BB#11 La mauvaise foi de Sly

On y va ??? Inscrit le: 21 Mar 2004 Messages: 514 Ville: Corronsac

Pffffff ...
Il faut bien lui trouver un défaut a ce pauvre Dominator

Vous avez 2 minutes là ? Ecoutez donc le conte que je vous ai ramené de nos montagnes...

Le Petit Chaperon Rouge et les 7 mousquetaïres
(qui, comme chacun sait, sont désormais contraints, depuis la décapitation de la dernière tête couronnée, de louer leurs services au plus offrant. Un pour tous, tous contraints ! Bref, ils ne sont plus que de vulgaires mercenaïres...)

Par une nuit froide et sans lune, les grands sapins noirs grelottent les uns contre les autres dans la forêt. Le hululement d'un hibou transperce les ténêbres avec l'assurance d'une griffe acérée (Vous voyez l'ambiance quoi...).

Puis le silence retombe...

Soudain (suspense...) ...

On entend un vrombissement léger qui arrive du nord.

Il se rapproche...

Il débouche sur le carrefour... Tiens, tiens, mais qu'avons nous là ? Un tit pilote à tétons sur une teutonne à tétines ! (A répeter 3 fois très vite. A la fin, vous verrez, vous parlerez couramment le croate).

Mais ?... MAIS ?!? Mais oui !!! C'est notre Petit Chaperon Rouge sur sa F650GS !

Elle stoppe la machine, saute à terre en visant le talus (mais sans sortir le parachute dorsal, grâce à l'épaisseur du taillis) et s'effondre dans la végétation en soupirant. A travers son masque SCOTT, on devine son regard éploré.

"A force de ceuillir des fleurettes en roulant

, j'ai perdu ma mère-grand la bergère, et maintenant, je ne trouve plus mon chemin" soupire-t-elle. "Et même si maintenant, j'ai un joli bouquet, me voilà fort marrie".

Heureusement, il a plus d'un tour dans son sac notre Petit Chaperon Rouge (au contraire du Photographe, qui a lui plus d'un trou dans son sac...). Elle sort donc de sa poche son terminal BlackBerry 8800 BlueTooth Quadribandes Wifi 802.11 b/g et se connecte au forum des MT (Les Mousquetaïres Trécrotté) pour y lancer un SOS.

"Mère-grand est perdue dans les sapins STOP. Aidez-moi. STOP. Amenez moi aussi un vase pour mon bouquet STOP."

7 mercenaïres MT qui, justement, n'avait rien d'autre à branler que de s'envoyer des vannes ou de se traiter de lopettes, sautent sur l'occasion pour partir quadriller la forêt. On retrouve dans cette virile équipée :

- Aurel alias "J'connais un refuge sympa au 42°56 N 01°45 E, on s'y retrouve pour boire un lait de bouc ?" sur sa Katoche full adventure equipped
- Corsaire88 alias "Mâtin, la boue réussit à mon teint et avec de la paille, je peux même me faire des cheveux" sur ce qui ressemblait, je crois, à une 12GS
- Le Photographe alias "Si je baisse la tête, c'est pas pour avoir l'air d'un coureur, c'est pour passer sous les ponts" sur une vaillante Dame AT
- Pinkfish alias "Une demie moto suffit entièrement à mon bonheur" sur la moitié arrière d'une Katoche au début, et sur la moitié droite d'une BM à la fin

- Robert355 alias "J'suis overbooké là, j'te rappelle quand je sors de mon brainstorming

" sur sa Katoche skinnée "Panthère"
- Sly alias "Là, à droite, un passage ! Plouf ! Ah non, c'était juste un trou..." sur sa Dom
- Et enfin votre serviteur alias "T'as tes outils ? Euh, j'ai pris mon contrat Europ Assistance, ça suffira ?" sur un XT.

Roooh la bien belle équipée que voilà. Elle se dirige vaillament à l'assaut des monts et des pins dès les premières lueurs de l'aube, prête à braver le danger pour retrouver la mère-grand de PCR. Le rugissement de leurs machines fait trembler les vallées. Toutes ? Non.

