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Très sympa encore cete deuxième partie

Born to be wise

Tout bonnement excellent ce récit

One life. Live it !

Pour les fans et les autres, Episode III:

après cet intermède hors du temps je me remets en route, je rend quand même un tit service à cette adorable famille en ramenant le grand garçon en ville (Azilal) à 3-4km de là où il se rend quotidiennement à pied. je vous raconte pas comme il frimait quand on est passé en ville, il m'a demandé de le déposer quasiment à la sortie pour tout traverser ...

A force de chercher, je finis par trouver les cascades d'Ouzoud, c'est hyper touristique et je peux difficilement laisser la moto longtemps, je l'approche au plus près en descendant un chemin de terre, je fais un saut et me revoilà un peu stressé

ouf pas de souçi.

Il est 17h30 quand je me retrouve enfin sur la piste qui fait Azilal-Imilchil, j'y suis, je vais pas renoncer maintenant

, donc je démarre la piste, superbe, paysage de rêve, assez carossable donc j'en profites pour avaler des dizaines de km comme ça et comme ceci. Quelques km +tard, je suis toujours sur la piste à la période que l'on appelle "entre chien et loup", toujours aucune trace de civilisation à peine quelques enfants bérbéres qui gardent des moutons et qui apparement dorment sur place dans une grosse couverture

.
Je fatigue car la journée fut longue et je suis encore à l'heure européenne... donc pour ne pas faillir aux bonnes habitudes et à cette légende déjà grandissante, je m'approche du fossé qui me parle, il captive mon regard éreinté je le fixe et...j'y vais.

Mais heureusement que je fixait ce coté là l'autre ça aurait été plus grave il y avait un sacré dénivelé et serais plus là pour raconter...c'est pour ça que j'en tartine autant

En détail dans la tête ça fait, merde j'y vais tout droit là je regarde devant mais avec les cailloux mes pneux de route et l'inertie de la moto Et M...e!

Je la relève le carter est bien abimé mais ne semble pas entamé...ensuite comme je suis largement entrainé je la sort de ce mauvais pas assez facilement avec quelques manoeuvres énérgiques car il faut utiliser l'adrénaline de la chute

. Je vous raconte pas comme j'ai eu chaud, évidement alors qu'elle est sortie un peu trop de gazz, je suis à coté peut pas la retenir et là elle tombe à l'arret mais pas de chance sur un gros cailloux pointu et ça donne ça.

Je me remets en route doucement maintenant il fait noir faut les lumières.

Encore une vingtaine de km à longer des ravin pas rassurant mais on se sent vivre...
sur le road book est indiqué un gite d'étape (à Douar Amezray), je pense que je suis en limite cette fois faut que je m'arrête. Les hôtes sont adorables, le prix de la nuit et du diner c'est..100 dirams, j'ai droit à un tajine de légume délicieux, et puis au lit heu enfin

pas exactement un lit un petit matelas sur du dur mais quand on est cuit ...j'ai trop bien

.

Lundi 28.
lever 7h du matin car je dois partir pour une rando d'une durée d'environ 6h, le fils du proprio est guide et le coin a l'air génial, toute façon il faut que je me remette des émotions de la veille et que je reflechisse comment je vais poursuivre avec ce pb mécanique..
Donc après le petit déj et toujours les galettes à la confiture nous partons, travérsée de plusieurs village de chacun une dizaine de maisons, c'est jour de souk au chef lieu, on rencontre et salue tous les gens de la vallée. Le paysage est magnifique.

llàet là on remonte jusqu'à la source qui alimente le petit cours d'eau alimentant la vallée.
Finallement nous mettrons 2h pour remonter à la source. Autant pour le retour toujours avec un bon rythme...sauf qu'en plus je fais un bout de route les pieds nu en marchant dans le torrent, souvent avec des petits passage cannyonning, super mais je l'ai payé cher le soir, car je sentais plus mes pieds.

Au village j'achète une carte téléphone car orange ça marche pas là il faut passer par la compagnie marocaine!!

Je me dis alors, nous sommes au milieu de nulle part dans l'atlas et je m'arrête par hazard dans un endroit où des pro polonais viennent parfois faire de l'escalade, il y a une 8+ pour ceux qui connaissent c'est le top du top en la matière...

