14/11/2010: Le 14 novembre ze come back of S[...]: Le retour

Merci à Reno pour cette ballade qui m'a permis de rencontrer plein de gens sympa, ça fait vraiment plaisir

!
Un Chevalier tombe mais n'abandonne jamais, au plaisir de te revoir en selle!

L'homme descend du singe, le singe descend de l'arbre et vu ta tête ta du rater quelques branches!!!

Après réflexion, il a du se passer quelque chose... j'ai la cheville gauche et les cervicales qui tirent ce matin.

Voilà j'ai ajouté quelques photos.

Question de pseudo: c'était qui le bandit 1200?

Je n'ai pas l'âge pour écouter ma moto ou pour la contempler. Je me contente de rouler.

super balade en effet ,merci reno tébodeloinetloindetrebo ! magnifique décors d'automne que certain on voulu voir de plus près

heureusement pas de bobo pour les "pilotes"

2eme partie un peu écourtée pour ma part , j'ai dus rentrer avec un sds un peu dépité de sa 1ere bourre.
merci à bruno pour le carburant du midi et à tous les autres pour l'ambiance extra!
PS pour le chevalier ...je tiens les sangles à dispo à nouveau

grand V

Dernière édition par Reno_Tébo le Dim 14 Nov 2010 21:35, édité 2 fois

Bonjour à tous,

Je me suis longtemps demandé comment parler de cette ballade... et, ayant un égo surdimensionné, je ne peux m'empêcher de penser à Mozart qui aurait composé une symphonie inachevée.
Mozart (Wolfgang Amadeus Mozart) est né à Salzbourg en 1756, il était compositeur et chef d'orchestre de ses œuvres.
On aurait pu imaginer que Mozart aurait eu plaisir à composer un opéra comme cette sortie : la symphonie du Sidobre. Il aurait eu plaisir à entendre les musiciens dirent, "on aime beaucoup ce que vous faites", mais Mozart étant honnête, il aurait su faire une autocritique de son concert.

Acte I

J'espère que vous connaissez tous cette aubade de Mozart : ça commence en douceur, les Musiciens se regroupent et font leurs gammes, vérifient leurs instruments, et le concert est lancé … en douceur, vous disais-je …"piano".

Les notes se succèdent délicatement, on pourrait penser faire « chauffer » le public, en tous cas à faire chanter les instruments. Au début du concert, pas de fantaisie : la musique est douce, les enchainements délectables, puis, le rythme devient soutenu, les notes vont de plus en plus vite, l’enchainement devient « allegro ». La musique devient couleur, des nuances pourpres et d’un parfait ensemble : une douce musique d’automne.

Après un cours silence, la musique reprend, les musiciens jouent tous ensembles, et les notes se succèdent naturellement avec brio, un son très aérien, toujours dans un rythme soutenu.

C’est à ce moment que la partition change de ton. On eut dit que Mozart s’eut inspiré de Schubert, et de sa fameuse truite…

Mais avant de commencer cette partie, un premier canard montre la difficulté de la partition. En effet, jouer ensemble n’est pas si simple, beaucoup d’instruments, beaucoup de notes (« trop » avait dit le roi d’Autriche ce qui avait courroucé le compositeur à l’époque…).

Mozart, suite à ce couac sans conséquence - ni pour le musicien, ni pour l’instrument -, en profita pour faire part d’un problème de rythme à l’un des musiciens. En effet, en tant que chef d’orchestre et compositeur, on peut penser que Mozart connait la tempérance qu’il veut donner à sa musique, le rythme qu’il attend, et surtout, il lui semble très important que les musiciens sachent s’écouter, jouer les même mesures.

Le ballet reprend, mais cette fois, sans instrument. La danse, en silence, laisse les pas s’enchainer en douceur, jusqu’au bouquet final : l’allegretto dit « le saut de la truite ».

Puis la musique reprend, les instruments vrombissent, les couleurs défilent dans nos tympans béants, on pourrait presque sentir les odeurs tellement la musique est belle, les musiciens unis.

Enfin, après tant de beauté acoustique, l’entracte eut lieu. Un moment de convivialité pour les musiciens déjà fatigués par la première partie. Après un vote démocratique (à l’époque ce n’était pas encore courant) pour choisir le morceau à suivre, les musiciens reprirent leurs instruments, et renouèrent avec la salle.

Acte II

C’est alors que commence « le début de la fin » : le chef d’orchestre donne le ton, les instruments se mettent à chanter, mais hélas, la partition n’était pas si simple, et il était facile de glisser sur une mesure.
Et là, c’est le drame : deux altos, qui titillaient leur instrument pour la beauté du geste, cassèrent quelques cordes de leur appareil respectif ; et ce fut la fin du concert. Heureusement, une corde qui saute peut blesser le musicien, mais ce ne fut pas le cas.

Impossible de continuer à jouer : les musiciens se regroupèrent autour des instruments sans vie pour constater les dégâts. Les luthiers furent appelés pour intervenir et se présentèrent rapidement.

Vous pouvez penser beaucoup de chose : que « ce n’est pas important », que « ce n’est qu’un récital », qu’il y en aura d’autres. Mais on a beaucoup de peine pour les musiciens quand on connait leur amour pour leur instrument, et, pour Mozart la tristesse de ne pas avoir fini sa symphonie.

La fin de la sérénade était prononcée. On décida de formuler encore quelques notes et Mozart constata que quelques musiciens avaient pris la décision de faire « un bœuf de jazz ».
Je suis certain que le compositeur eu plaisir à entendre ce genre de musique et il aurait aimé savoir quels étaient ces artistes avec de tels compétences.
Par exemple, trois hautbois décidèrent de finir par un morceau qui n’était pas dans le répertoire, mais ils eurent la délicatesse d’envoyer un « pigeon voyageur » pour prévenir le maestro.

Peut-être, Mozart aurait eu quelques regrets concernant son récital, et je suis certain qu’il se poserait la question de savoir s’il doit, ou pas, continuer de composer. Tous les artistes se posent la même question : quand on prépare un récital, on veut qu’il soit beau et apprécié à sa juste valeur.

Mais voilà… je ne suis pas Mozart…

Renotébo
étutelapètealorketusèmèmepajouhédlazique

Ps : je précise à mes amis lecteurs que si certains ont l’indélicatesse de me préciser que la symphonie inachevée est la spécialité de Beethoven, je resterais sourd à leur remarque.

Un poireau en GS reste... un poireau !

sacré résumé

Content de te lire j'attendais ça avec impatience et une légère inquiétude

!!..........

L'homme descend du singe, le singe descend de l'arbre et vu ta tête ta du rater quelques branches!!!

Wahou !! Ça c'est du compte-rendu, parfaitement imagé..

Kawette, Cacahuètes ^^

Inscrit le: 23 Mar 2010 Messages: 379 Ville: leguevin

ton silence n'etait pas du a la colere,mais peut etre a un peu de tristesse dans l'attente de rediger ce compte rendu ....
Wahou pour moi aussi , super CR

Que mettre d'autre apres ça !

c'est pas faux

Inscrit le: 04 Oct 2010 Messages: 89 Ville: toulouse

Bravo Reno l'artiste...très très beau récit...on s'y croit

Laisse le temps au temps...et accompagnes nous encore sur ces beaux chemins quand les feuilles se seront redéposées sur les arbres

Inscrit le: 04 Oct 2010 Messages: 89 Ville: toulouse

Désolée de ne pas être aussi douée que Reno en "poésie"

Inscrit le: 23 Mar 2010 Messages: 379 Ville: leguevin

Chut Vador, elle a repondue et c'est laisse conduire avec sa plume

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