Car au kilomètre 80, alors qu'on a pas encore quitté le bitume, la XT refuse de continuer. Elle grogne, mais rechigne.

Son petit nom est désormais tout trouvé : ce sera Rantanplan. Mais ça ne nous fait pas avancer...

Grand grand moment de solitude pour le niouboue, qui se voit déjà foirer la balade et rentrer en dépanneuse. En plus, on va m'attribuer la palme de la mauvaise foi si je trouve une bonne excuse avant d'avoir roulé sur mon 1er caillou !

Mais non, les MT n'ont pas l'habitude d'abandonner un collègue, même bleu, dans l'embarras. Ils commencent donc par établir un petit diagnostic :

Aurel : "c'est le filtre à air, c'est sûr. La dernière fois que je suis parti en Afrique, j'y avais rangé un caleçon, et ça faisait la même chose..."

Corsaire : "ok, on va déposer le moteur pour vérifier ça. Euh... Tu sais comment on enlève la selle ?"

Moi : "Euh... C'est quoi la selle exactement ? Est-ce que tu peux mieux définir le concept ?"

Sly : "Bon, on enlève tous les boulons qu'on peut atteindre, elle finira bien par tomber toute seule."

Bob : "Bon, ben moi, je vais prendre un café... Allo ? Ah salut, tu vas bien ? Nan, chuis en réunion là..."

PCR (gromellant) : "De toutes façons, elle est toute pourrite cette bécane. Y'a qu'à la jeter dans la rivière, sinon, on ne retrouvera jamais Mère-grand avant la nuit..."

Un diagnostic précis ayant pu être établi, chacun passe à l'action en sachant pertinemment ce qu'il a à faire.

Sly attaque le carbu.

Corsaire attaque la boite à air.

Bob attaque son 2eme café.

Moi, j'attaque les ongles de la main gauche.

Le Photographe essaye de me vendre une pompe à essence qui traine dans son sac. Mais à 500 Euros en liquide, je sais pas pourquoi, je me suis méfié...

Et là, avant même que la moto soit démontée, le miracle est survenu. Les nuages se sont écartés. Les trompettes ont sonnées. Et le XT a démarré. Il avait juste besoin de faire la petite commission ! Une vidange de carbu plus tard, il tournait à nouveau comme une horloge !

Pendant que je bénissais secrètement Sly, sa famille, ses amis, ses voisins et leur descendance jusqu'à la 12ème génération, ainsi que son Dom' (que je rebaptisais Jolly Jumper en lui caressant l'encolure... au Dom hein, pas à Sly ... parce que Rantanplan suit toujours Jolly Jumper), Bob décidait lui aussi de se vidanger le carbu. Mais ses envies furent vite évaporées quand il déclencha une syncope (ou un fou rire, j'ai pas bien vu) chez un couple d'écureuils en déballant le matos.

Revoilà donc nos MT sur leurs fiers destriers. Et bientôt, le bitume cède la place à la terre. Là, juste 300 m après ce virage (à +/- 15 km

). Les païlotes peuvent quitter les bas-côtés et rejoindre la voie principale. Les caillous se glissent sous les roues...

Dans ma tête, c'est le vide. Le trou noir. Je suis entièrement concentré à essayer d'analyser ce que je ressent. Ca glissouille. Ca part dans tous les sens. Ca serait presque rigolo, mais j'ai encore du mal à interprêter les sentiments qui m'assaillent. Ce n'est que quelques centaines de mètres plus tard que j'arriverais à formuler ma première pensée complète et intelligible : "P*T*** CA FREINE QUE DALLE ! WOOOO P*T*** LE RAVIIIINNNNN"

.

A cet instant, le VTECH de mon palpitant s'est mis en service, ce qui signifie que je dépasse les 7.000 t/min et les 60° Celsius sous le caxme.

C'est passé. Je sais pas comment mais c'est passé. Bon, on va changer de méthode pour affronter les virages. Fini les freinages tardifs. Voir même les freinages tout court.

Pendant que je vis ce second drame de la matinée, mes camarades plus aguerris ont débuté le quadrillage de la zone.

