Le petit matin s'est déjà levé sur Toulouse lorsque j'arrive au point de rendez-vous.
Sur place Feuf, chounet et Olive attendent déjà. Les retrouvailles sont rapides.
Arrivent en suite Kalamity et Viper déjà un peu à la bourre.
On commence à se poser des questions pour Nolwenn et Franck, qui étaient pourtant connecté au forum le matin même.
Ces derniers arrivent quand même, mais toujours pas de nouvelles de Tophe.

C'est pas tout ça mais Philou nous attend à Montauban.
La N20 présente toujours aussi peu d'interêt.
Scéance de photo improvisée sur la contournante de montauban ou Kalamity, Nolwenn, Olivie et Feuf se font flasher.

La D8 dans la fraîcheur du petit matin nous permet de nous dégourdire les bielles.
L'enfilé de Monclar de Quercy à Saint-Antonin via Bruniquel est des plus agréable malgrès l'humidité residuelle.
Regroupement éclair avant de repartir de plus belle jusqu'à la pause café à Najac.
La route est toujours aussi propre jusqu'à Laguépie mais toujours aussi irrégulière jusqu'aux environ de Najac.
Et incite plus à la prudence, sauf peut-être pour Chounet, dont la suspenssion de la 12GS gomme ces désagréments.
Désagréments qui me font penser que je devrais reconditionner l'amortisseur arrière de Vixen pour éviter un tassement lombaire.

Un soleil magnifique nous réchauffe allégrement de notre frileuse première partie.
Mais l'heure tourne et le pic-nic va aussi prendre un certain retard.
L'on se ré-équipe et se dirigent vers non montures qui elles aussi o besoin d'un petit remontant.
C'est à ce moment que Kalamity, garée à côté de Valgo et moi, me demande de la graisse de chaîne.
Avec un sourire amusé, je retransmet la question à notre béhémiste.
Le manège ne dure pas longtemps car Kalamity réalise assez vite son erreur.

Une fois Rodez passé, on rentre dans l'Auvergne et ses routes bananogènisimes
Mais la pause pic-nic s'impose.
Nos vaillants destriers trouvent un répit bien mérité au soleil.
Pendant que leurs cavaliers se restaurent et reprennent quelques forces.
J'ai aussi noté à mon plus grand amusement que la première action de la jante gent féminine après avoir ôté son caxsme, va vers leurs coiffure.
Les motardes sont des femmes et c'est pour cela qu'on les aimes.

En cours de route Franck posté en poteau indicateur me propose un petit échange de monture.
Youpi! J'ai le droit à un petit tour de Dayto!
Rhââ ce grognement raque et caractéristique du Troâppatanglé et sa manière de se muer au fil de la monté des tours. Ce moteur disponible et exploitable à souhait, n'attendant que d'être solicité.
Rhââ cette position où les commandes tombent naturellement sous la main. En position quasi-foetale, bien protéger derrière la bulle.
Rhââ cette partie cycle rigoureuse et instinctive. Qui met en confiance sans s'averer trop facile.
Le travaille de sape de Franck est tentant. Mais j'ai trouvé ma voie.

Un pure moment de bonheur avec une pensée pour Bilou et Miss Daisy.
Malgrés l'appréhension de ne pas rouler sur ma moto.
Malgrès la douleur qui remonte progressivement, souvenir d'un pouce cassé.

Pour reprendre les propos de Chevalier Noir: Sa principale qualité et son principal défaut c'est que c'est une bonne moto.
Une partie cycle facile et unie, qui gomme les irrégularités de la route.
Un moteur performant qui donne même de la voix quand on le cravache.
Une moto polyvalente au antipodes de la M2 très exclusive.

C'est de là haut que l'on embrasse le magnifique panorama automnal.
Le temps de mettre quelques tables au soleil. Et les discutions reprennent de plus belle.
Harcelé de temps à autres par un Jack Daniel Russel gourmand pour quelques petits gateaux accompagnant les café.

L'on remonte sur les bécanes, direction la station service à Saint-Flour.
Ravitaillement express au milieu d'un centre commercial bondé comme un samedi.
Kalamity en profite aussi pour faire un petit tour au commandes de la Dayto.

A l'entrée d'Aurillac la tournante de moto continue:
Si Kalamity reprend possession de sont VFR, Franck a le privilègue de rouler sur la 848 de Tophe (et réciproquement)
Même si le groupe de roulage n'était pas homogène, il a le mérite d'être cohérant.
Et la balade se déroule sans anicroche.
Le groupe s'étire jusqu'à mettre le doute et me pousser à vérifier les cartes.

Appoint d'essence et courses rapides, pour préparer la journée de dimanche.
Valgo alerté par son ordinateur de bord constate que ses feux de croisement l'on lâché.
Peu accessible je me propose d'essayer les remplacer.
Alors que Valgo fait l'éloge de mes doigts d'accoucheur, Kalamity elle à plutôt l'impression que je "trifouille dans le Q d'une vache".
Grand moment de poésie.

C'est l'heure de passer à table et de profiter un peu de la gastronomie locale!
C'est dans une cour couverte que nous prenons place, pas loin d'un arbre, bien content de ne pa subir les rigueur de l'automne.
Repas épique d'une tablée enjoué qui valait aussi bien le déplacement que le road lui-même.
Une soirée agréable, ponctué d'anecdotes et de boutades valant leurs pesant de caouettes, que ma mémoire n'a pu retenir.
Ce genre de petites soirée que l'on se remémorera avec plaisir cet hiver, en se disant "quand est-ce que l'on y retourne?"