+1 avec JC /cricri.
Au quotidien, je roule toujours sur le qui-vive. Surtout en ville ou sur la rocade en fait. Je me démerde pour ne jamais rester à côté d'une autre bagnole quand on est en mouvement notamment. Une frayeur, à cause d'un guignol qui m'avait "oublié" sur sa gauche et qui aurait pu me foutre par terre si je n'avais pas réussi à m'extirper de là d'un coup de poignet droit, a suffi. Maintenant, j'ai un côté légèrement parano dans la circulation. Ce qui ne m'empêche pas de prendre du plaisir même sur mes trajets quotidiens.
Et lors des balades, vu que ma vie dépend plus de moi et de mes réflexes que de ceux des autres (ben ouais, en général ya pas grand monde sur ces routes), ben je reste concentré et ne pense surtout pas au pire. Paraît que le cerveau ne comprend pas bien la négation (putain, faut surtout pas que je me plante là => toutes les chances de se planter, justement). Par contre, comme cricri, ça m'arrive de penser après coup à ce qui aurait pu se passer à tel ou tel endroit, et de me dire que c'était pas raisonnable, ou me demander ce que j'aurais fait si un tracteur avait surgi derrière le talus dans le virage, etc. Ca fout le bourdon effectivement, mais à mon avis, c'est nécessaire aussi pour se forger l'expérience. Le fait d'y réfléchir permet sûrement de mieux anticiper la fois d'après, ou de mieux réagir si par malheur ça arrive.
Mais jamais pendant la balade, car si on va par là, on ne vit plus.
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