Le temps que mes pensées reprennent un cours normal, je suis tout seul dans la forêt, dans le plus grand silence. Pinaize ! Ca fait pas 5 minutes qu'on est arrivé, et ils m'ont déjà déposé

? Hé bé. C'est pas gagné mon affaire.

Je suit la seule voie qui me parait possible à travers les arbres, pour bientôt arriver sur une sorte de petit pont après lequel le chemin part à droite ... ou à gauche. Zut ! Ils ne m'ont pas laissé de poteau indicateur. C'est moi qui suis perdu maintenant.

J'étudie les traces sur le sol. Rien qui ressemble à des tétines. Bizarre... C'est pas possible. Avec mon rythme de TLB, je n'ai pas pu louper un embranchement... Je n'ai pas le temps de paniquer que des MT arrivent de partout ! Deux remontent directement par la rivière, un descend à flanc de montagne en zigzaguant entre les sapins, et d'autres arrivent par la même route que moi, déjà crotté jusqu'aux oreilles genre "désolé, on a vu de la boue, on n'a pas pu se retenir".

OK. Y'a gros jeu là. Le chemin à peine carrossable qu'on vient de prendre, c'était pas assez chaud pour eux. Mon vieux, va falloir assurer si tu veux suivre.

"Hey les gars, je vous ai tous pourri, j'suis arrivé le 1er!" lancais-je à la cantonnade en prenant mon air de Mr Green (celui-là ->

) et en me retenant négligemment des deux mains à la moto parce que j'ai les jambes en coton.

Mais foin de plaisanteries. Nous devons reprendre notre ascension pour retrouver Mère-grand la bergère sur les cimes. Alors nous montâmes. La piste s'est transformée en chemin. Le chemin s'est muée en sentier. Puis le sentier... il s'est barré.

Nous abordâmes une vaste et verte prairie, constellée d'innombrables taupinières, genre qu'il aurait fallu larguer 3 canadairs de Biactol avant d'espèrer voir un début de résultat. Fort heureusement, le sommet est en vue, ce qui donne un coup de fouet au moral. Bon, reste plus qu'à traverser ce... truc.

Cette traversée occasionnera deux belles leçons de vie à nos crotteux, de celles qui prouvent que les lois de la nature sont immuables, et que nous sommes finalement bien peu de choses.

La première, c'est que tout ce qui s'attache ... se détache, et tout ce qui se visse se dévisse. T'as beau tirer et hahaner comme un bourrin pour tendre tes sandows et faire que plus rien ne bouge, c'est du pipi de chat à côté d'une moto sautillant gaiement sur les monticules.

Quand tu perds tes bagages, tu t'arrêtes et tu les ramasses.
Quand tu découvres ton appareil photo tout dévissé (filtres, caches etc...), tu commences à t'inquièter.
Mais quand tu découvres tes deux bouteilles de flotte, une de chaque côté du dwich, le tout posé sur le petit pull au cas où il ferait frisquet, ouvertes et vides, ben là tu ... Pffffff.

Excusez-moi. C'est pas gentil de se foutre de la tête d'un copain, mais je me suis senti moins niouboue sur le coup

.

La seconde, c'est que la terre, ça ne POUSSE pas. Et que si un petit tas est apparu au milieu du champ, ce n'est pas par l'opération du Saint-Esprit, mais bien parce que quelqu'un a creusé en dessous. Donc, quand on a du mal à poser les pieds par terre, on ne VISE PAS une taupinière pour poser le pied ! Sinon, on se retrouve comme un con, avec une jambe enfoncée jusqu'au genou, et la moto qui vous tombe dessus.

Une fois ces leçons assimilées, nous voilà enfin au sommet où nous décidons de prendre un peu de repos et une petite collation à l'ombre des sapins, profitant de la douceur de l'air, et rêvant en écoutant Aurel nous conter ses aventures africaines, les bivouac au milieu des lions et des éléphants, la caresse d'une tarentule sur son torse viril. Quand soudain : OHH PUTAIN ! AAAARRRG ! DEGAGE hurle-t-il en sautant au milieu de la prairie. Là, si tu as vu "Des serpents dans l'avion" la veille au soir, tu flippes ta race et tu vois des serpents partout. Qu'est-ce qu'il y a Aurel ? "Je crois que je viens de me faire attaquer par une fourmi, j'te jure, elle était énOOOrme ! Des mandibules à t'arracher un doigt !". Hummm... Oui Aurel. Ca va bien se passer, ne t'inquiètes pas.

