfléchir...Pfffffff....
Cette tradition nous vient du moyen-âge.
En fait il s'agissait de montrer que sa main ne tenait pas d'armes.
C'est pour cela que c'est souvent la main droite car c'est celle-ci qui tenait l'arme si l'on était droitier.
Le fait donc de se serrer la main
revenait à prouver à l'un et l'autre que l'on avait pas d'armes et que l'on pouvait se faire confiance.
Mais avant le Moyen-Âge, et depuis la préhistoire,
et ceci déjà à moto,si, si,
lever la main en l'ouvrant était signe de paix entre les différentes tribus,
car par ce geste, on montrait que l'on ne tenait aucune pierre ou objet pouvant servir à frapper.
Ce geste rassurant
marche toujours avec les animaux non domestiqués qui peuvent être chassés, même les plus vieux d'entre eux.
L'homme qui s'approche de l'animal (calmement, sans regard hostile, éventuellement en se tenant à genoux si l'animal est plus petit, et avec encore bien d'autres caractéristiques) montre ses mains vides et l'animal vient le renifler pour prendre son odeur...
C'est ainsi que l'on transforme le vieil ours mal léché en une adorable fleur bien odorante.
Montrer ses mains vides à l'animal lui montre qu'on ne va pas l'attacher ou le blesser s'il se rapproche.
Ce comportement était exactement le même entre les hommes primitifs... se serrer la main, se faire coucou à moto ne sont qu'une évolution du concept.
Il n'empêche...
L'autre jour,
alors que le soleil rayonnait, ce qui est très rarement le cas en ces vacances dernières, à croire que le MG des vacances élu a eu de l'influence sur le gâchis saisonnier, je me pris l'envie de sortir, si !
Je croise un premier luron à moto
que je salue d'un coup très vif et radieux.
Rien, pas une réponse.
Je ronchonne
et puis l'excuse en pensant que le larron ne m'avait pas vu, obsédé par des pensées soucieuses ou évasives.
C'est alors qu'un deuxième se pointe.
J'essaie de le regarder dans les yeux,
chose difficile lorsque l'on sais que je suis, non pas presbyte, mais tout simplement myope.
( Je n'ai rien contre les gens qui pratiquent le touche-pipi,
mais je préfère ici restez sur la touche.)
Alors, préparant mon salut de loin, j'anticipe et hop, lui passe comme si le myope c'était lui...
Le troisième qui suivit n'aura, je vous l'assure rien discerné, peut-être déjà imbibé d'alcool, hélas...
On le dit : l'alcool fait perdre des amis.
Alors voilà, chers confrères, tous ces motards salués répondant par l'indifférent mépris à votre humble serviteur, préférant ignorer mon salut, bien trop terre-à-terre sous le fallacieux prétexte que je me trouvais, moi , à près de 2 km d'altitude, à bord d'un avion, pour un baptême de l'air, et qu'ainsi, on ne m'aurait pas vu !
Eh bien, c'est pas bien, çà ! ptdr
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