Retour à la moto, je décide de rentrer avec, il y a un risque mais je le prend. Mon premier colmatage du trou uniquement avec du scotch ne tient pas longtemp, au premier essai sur 2km (tj de piste bien sur il n'y a rien d'autre là.

ça fuit.

On essaie de se procurer le numéro d'un garagiste dans la vallée plus loin s'il a de la pâte de fer pas possible il est repartit en ville (environ 80km de piste...)

alors on fait avec les moyens du bord un bout de polystyrene et du scotch... pensement à changer tous les 50-80 km...avec un régime moteur de 4000 tr/mn maxi...et remplissage complémentaire d'huile. Heureusement, bien que parfois, pour le carburant j'ai dû mettre du super ça elle suporte.. mais il était conseillé d'emmener son huile..ça m'a servi...certaines mauvaises langues pourrait ici insinuer qu'elle aurait supporté n'importe quelle huile car elle y a déjà gouté....,c'est pas un motoculteur ma moto?? ...

Après la réparation, je prend une douche d'une heure sous un filet d'eau afin d'être légérement humide..

. Et j'admire le magnifique couché de soleil sur ces roches rouges et oranges... puis diner et gros dodo demain c'est la remontée...

Mardi 29:
C'est la grande remonté qui démarre, je dois être mercredi soir en Espagne j'ai réservé un spectacle de Flamenco à Ronda... je fais donc encore 40 km de piste dans les montagnes découpées recouvertes de sapins et je passe devant cette fameuse cathédrale de pierre, c'est une montagne en forme d'église monumentale avec un décrochement de roche qui donne vraiment l'impression que ce sont les portes de l'église... encore 10 km de piste avant de retouver le goudron à Tilougguite...là je prend une centaine de km de routes sinueuses à souhait pour rattrapper ma route de l'aller à Ouaouizartht. de là je rejoint Beni Mellal toujours par des routes de montagne (environ 100 km). Cette fois je ne peux moins me permettre de fantaisie, je reste donc sagement sur la n8 qui est de toute façon une belle route de montagne à partir de Khenifra (100km de Beni mellal). Je retraverse des foret de pins, là où vivent encore des singes, puis soudain j'ai l'impression d'etre dans les alpes en suisse, à Genêve : J'arrive à Ifrane, la station de ski et résidence d'hivers du roi, la ville est moderne avec du gazon et des parcs partout....il y a meme des barrière de fermeture des routes en cas d'enneigement ..
Cette fois je passerai par Fes pour changer. la ville est bien plus belle que Meknes il y a pas photo, mais ils brulent des trucs bizarre et la ville est environnée d'une fumée nooire épaisse, je m'atttarde pas trop à respirer ce truc

Fez taounate superbe route encore, en fait toute la remontée est splendide, je longe la chaine de montagne et des que je quitte l'atlas je rejoint les montagnes du nord est...Je fais mes pause régulière cette fois pour refaire les pensement et rajouter les quelques gouttes d'huile nécessaires...ma chaussure droite commence a être bien grâsse...

Il fait nuit quand j'arrive dans la région de Ketama, là j'ai rejoint la route du kif..j'entend de manière régulière tout au long de la route des sifflements qui m'appellent pour me proposer de fumer...je suis sur une route de montagne il n'y a pas de ville à moins de50km et tous les 500m il y a un gars caché dans les buissons qui attend de vendre sa cargaison...

c'est dingue d'autant que le passage est vraiment limité!!

sur cette route.

Bref je ne m'arréte pas à Chefchaouen meme s'il est déjà plus de 22h, je suis lancé, ok pas plus de 4000 tr mn (mais ça roule une BM à ce régime là..., en 6ème dans les virages zen descente..je vous dis pas l'absence quasi totale de frein moteur... et puis faudrait pas user les plaquettes..

).

J'arrrive donc vers minuit à la sortie de tétouan juste avant la frontière, je trouve un hotel sympa, Avec garage

pour 317 Diram que je paie avec la monnaie qui me reste (je ramènerai donc 9/10 dirams de pièce)

.