Cet évenement ramena nos mousquetaïres à leurs obligations. Et ils commencèrent à tourner, tourner, et tourner encore à la recherche de mère-grand la bergère.

Et finalement, après de nombreux tours, la voici qui apparait au loin, brandissant son bâton de marche. PCR en a les larmes aux yeux. Les moteurs se taisent pour laisser la place à ces touchantes retrouvailles. Mère-grand la bergère se rapproche de plus en plus. On commence à distinguer les louanges qu'elle nous envoie de l'avoir retrouvée. Hein ? Qu'est-ce qu'elle a dit ? J'ai pas bien entendu ?

".... grmbl ... BANDES DE P'TITS c*NS .. grmlblmlblm ... CA VA PAS NON ? ... grmlblmblm". Ouhla. Mère-grand a visiblement oublié de prendre ses pilules, et l'est pas contente du tout du tout. Elle fond sur nous en pestant, et en agitant son bâton

. Mais bon, les boueux sont habitués aux obstacles infranchissables, et Corsaire88 sent qu'il a probablement sa chance. Il papillonne un peu des paupières, et commence à nous entreprendre la bergère.

"Et, vous habitez seule dans le coin ? Ca vous dirait d'essayer la banquette arrière de ma moto ?". Du coup la bergère est considérablement refroidie, et reprend vite ses distances. Elle explique tout de même que son Roger n'aura plus de boulot si on laboure le champs à sa place ou un truc comme ça, et qu'il ne faut pas caresser son chien, sinon, on va lui transmettre des bactéries des villes...

Les mousquetaïres ont mené à bien leur mission. Il est temps pour eux de repartir vers de nouvelles aventures. Et PCR ne se sent pas du tout de rester seul avec une mère-grand vociférante. Elle préfère encore affronter les cailloux et la boue. Tout le convoi prend donc la direction de la descente, derrière Corsaire88.

Celui-ci, même s'il a essayé de nous le cacher, a été touché par l'influence (ou plutôt par l'absence d'influence) de son charme sur la gent féminine. Il bronzine sous son caxme des réflexions hautement philosophique sur le sens de la vie. C'est en passant la première grosse flaque de la journée qu'il aura la révélation, et nous exprimera cette maxime ô combien réaliste : "Je penche donc j'essuie".

Cette maxime sera par ailleurs vérifiée quelques kilomètres plus loin quand, alors que nous profitions d'un rayon de soleil dans une petite clairière, le Photographe lancera ce cri de ralliement : "là, vite! y'a un bourbier !". C'est clairement là qu'on fait la différence entre un newboue et un oldboue. En entendant le mot bourbier, le newboue reste de marbre. Et le marbre, ça coule. Tandis que le Oldboue lui, devient... un hippopotame. Il s'enfonce dans la boue jusqu'aux narines, se laisse flotter entre deux eaux, remue un peu la queue, ressort, et recommence. Au passage, surtout si la flaque est trop petite, il essaye d'en faire profiter les copains pour les rafraichir.

En rentrant chez moi le soir, j'ai du expliquer à ma femme que je voulais faire équiper le XT pour l'Afrique, afin d'aller observer des hippopotames dans l'Ariège. L'a pas tout compris là...

Après une heure de bains, passablement rafraichis, revoici nos amis, sur le chemin du retour. Mais cette fois, après avoir bien observé leur comportement, Pinkfish se sent devenir l'âme d'une crotteuse, et emprunte la teutonne à tétines pour tâter le terrain (ça peut aussi faire du croate).