Lendemain matin mercredi 30,lever tranquille, direction Sebta /Ceuta cette fois à la frontière j'ai tiré les enseignements, je passe sur le coté entre les voitures, pas de souçi!!au contraire un douanier marocain fait pousser les voiture et m'emmene jusqu'à la barrière je rempli aucun papier et je passe

, pareil coté espagnol.... j'ai rien à déclarer mais j'aime pas trainer dans ces zones.

Il y a un bateau qui part vers 11h génial tout s'enchaine et la fuite est pas trop importante. Arrivé coté espagnol, je fais les seul 10klm d'autoroute de mon voyage puis reprend la route vers Ronda. Comme c'est le pays du chêne liege, je m'arrête bientot au bord de la route pour rammasser un morceau d'écorce sur le sol. Là je me refait un pansement sur mesure qui ne travaillera plus avec la montée en température (le polystyrene se racornissait pour ça que je devais m'arreter en pause tous les 80 km..Ce coups ci trop bon, je fonce sur la route des corniches...en plus je la connais cette fois.

j'arrive à Ronda, il dois etre 15h, je m'installe à l'hotel ou j'étais resté à l'aller , un bon passage à la piscine, et je prépare ma route pour ma traversée de l'Espagne le lendemain. Je croyais pas si bien dire...
Je me rend en ville après diner, le spectacle va commencer, j'aime bien le flamenco, j'ai découvert ça à Toulouse, je trouve que c'est un langage du corps , une danse de séduction animale qui me parle...

et puis il y a de belles danseuses, ça ne gâche rien.

Le lendemain c'est un départ pour 8h du matin. j'ai choisi de passer plus à l'est , donc plus près de la chaine de montagne qui remonte vers le nord.
(je met "r" quand c'est des route régionales)
que du bon on ne m'arrète plus...Ronda - Campillos par la r367, 30km sur la r384, 30 km sur la 331 puis direction Rute...

où je fais quelques

d'antologie...devant des panneaux, puis je me perd un peu sur les routes de campagne mais je finis par retrouver la route pour Alcaudete au milieu des oliviers

. Je traverse Jaen puis la r316 vers Ubeda enfin je rejoins ma 322 bien aimée

La route est bonne jusqu'à l'hermitage de saint chrostobal là on entre dans la Mancha...c'est plat mais finallement pas trop droit, traversé d'Albacete puis direction Utiel.
ça y est j'ai traversé le mauvais passage, il ne me reste que du bon, la 330 jusqu'à Teruel , la 420 puis 211 jusqu'à alcaniz et LLEIDA.

La nuit est avancée mais ça roule tellement bien. J'ai mangé un paquet de chips à Teruel pour tout diner. Je suis quand même raisonable et prend la 230 et pas la r13 qui a l'air magnifique mais faut pas trop de haute montagne avant les pirénées ..ben oui ... j'arrive à Vielha vers 5 heure du matin, je me pêle, c'est que la tenue ventillée c'est bien la journé mais là avec en plus un tout petit peu de fatigue gla gla

allez je m'acchéte 3 croque messieur dans un distributeur...et c'est repartit:virages:

. je finis la traversé des col et rejoins finallement l'autoroute à Montréjeau, il est 5h30..

J'arrive donc à toulouse vendredi matin vers 6h/6h15 je suis mort crevé, j'ai un pieds, le droit ,qui baigne dans l'huile, je pose tout et je vais dormir...22h après m'être levé le jeudi matin et après avoir traversé toute l'espagne...

.

Je me lève le vendredi aprem car je dois bien dormir la nuit.
Le soir petit

avec Gazz à Candie et dodo pas trop tard car le lendemain matin je me lève à 6h car c'est la session circuit avec les MG à Mérignac... Mais ça c'est déjà une autre histoire.

Rouler c'est un cri de l'esprit

Inscrit le: 28 Oct 2003 Messages: 6868 Ville: City of banned

T'est un dingue toi!!

Excellente escapade. Merci de nous la faire partager.

Ceci est un exemple de signature

Encore bravo pour ce récit et merci de nous en faire profiter

Born to be wise

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