Le problème, c'est que Pinkfish n'aime que les demies motos, parce qu'elle trouve qu'une moto entière, c'est trop pour elle. Et quand PCR lui propose "tu veux essayer le 6 ET demi", Pinkfish entend "le 6 A demi". Elle se retrouve donc avec deux moitiés de moto entre les jambes, dont une dont elle ne sait que faire. Elle dépose donc la moitié gauche délicatement dans l'herbe, et repart sur la moitié droite, en essayant de capter les conseils de son moniteur qui hurle "Non ! Non ! C'est l'planté du guidon qui n'va pas!"...

Malgré tout, elle parvient à suivre le rythme du convoi. Le chemin est redevenu piste. La pente s'adoucit. Le rythme devient plus tranquille. J'ai pris un peu d'assurance en TT, et je me permet même de rejoindre la tête du convoi pour rouler derrière Sly. C'est amusant de rouler derrière lui. Ca bouge dans tous les sens. Les pieds, les mains, les roues. Tout gigote. A un moment quand même, je me suis inquiété. Ca gigotait plus fort que d'habitude. Les gants ont carrément voltigé. Et mon Sly dansait la gigue sur le chemin. Il aurait été sur la moto, j'aurais trouvé ça normal.

Mais là, il courrait devant sa moto, qui était elle tranquillement béquillée sur le bas-côté ?!? Il s'est retourné, nous a vu le regarder d'un air bizarre, et s'est figé :
'Oui, c'est une guêpe qui est rentré dans mon blouson, et qui m'a piqué là, là et encore là!".

Mais oui. Et la marmotte... T'inquiètes Sly, tu l'as gardé ta palme de la mauvaise foi. Partir sans la moto, sans s'en rendre compte, et essayer ensuite de nous faire avaler cette histoire de guêpe, c'est fort. C'est très très fort.

Enfin, la moto récupérée, nous revoilà sur le bitume, repartant vers le nord, avec le sentiment d'une mission accomplie. Un p'tit pot en route pour marquer le coup, puis un petit perdage de groupe pour bien montrer qu'on est des MT, des vrais, et nous voilà sur la rocade. J'ai un peu mal au coeur parce que qu'est-ce qu'elle guidonne la XT sur la route

. Mais ce n'est pas là son terrain de jeu.

Et nos 7 mousquetaïres ont rejoint leur pénates. Tous, ils se sont précipités sur le forum MT. Qui sait, peut être que PCR aura encore besoin de nous prochainement ? Autant se tenir prêt parce que... je repars QUAND vous voulez

ZE END

Bon, c'est un peu long. Mais c'est pour vous faire patienter une bonne dizaine de jours, le temps que les photos arrivent

Et puis, c'est à la hauteur de l'enthousiasme que j'ai eu pour cette sortie. Les paysages, le groupe, tout était comme dans mes rêves. Et j'espére que vous m'accepterez lors des prochaines

Bizzz les loulous

Enorme ! J'ai jamais autant rigolé en lisant un CR ! J'en ai tellement pleuré de rire que j'ai failli réveiller les voisins !

Si les photos sont à la hauteur de tes talents de conteur...

On y va ??? Inscrit le: 21 Mar 2004 Messages: 514 Ville: Corronsac

Terrible ce recit !!! franchement bravo, je me suis bien bidonné, et refait un bout de la journée en le lisant ...

excellent !

Maintenant que le baptéme BB est fait on peu passer à une sortie avec bivouac !?...

avec of course magret, feu de camp et apero !

BOb

Tssss...

1) On dit "strip" et pas "streap", le "ea" il est dans "strip tease"... t'es sûre que t'as passée 18 mois en Australie toi ?

2) Le scarabée est rentré dans ma veste alors qu'elle était dans l'herbe, je n'ai donc pas eu à me déshabiller, donc pas de strip pour moi

Vérité rétablie (et toc!)

Est-ce que j'ai droit de sortir l'excuse du manque de repos ???

En fait personne le sait Aurel mais j'étais pas vraiment en Australie

Kir, qui a dit Kir ???

Merci Pinkounette d'avoir rétabli la vérité

Je me suis bien poilé à lire ton petit conte!

trop bien ecrit et avec un emploi du passé simple Môssieur

!

Bref que des bons moments cette journée vivement la prochaine.

Rouler c'est un cri de l'esprit

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